17 février 2017 - Pour un accord avec Hamon, Mélenchon veut la tête de Valls :
Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle, appelle Benoît Hamon à ne nouer "aucun accord" électoral avec Emmanuel Macron, en préalable à l'ouverture de négociations pour parvenir à un rassemblement, dans une lettre dont l'AFP a eu copie vendredi. Dans ce courrier adressé jeudi au candidat socialiste, M. Mélenchon demande des "garanties politiques précises" sur "l'engagement" de M. Hamon "à rompre avec le quinquennat et son bilan".
"Je te fais de bon coeur crédit de ta bonne foi. Mais nous ne pouvons avoir la naïveté de te croire sur parole, alors même que tu es et restes le candidat d’un parti et d’élus majoritairement hostiles à l’orientation que tu défends", souligne encore le leader de La France insoumise, qui selon son entourage doit s'entretenir vendredi au téléphone avec M. Hamon. Au premier rang de ces garanties, M. Mélenchon dit ne vouloir "aucun accord, ni à la présidentielle ni aux législatives, avec Emmanuel Macron et son mouvement". "Pour nous, ce que l'on connaît du programme d'Emmanuel Macron est purement et simplement la poursuite ou le durcissement de la politique mise en oeuvre par François Hollande", explique M. Mélenchon.
Concrètement, M. Mélenchon souhaite que l'investiture aux élections législatives soit retirée à Myriam El Khomri à Paris, ou encore à Manuel Valls dans l'Essonne ou Bruno Le Roux en Seine-Saint-Denis. M. Hamon lui avait déjà répondu sur ce sujet en disant début février refuser "d'offrir la tête politique de qui que ce soit".
17 février 2017 - Souriante, Hillary Clinton réapparaît au côté d’Anna Wintour... et tâcle Trump :
Alors que Donald Trump bataillait pendant sa conférence de presse à la Maison Blanche, Hillary Clinton était tout sourire à New York. Jeudi, elle se trouvait avec Anna Wintour à une cérémonie organisée au Vanderbilt Hall par la Poste américaine, qui a imprimé une série de dix timbres en hommage au créateur Oscar de la Renta, décédé fin 2014. Sur neuf timbres figurent des créations de l’artiste, et un portrait de ce dernier sur le dixième. La veuve d'Oscar de la Renta, Annette, était venue assister à la cérémonie.
A cet événement où se trouvait également l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, la candidate malheureuse à l’élection présidentielle a rendu hommage au créateur dominicain, qu’elle connaissait depuis la période où elle était First Lady, rappelle le «New York Times». Hillary Clinton ne s’est pas privée de lancer une pique voilée à Donald Trump, qui a annoncé qu’un nouveau décret anti-immigration serait bientôt rédigé : «Oscar de la Renta était un immigré. Et ne sommes-nous pas fiers et reconnaissants qu’il l’ait été ?» L’ancienne sénatrice de New York a poursuivi : «Quel bon choix de la part de nos services postaux, évoqués dans notre Constitution, que nous devrions tous lire et relire de nos jours.»
17 février 2017 - François Fillon à Tourcoing sous les insultes :
François Fillon a effectué vendredi matin une visite de quelques heures à Tourcoing où il a été accueilli par des cris hostiles en raison des soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur sa femme Penelope. Invité par le maire (LR) Gérald Darmanin, le candidat de la droite est venu participer à une table ronde sur la sécurité, puis visiter un centre social. Nouvelle démonstration des difficultés de sa campagne, François Fillon est arrivé à l'hôtel de ville par une porte latérale. Et à sa sortie, un peu plus d'une heure plus tard, des cris «Fillon en prison!» ont retenti.
Une heure avant son arrivée à la mairie à 9h45, Gérald Darmanin s'était retrouvé escorté par quelques manifestants criant le même slogan. Devant le bâtiment, pro et anti-Fillon se sont fait face. Sur les marches menant au hall d'accueil, une vingtaine de partisans du candidat de la droite criaient «Fillon, président! Fillon, président!». A quelques mètres de là, une vingtaine de manifestants, notamment des membres des Jeunes communistes, scandaient «Fillon, rends-nous le pognon! Fillon en prison!», tout en tapant sur des casseroles. Avant l'arrivée de l'ancien Premier ministre, des manifestants étaient entrés dans la mairie en tapant sur des casseroles. «Je suis désolé que vous ayez été accueillis bruyamment. Quand on veut empêcher les gens de faire campagne, ça pose des petites questions démocratiques», a déclaré le candidat aux participants à la table ronde.
17 février 2017 - Le slogan en anglais de Paris 2024 toujours aussi contesté :
"Une insulte caractérisée à la langue française." Voilà comment qualifie un collectif d'associations de défense de la langue française le slogan de la candidature de Paris aux JO de 2024. Un slogan controversé car tout en anglais : "Made for sharing" ("fait pour partager"). Ce collectif a décidé de l'attaquer en justice, a déclaré vendredi leur avocat. Les associations estiment en effet que cet usage enfreint la loi Toubon de 1994, relative à l'emploi de la langue française, ainsi que la charte olympique, a précisé à l'AFP Me Emmanuel Ludot, confirmant une information parue jeudi dans le journal l'Union et reprise vendredi par RTL.
Pour lui, c'est notamment l'article 14 de cette loi qui est violé, puisqu'il stipule que "l'emploi d'une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d'une expression ou d'un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu'il existe une expression ou un terme français de même sens". Quant à la Charte olympique, elle indique que "le français est la première langue de l'olympisme" et la langue officielle du Comité international olympique (CIO), au même titre que l'anglais.
17 février 2017 - Proche-Orient : les déclarations américaines sèment le trouble :
En multipliant les déclarations floues et parfois contradictoires sur le règlement de la question israélo-palestinienne, l'administration Trump a semé le doute chez ses partenaires. En marquant sa distance avec la solution à deux Etats mercredi, Donald Trump a ravi la droite israélienne et alarmé les Palestiniens. La sortie du président américain marque en effet une rupture avec ces prédécesseurs, qui défendaient jusqu'à présent un processus de paix qui verrait la création d'un Etat palestinien qui coexisterait avec Israël. "Je regarde deux Etats et un Etat, et si Israël et les Palestiniens sont contents, je suis content avec la solution qu'ils préfèrent", a souligné de façon peu claire Donald Trump depuis la Maison-Blanche, où il recevait en visite officielle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Une position qui va aussi à l'encontre de la solution prônée par la majeure partie de la communauté internationale. "Tout doit être fait" pour préserver la solution à deux Etats, a ainsi rappelé jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"C'est une absurdité totale qui ne peut conduire qu'à des violences", tranche Jean-Paul Chagnollaud, président de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient. "Il n'y a pas de solution à un Etat. C'est une fausse fenêtre, car elle fait comme s'il pouvait y avoir un Etat démocratique dans lequel Palestiniens et Israéliens pourraient vivre ensemble, alors que c'est absurde. Il y aurait forcément une domination israélienne", estime l'universitaire.
18 février 2017 - Finalement, François Fillon ne renoncera pas s'il est mis en examen :
Dans une interview au «Figaro» samedi, François Fillon a affirmé qu'il ne renoncerait pas en cas de mise en examen pour les emplois présumés fictifs de son épouse et qu'il irait «jusqu'à la victoire».
Le 26 janvier sur le plateau du 20 heures de TF1, au lendemain des premières révélations du «Canard enchaîné» sur le «Penelopegate», François Fillon prenait la parole pour la première fois sur le sujet. «Il n'y a qu'une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat c'est si c'est mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen», s’engageait-il.
Trois semaines plus tard, le candidat à la présidentielle a changé de ton et de position. Dans une interview au «Figaro» publiée samedi, il a affirmé qu'il ne renoncerait pas dans le cas d’une mise en examen pour les emplois présumés fictifs de son épouse Penelope. «Plus on s'approche de la date de l'élection présidentielle, plus il serait scandaleux de priver la droite et le centre d'un candidat. Je m'en remets désormais au suffrage universel. Ma décision est claire: je suis candidat et j'irai jusqu'à la victoire», déclare François Fillon.
18 février 2017 - Vaucluse : une série d'explosions dans un centre de stockage de gaz sème la panique :
L'incendie, très impressionnant, n'a fait aucune victime. Pendant plus d'une heure dans la nuit de vendredi à samedi, des explosions en série ont été entendues après l'incendie d'un centre de stockage de gaz dans une zone isolée de Jonquières (Vaucluse).
Les explosions ont démarré peu après 22 heures et ont été entendues à plusieurs dizaines de kilomètres aux alentours, jusqu'à Avignon, ont précisé les pompiers à l'AFP, confirmant une information de «La Provence». Les images sont impressionnantes comme en témoignent les vidéos postées sur les réseaux sociaux.
18 février 2017 - Marine Le Pen conteste avoir admis un emploi fictif devant l'organisme antifraude de l'UE :
Au lendemain de la diffusion d'un rapport de l'organisme antifraude de l'UE, Marine Le Pen a démenti avoir reconnu "quoi que ce soit devant des enquêteurs". Le document, transmis à la justice française, précise pourtant bien que l'eurodéputée FN avait concédé l'emploi fictif de son garde du corps Thierry Légier comme assistant européen.
Le rapport faisait état d'aveux de la part de Marine Le Pen. "La députée a reconnu que M. Légier n'a rien perçu en vertu de ce contrat sur la période considérée", pouvait-on lire sur le document de l'organisme antifraude de l'UE diffusé jeudi par Mediapart et Marianne. Il s'agit de l'emploi du garde du corps de la présidente du FN comme assistant au Parlement européen, pendant trois mois en 2011. Mais vendredi, la candidate a démenti avoir fictivement employé Thierry Légier. C'est "un mensonge éhonté, je n'ai jamais reconnu quoi que ce soit devant des enquêteurs, d'ailleurs que je n'ai jamais vus", a affirmé à France Bleu Besançon la frontiste.
18 février 2017 - A Munich, le vice-président américain rassure ses alliés de l'Otan :
Le vice-président américain Mike Pence a martelé samedi que l'engagement des Etats-Unis au sein de l'Otan était "inébranlable", un discours destiné à des alliés inquiets des propos de Donald Trump. "Le président m'a demandé d'être ici aujourd'hui (...) pour transmettre le message que les Etats-Unis soutiennent fermement l'Otan et que nous serons inébranlables dans notre engagement envers l'Alliance atlantique", a-t-il dit lors de la Conférence sur la sécurité de Munich. Le vice-président des Etats-Unis, qui s'exprimait pour la première fois devant le gratin politico-militaire mondial, a assuré à plusieurs reprises dans son discours d'une vingtaine de minutes qu'il parlait au nom du président américain.
"Nous serons toujours votre plus grand allié", a-t-il lancé, rappelant les valeurs communes de "démocratie, justice, Etat de droit" partagées par les Etats-Unis et leurs partenaires européens. Solennel et posé, Mike Pence a toutefois répété fermement les exigences américaines d'un engagement financier plus important de ses partenaires de l'OTAN. "La défense européenne réclame notre engagement autant que le vôtre (...) et la promesse de partager le fardeau n'a pas été remplie depuis bien trop longtemps", a-t-il dit. "Le président Trump attend de ses alliés qu'ils tiennent leur parole. Le temps est venu de faire plus" en matière de dépenses militaires, a-t-il répété.
18 février 2017 - Boost, la nouvelle compagnie d'Air France-KLM, au point mort :
Entre dialogue de sourds et coups de bluff, l'avenir d'Air France tient encore du jeu de rôles. En question, le projet Boost, tête de pont du plan stratégique voulu par le nouveau PDG du groupe, Jean-Marc Janaillac. Derrière l'injonction, une nouvelle compagnie qui viendrait contenir l'expansion des majors du Golfe et des low cost européennes. Trop tôt pour savoir s'il s'agit d'une véritable relance par la croissance ou seulement d'une initiative défensive de plus face à la concurrence mondiale féroce. Et pour cause, les négociations entamées avant Noël pour en établir les contours s'avèrent, sans surprise, très compliquées entre la direction d'Air France et les pilotes, majoritairement représentés par le SNPL.
Chacun campe sur des positions aussi tranchées qu'éloignées. "Nous avons fait beaucoup de concessions pour aboutir à un accord équilibré", déclarait Franck Terner, le directeur général de la compagnie, jeudi, au lendemain de l'arrêt des discussions. "La direction persiste à vouloir découper l'entreprise en deux, c'est non", assurait samedi au JDD Philippe Evain, le président du SNPL. C'est là le cœur du projet : transférer de l'activité, d'abord les lignes déficitaires du réseau, vers une entité à coûts d'exploitation réduits. Donc bien faire cohabiter deux compagnies, aux conditions sociales distinctes pour partie, sous le même pavillon Air France. "La philosophie de l'accord est claire : obtenir la création de cette nouvelle compagnie en échange d'une croissance de l'activité, ce que réclament justement les pilotes", explique une source chez Air France.
18 février 2017 - Polémique sur la colonisation :
Emmanuel Macron cite le général de Gaulle : "Je vous ai compris": Emmanuel Macron a paraphrasé samedi la célèbre phrase du général de Gaulle pendant la guerre d'Algérie pour répondre à la polémique sur ses propos sur la colonisation "crime contre l'humanité", reconnaissant "avoir blessé" de nombreux pieds-noirs.
"Donc je le dis aujourd'hui, à chacun et chacune dans vos conditions, dans vos histoires, dans vos traumatismes, parce que je veux être président, je vous ai compris et je vous aime. Parce que la République, elle doit aimer chacun!", a lancé le candidat d'En marche! à la fin de son meeting à Toulon, où il a tenté de clore la polémique. S'adressant aux rapatriés d'Algérie et aux anciens combattant et victimes de la guerre (1954-1962), M. Macron les a appelés "à ne pas céder à la haine". "Cette haine, ce ressentiment que vous pouviez avoir, cette peur et cette frustration, elle a été récupérée, ici dans ces terres, on l'a vu dehors, par des marchands de la haine", a lancé M. Macron, dont le meeting a été perturbé par une manifestation de pieds-noirs, organisée à l'appel du Front national.
18 février 2017 - Donald Trump, un président en déplacement familial avec les enfants d'Ivanka :
Vendredi, Donald Trump a quitté la Maison Blanche pour rejoindre la Caroline du Sud, où il a visité une usine Boeing. Mais il n'était pas seul : le président américain, grand-père de huit petits-enfants, a tenu la main d'Arabella et de Joseph, les deux aînés de sa fille Ivanka et de Jared Kushner. Le couple, qui n'était pas très loin, est lui aussi monté à bord de l'hélicoptère Marine One qui les a conduits jusqu'à la base aérienne d'Andrews, d'où ils ont pris un avion. L'étape suivante pour la famille Trump-Kushner était la Floride, où Donald Trump est attendu pour un meeting organisé ce samedi à Orlando avant de rejoindre Mar-a-Lago, sa demeure qu'il utilise comme «Maison Blanche d'hiver».
Il s'agit du troisième week-end d'affilée que le président américain passe à Mar-a-Lago : la semaine dernière, Donald Trump avait accueilli, avec son épouse Melania, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et sa femme Akie.
18 février 2017 - Le grand gâchis des JO de Rio :
Les infrastructures installées à l’occasion des Jeux Olympiques de Rio sont déjà à l’abandon. Un triste spectacle et un sentiment de colère pour les habitants.
Il y a un peu plus de six mois, Rio dansait et chantait au rythme des Jeux Olympiques. Dans le mythique stade Maracana, le 6 août, le top modèle Gisele Bundchen défilait en robe scintillante et l’ex-marathonien Vanderlei Cordeiro allumait la vasque olympique. Quelques jours plus tard, dans ce même stade, le sprinteur jamaïcain Usain Bolt entrait un peu plus dans la légende olympique. Plus loin, sur le ring de boxe, Tony Yoka et Estelle Mossely faisaient vibrer la France à tour de rôle. Et dans les bassins, Michael Phelps, lui, complétait sa collection déjà bien chargée de médailles en or.
Mais aujourd’hui, il ne reste à tous ces bâtiments que les souvenirs d’un temps déjà révolu. Le stade Maracana, rénové à l'occasion de la Coupe du Monde 2014 et lieu principal des Jeux, a été vandalisé. La piscine a été vidée de son eau, le revêtement des courts de tennis a laissé place au bitume cassé et l’herbe verte des terrains de golf a jauni. Pire, les organisateurs doivent encore rembourser 40 millions de dollars à leurs créanciers.
19 février 2017 - Hamon et Mélenchon, l'impossible alliance :
Ce week-end, l'hypothèse d'une nouvelle «gauche plurielle», avec une alliance entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, semblait s'effondrer. Les deux hommes ont toutefois assuré avoir convenu de se rencontrer la semaine prochaine.
«Je ne courrai pas après Jean-Luc Mélenchon, je ne cours après personne, je n'oblige personne», a prévenu Benoît Hamon samedi, depuis le Portugal. Le candidat du parti socialiste et celui de La France insoumise ne sont pas près de se rapprocher. «Oui maintenant je le dis, je suis le mieux placé pour faire gagner la gauche», a précisé Benoît Hamon rappelant n'avoir jusqu'ici «jamais fait un préalable» de sa popularité visible dans les intentions de vote à toute négociation avec des concurrents.
19 février 2017 - Hollande, son dernier coup d'éclat international :
Le 6 mars, François Hollande réunira les chefs de gouvernement allemand, italien et espagnol pour un sommet européen à Versailles.
S'il se tient - pour l'instant - à distance de la campagne présidentielle et de ses remous, François Hollande n'a pas renoncé à prendre des initiatives sur la scène internationale. La preuve : il a invité la chancelière Angela Merkel et les chefs de gouvernement italien et espagnol à un sommet extraordinaire qui se tiendra le 6 mars au château de Versailles. Le président de la République espère ainsi afficher la cohésion des quatre principales puissances de la zone euro face aux différentes crises et menaces que l'Union européenne doit affronter.
Figureront à l'ordre du jour du sommet : la question des réfugiés venus du Proche-Orient, les conséquences du Brexit, la lutte contre le terrorisme, le tout sur fond de tensions grandissantes avec la Russie de Vladimir Poutine et les États-Unis de Donald Trump. Les dirigeants français, allemand, italien et espagnol chercheront à élaborer des positions communes sur chacun de ces sujets. Officiellement, il s'agira aussi de préparer la célébration (le 25 mars) des 60 ans du traité de Rome, acte fondateur de l'Europe politique, en réfléchissant aux moyens de relancer la construction européenne.
Conscient que son bilan diplomatique est mieux jugé que son œuvre politique, François Hollande compte profiter de ce rendez-vous exceptionnel pour soigner sa stature – et "laisser une trace", ambition dont il a fait part à presque tous ses (nombreux) biographes depuis son accession à l'Élysée. "Ce sera son dernier grand événement dans le jeu international", confie un ministre. "Sans doute sa dernière occasion de compléter son héritage européen", précise un fidèle du chef de l'État, en rappelant son "rôle moteur" au côté d'Angela Merkel pour maintenir la Grèce dans l'euro et durant l'affaire ukrainienne.
19 février 2017 - Zimbabwe : pas de retraite pour Robert Mugabe :
Le très controversé président du Zimbabwe Robert Mugabe a une nouvelle fois écarté dimanche, à quelques jours de ses 93 ans, l'idée d'un départ à la retraite en arguant qu'il ne disposait pour l'heure d'aucun successeur "acceptable". "Seul mon parti peut me demander de me retirer, lors d'un congrès ou lors d'un comité central. Dans ce cas-là, je partirai", a déclaré M. Mugabe dans un entretien à la radio publique qui doit être diffusé à l'occasion de son anniversaire mardi. "Mais qu'est ce que j'entends ? Exactement le contraire. Ils veulent que je me représente", a-t-il ajouté, cité dimanche par le quotidien d'Etat Sunday Mail.
M. Mugabe dirige d'une main de fer le Zimbabwe depuis qu'il obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne en 1980. Sous son règne, le Zimbabwe s'est terriblement appauvri et traverse aujourd'hui une profonde crise économique qui suscite la grogne croissante de sa population, aussitôt réprimée. Son parti, la Zanu PF a déjà désigné M. Mugabe pour briguer un nouveau mandat lors du scrutin présidentiel de 2018.
"La majorité des gens pensent qu'il n'y a personne pour me remplacer, aucun successeur possible qui leur serait acceptable, aussi acceptable que je le suis", a estimé le chef de l'Etat. Vendredi, son épouse Grace Mugabe avait livré le même constat en expliquant que son époux serait réélu... même mort. "Vous verrez les gens voter pour le cadavre de Mugabe", avait-elle lancé.
19 février 2017 - Les "cadres" de l'Etat islamique quittent Raqqa :
Les dirigeants du groupe Etat Islamique ont commencé à quitter la ville syrienne de Raqa, leur capitale de facto, fuyant devant l'avancée de l'alliance arabo-kurde soutenue par la coalition internationale contre les jihadistes, a indiqué vendredi le Pentagone.
Selon le Pentagone, "beaucoup de hauts dirigeants et de cadres de Daech" ont commencé à quitter Raqqa, leur fief en Syrie, fuyant l'avancée des Forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde soutenue par la coalition internationale. "Leur retrait est très organisé, très ordonné", a indiqué vendredi le porte-parole du ministère américain de la Défense.