23 mars 2017 - Valls "contrevient gravement au principe de loyauté", estime la Haute autorité de la primaire :
La Haute autorité de la primaire socialiste a réagi aux attaques de Manuel Valls contre Benoît Hamon, qui contreviennent selon elle "gravement au principe de loyauté et à l'esprit même des primaires". Le candidat socialiste ne s'est pas privé non plus d'égratigner son ancien rival.
"Je ne peux pas apporter mon parrainage à Benoît Hamon." Le 14 mars, dans Paris Match, Manuel Valls revenait ainsi sur son engagement de soutenir le vainqueur de la primaire, sans pour autant appeler à voter pour un autre candidat. Il n'est pas le premier candidat de la primaire de la gauche à se désolidariser du vainqueur, François de Rugy ayant rejoint Emmanuel Macron en février. Mais l’ex-Premier ministre s’était engagé au soir de sa défaite, le 29 janvier, à soutenir son rival. Exit donc le "sens de l’action collective et de la loyauté" et l’attachement aux "engagements pris", qu’il invoquait alors pour justifier son soutien.
24 mars 2017 - Fillon accuse Hollande et son "cabinet noir" d'organiser des fuites dans la presse :
François Fillon a accusé jeudi soir François Hollande d'être à l'origine des fuites dans la presse concernant ses affaires judiciaires. Il dénonce un scandale d'état, s'appuyant sur un livre sorti mercredi. François Hollande a condamné ces propos et l'un des auteurs dément ces informations, accusant le candidat d'avoir voulu faire un "coup".
Le chef de l'Etat n'a pas attendu la fin de L'Emission politique pour "condamner avec la plus grande fermeté les allégations mensongères" de François Fillon, assurant n'avoir été "informé" des affaires concernant ce dernier que "par la presse". Les propos de Fillon apportent "un trouble insupportable" à la campagne présidentielle, a-t-il ajouté. "Le seul scandale ne concerne pas l'Etat, mais une personne qui aura à en répondre devant la justice", a insisté la présidence.
27 mars 2017 - Benoît Hamon, la crainte d'un "dévissage" :
Sur une pente descendante, le candidat socialiste est passé derrière Jean-Luc Mélenchon dans plusieurs sondages. Cette relégation à la cinquième place inquiète dans le camp Hamon.
"L'objectif, c'est d'aller chercher la troisième place." Exit l'affrontement avec Benoît Hamon. En dynamique dans les sondages, après sa bonne prestation lors du premier débat télévisé, Jean-Luc Mélenchon voit plus loin. "On veut la confrontation avec M. Fillon", explique au Monde son directeur de campagne, Manuel Bompard. A moins d'un mois du premier tour d'une présidentielle qui a déjà réservé beaucoup de surprises, le camp de La France insoumise aimerait être la prochaine. D'autant qu'en face, ses concurrents les plus directs sont en difficulté : François Fillon empêtré dans les affaires et Benoît Hamon qui ne parvient ni à capitaliser sur sa victoire à la primaire, ni à faire face aux défections dans son propre camp en direction d'Emmanuel Macron.
29 mars 2017 - Manuel Valls annonce qu'il votera pour Emmanuel Macron :
Manuel Valls votera pour Emmanuel Macron dès le premier tour à l'élection présidentielle. L'annonce ne passe pas chez les pro-Hamon du PS.
Ce n'est pas une surprise mais c'est un coup de tonnerre politique. L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls a annoncé qu'il ne voterait pas pour le candidat du PS, Benoît Hamon. "Voterez-vous pour Emmanuel Macron", lui a demandé Jean-Jacques Bourdin mercredi matin sur BFMTV. "Oui", a répondu Manuel Valls. "Je prends mes responsabilités. Ce n'est pas une question de coeur mais une question de raison." "Je n'accepte pas la marginalisation de la gauche de gouvernement", a-t-il affirmé, dénonçant "l'échec" de la stratégie de Benoît Hamon. "Ce n'est pas un ralliement. C'est une prise de position responsable", a-t-il encore affirmé, en précisant qu'il ne participerait pas à la campagne.
29 mars 2017 - Lâché par Valls, Hamon en appelle à Mélenchon :
Benoît Hamon a fustigé mercredi le "jeu morbide" et la "vieille politique" de Manuel Valls, qui s'est exprimé mercredi matin en faveur d'Emmanuel Macron. Le candidat socialiste a appelé Jean-Luc Mélenchon et les communistes à "unir leurs forces aux (s)iennes". Une initiative qui a peu de chance d'aboutir.
Après l'annonce du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron, Benoît Hamon a tenté mercredi de reprendre la main. Il a fustigé le "jeu morbide" et la "vieille politique" de Manuel Valls. "Il n'y a plus ni excuse ni prétexte, les inspirateurs, les porte-parole et les théoriciens des décisions qui ont fait tant de mal à la gauche, sur la déchéance de nationalité ou la loi travail, ont trouvé refuge chez Emmanuel Macron", a-t-il encore souligné devant la presse, épinglant "le grand coup de plus" infligé à "la démocratie".
31 mars 2017 - Les Républicains lancent une nouvelle campagne anti-Macron :
A trois semaines du premier tour de la présidentielle, les Républicains lancent ce week-end une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux visant Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche.
Cette fois, Les Républicains (LR) ont encadré l'initiative. Ce week-end, le parti de François Fillon lance une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux visant Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche. Lancée jeudi soir, cette campagne souhaite mettre en avant les mots-clé #macrongirouette, #macronlhéritier et #macronitude. "La 'macronitude', cela fait référence à la 'bravitude' [un mot utilisée par Ségolène Royal lors de la campagne de 2007, NDLR]. C'est pour montrer le problème de solidité du candidat. Les autres sont là pour illustrer ses revirements successifs et le fait qu'il est le faux nez de François Hollande", décrypte dans Le Parisien de vendredi un cadre du parti.
1er avril 2017 - Quand Emmanuel Macron attaque François Fillon :
En meeting samedi à Marseille, Emmanuel Macron s'en est pris violemment à François Fillon dénonçant que le candidat des Républicains était en train de se retrancher «dans un clan» qui porte «le masque de la haine».
Après les coups, la riposte. Emmanuel Macron a répliqué samedi à de vives attaques de François Fillon, en accusant lors de son meeting à Marseille le candidat de la droite à la présidentielle de se retrancher dans un «clan» qui porte «le masque de la haine». Après une rencontre inattendue et très commentée avec le patron LR de la région PACA Christian Estrosi samedi matin, le candidat d'En Marche! à la présidentielle a ciblé en meeting un François Fillon qui n'a «plus de programme» et qui, «alors, invective les autres».
1er avril 2017 - Poutou rallie Macron, mais c'est une blague :
En ce jour de poisson d'avril, Philippe Poutou y est allé de sa petite blague. Sur Facebook, le candidat du NPA a publié un message affirmant qu'il ralliait Emmanuel Macron.
Quand on lit un papier le 1er avril, il faut faire attention à ne pas se faire avoir. Samedi, Philippe Poutou a lui aussi choisi de faire une blague. Sur sa page Facebook, le candidat du NPA à la présidentielle a publié un message intitulé "Pourquoi j'ai décidé de retirer ma candidature au profit de celle d'Emmanuel Macron". Tellement improbable qu'il aurait été bien difficile de la prendre au premier degré.
4 avril 2017 – Le retour des bisbilles internes au FN :
La semaine dernière, Marine le Pen avait qualifié sa nièce d'"assez raide", "inexpérimentée" et avait expliqué qu'elle ne comptait pas la prendre dans un éventuel gouvernement. Une sortie que Marion Maréchal-Le Pen avait peu goûté en privé, comme le racontait le JDD dimanche : "Ministre, je m'en fous, mais inexpérimentée, elle exagère. C'est dégueulasse, je fais le job". Au delà des mots, les désaccords sur le fond entre Marion Maréchal Le Pen et sa tante sont légion. Malgré la campagne présidentielle, la députée FN a continué à porter sa ligne. Au détriment de la cohérence de la campagne de Marine le Pen?
4 avril 2017 – Débat sur BFMTV : Poutou vise durement Fillon qui le menace de lui "foutre un procès" :
Lui, il n'a pas eu de "pudeur de gazelle". Philippe Poutou a attaqué durement lors du débat François Fillon et Marine le Pen sur les affaires. "François Fillon, plus on fouille plus on sent la corruption, la triche, ce sont des bonhommes qui nous expliquent qu'il faut la rigueur, l'austérité alors qu'ils piquent dans les caisses", a dénoncé Philippe Poutou. "Ensuite il y a aussi Mme Le Pen qui pique dans les caisses publiques. Pour quelqu'un d'anti-européen, ça ne la gêne pas de piquer dans les caisses de l'Europe", a poursuivi le candidat trotskiste.
5 avril 2017 - Mauvaise passe pour Marine Le Pen :
Marine Le Pen a pris des coups et est parue en retrait lors du débat des onze candidats. Et la situation autour de sa campagne ne s'arrange pas.
Toujours à touche-touche en tête des sondages avec Emmanuel Macron, Marine Le Pen est dans un moment difficile de sa campagne. A 18 jours du premier tour, elle a connu quelques déconvenues. Ne serait-ce que dans ce premier (et peut-être unique) débat avec les onze candidats mardi soir. Sur BFMTV et CNews, elle avait face à elle d'autres adversaires de l'Union européenne et de l'euro, d'autres anti-système, d'autres candidats voulant représenter le peuple, positions qu'elle comptait préempter dans sa campagne.
En plus de ses concurrents habituels, comme François Fillon et Emmanuel Macron, qui l'ont encore attaquée, elle a dû subir le feu nourri de Jean-Luc Mélenchon ("Vous ne servez à rien" suivi d'un "Fichez-nous la paix avec votre religion!") et de Benoît Hamon. Et des petits candidats donc. Dont François Asselineau par exemple. Le "candidat du Frexit" et de la fin de l'euro a pu montrer qu'il y avait plus radical qu'elle sur le sujet. Ainsi, le député FN du Gard Gilbert Collard a reconnu lui-même mercredi matin avoir été "frappé par la spontanéité du discours de ceux qu'on appelle les petits candidats".
6 avril 2017 - Fillon : "J'ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué les documents" :
François Fillon a prévenu jeudi qu'il avait "toutes les indications" qui lui permettront de poursuivre en justice "tous ceux qui sont à l'origine" de la révélation de l'affaire sur l'emploi présumé fictif de son épouse, mettant une nouvelle fois en cause François Hollande.
Ca viendra, le moment venu je poursuivrai tous ceux qui sont à l'origine de cette affaire", a affirmé jeudi François Fillon sur France Inter. Un peu plus loin dans l'émission, il a précisé : "Ils viennent d'un service de l'Etat. Ces documents ont été apportés au Canard". C'est François Hollande qui a déclenché l'affaire, lui demande-t-on. "Oui, bien sûr", a réaffirmé François Fillon.
6 avril 2017 - François Fillon enfariné avant son meeting à Strasbourg :
François Fillon a été "enfariné" à son arrivée à un meeting Les Républicains à Strasbourg. L'ancien Premier ministre, mis en examen notamment pour détournement de fonds publics et recel d'abus de biens sociaux dans l'enquête sur les emplois présumés fictifs de sa famille, s'est fait recouvrir de farine par un jeune se faisant passer pour un militant filloniste alors qu'il s'avançait vers la tribune. L'homme a rapidement été mis à l'écart du candidat.
8 avril 2017 - Un meeting de Le Pen en Corse perturbé par des gaz lacrymogènes :
Le meeting samedi de Marine Le Pen à Ajaccio, en Corse, a été perturbé par des gaz lacrymogènes dans la salle censée accueillir le discours. La candidate a décidé de changer de salle dans le Palais des congrès.
"A Francia fora!". "La France dehors" : voilà ce que des militants corses ont crié en plein meeting de Marine Le Pen, samedi après-midi à Ajaccio, après avoir dispersé du gaz lacrymogène dans la salle. La salle, justement, a été évacuée et le discours de la candidate à l'élection présidentielle sera finalement prononcé depuis une autre salle du Palais des congrès de la ville du sud de l'ile. Quelques personnes étaient en pleurs à cause du gaz lacrymogène, notamment des personnes âgées. D'autres toussaient.
9 avril 2017 - Benoît Hamon, deux semaines pour éviter la catastrophe :
Gardera-t-il le sourire jusqu'à la fin? A mesure que la campagne avance et se complique, Benoît Hamon ne se départit toujours pas de sa bonne humeur. "Rien n'est écrit à l'avance. Un électeur de gauche sur deux ne sait pas encore ce qu'il va faire", souligne-t-il. C'est à ça qu'il se raccroche. Et à quoi d'autre? "Il y a un fort décalage entre ce qu'on vit sur le terrain et les sondages", reconnaît un proche. Car c'est bien Jean-Luc Mélenchon qui a le vent dans le dos quand Hamon, lui, pointe désormais à moins de 10% dans les sondages. Un score qui serait, et de loin, le plus mauvais de l'histoire récente du PS.
Alors, Hamon s'imagine en "Sisyphe heureux". Chaque jour, comme ce héros grec, il repart, poussant devant lui son rocher, gravit une montagne dont il ne voit jamais le sommet. Samedi, dans une petite salle parisienne, il a présenté les propositions de son "conseil citoyen". Il défend désormais un budget participatif au niveau national et l'établissement d'un tel conseil citoyen auprès du président. Pas sûr que cela suffise à le relancer…
9 avril 2017 - Jean-Luc Mélenchon devant François Fillon pour la première fois :
Pour la première fois, Jean-Luc Mélenchon dépasse François Fillon dans les intentions de vote, selon un sondage Sofres pour LCI, le Figaro et RTL. Et passe donc en troisième position.
Jean-Luc Mélenchon bénéficie d'une forte poussée des intentions de vote en sa faveur, avec 18% des sondés prêts à voter pour lui, selon une étude Kantar Sofres Onepoint pour LCI, le Figaro et RTL. Le leader de la France insoumise se place donc en troisième position, derrière le duo formé par Emmanuel Macron et Marine Le Pen, donnés tous deux à 24%, malgré une baisse de deux points de pourcentage, depuis la mi-mars, pour ces deux candidats. François Fillon stagne à 17% des intentions de vote.
9 avril 2017 - Mais pourquoi Marine le Pen reparle-t-elle de Vichy?
Mais quelle mouche a donc piqué Marine Le Pen? Alors que depuis des années, elle tente de se démarquer de son père sur le sujet de la seconde guerre mondiale afin de parachever le processus de "dédiabolisation" du Front national, Marine Le Pen a remis le sujet sur la table dimanche. A la question : "Est-ce que Jacques Chirac a eu tort de prononcer sur discours sur le Vel d'Hiv'", Marine Le Pen répond : "Je pense que la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv [la rafle de Juifs étrangers par la police française après des négociations avec l'occupant nazi]". Et d'ajouter : "S'il y a des responsables, ce sont ceux qui étaient au pouvoir à l'époque. Ce n'est pas la France. La France a été malmenée dans les esprits depuis des années. On a montré à nos enfants qu'ils avaient toutes les raisons de la critiquer. De n'en voir que les aspects historiques les plus sombres. Je veux qu'ils soient à nouveau fiers de la France. Ce lien d'amour est fondamental."
10 avril 2017 - Quand Benoît Hamon fait déjà le bilan de sa campagne :
Benoît Hamon va-t-il finir en cinquième position à la présidentielle, comme l'indiquent les sondages d'intentions de vote? Le candidat socialiste semble parfois faire le bilan de sa campagne.
Lundi matin, le candidat Hamon a présenté ses six premiers mois à la tête de la France, en cas d'élection le 7 mai prochain. Pourtant, depuis quelques jours, le socialiste semble avoir tiré un trait sur ce scénario. Et même sur une éventuelle qualification au second tour, alors qu'il pointe désormais à la cinquième place des sondages d'intentions de vote. Dans ses discours, il parle parfois au passé et semble esquisser le bilan de sa campagne présidentielle. "On aurait pu rêver campagne plus facile à mener", a déclaré Benoît Hamon lundi sur RTL, en dénonçant le "poison permanent" des défections dans son propre camp.
"Ce n'est pas tant que moi je le gère mal, c'est que ce sont nos électeurs qui se disent 'finalement, à quoi bon regarder vers ces gens s'ils sont si déboussolant et déboussolés'?", a détaillé le vainqueur de la primaire de la gauche, bien loin de la dynamique enregistrée lors de cette séquence. Y croit-il encore? Benoît Hamon critique aussi le bilan d'un quinquennat qui ne l'a pas aidé : "Incontestablement, ça pèse."
11 avril 2017 - François Fillon ne "dira plus jamais un mot sur" les affaires :
Lundi, Mediapart révélait que François Fillon avait commencé à rémunérer sa femme Penelope comme assistante parlementaire dès 1982, et non seulement 1986, comme il l'a assuré. Et, mardi, le candidat a simplement refusé de réagir à cette nouvelle information. "Je n'alimenterai pas le feuilleton de la calomnie avec ces révélations successives, soigneusement distillées par des services de l'Etat qui maintenant remontent à 36 ans -à 36 ans-, à dix jours de l'élection", a répondu le candidat de la droite à la présidentielle, interrogé par France 2.
12 avril 2017 - A Pau, Bayrou en marche avant pour Macron :
François Bayrou et Emmanuel Macron ont fait salle comble à Pau lors d'une réunion publique qui a accueilli 5000 personnes.
François Bayrou a rendu un hommage appuyé à Emmanuel Macron, dont il a loué "l'audace", "la volonté" et les "grandes qualités humaines" mercredi en ouverture d'une réunion publique commune à Pau. Dans un Zénith plein à craquer de quelque 5.000 personnes, le président du Modem a encensé le candidat d'En Marche! à la présidentielle qu'il a rallié il y a sept semaines, après avoir lui-même longuement hésité à se lancer une nouvelle fois.
14 avril 2017 - Assistants FN : la justice demande au Parlement européen de lever l'immunité de Le Pen :
La justice française a demandé au Parlement européen la levée de l'immunité de Marine Le Pen visée par une enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires du Front national, a appris l'AFP vendredi de source judiciaire. Les juges d'instruction du pôle financier de Paris ont adressé des demandes de levée d'immunité parlementaire des eurodéputées Marine Le Pen et Marie-Christine Boutonnet qui ont été signées les 29 et 30 mars, a précisé cette source, qui confirmait une information d'Europe 1.
15 avril 2017 - Au Puy-en-Velay, François Fillon garde la foi :
Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a réitéré samedi sa conception du patriotisme et de l'identité française, au cours d'une visite lors du week-end pascal au Puy-en-Velay (Haute-Loire), haut lieu du catholicisme français.
"On n'ose plus prononcer, aujourd'hui, les mots d'identité, de France, de nation, de patrie, de racines et de culture. On est sommé de se faire discret. Eh bien non, ensemble, nous, nous prenons la parole. (...) Le patriotisme n'est pas un gros mot", a déclaré François Fillon lors d'un discours à quelques mètres de la cathédrale du Puy-en-Velay. "La France, c'est une certaine idée du monde, et pour le monde, c'est une façon qu'ont les hommes de la regarder et de la reconnaître, c’est finalement une voix singulière adressée à tous les peuples de l'univers", a lancé le candidat LR, dans un discours lyrique, pétri de références culturelles.
16 avril 2017 - A Toulouse, Mélenchon promet à Fillon une "veste électorale" :
Dimanche à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a promis à François Fillon "une veste électorale cousue-main", ironisant sur le fait que ce dernier "aime bien les beaux habits".
17 avril 2017 - Baromètre présidentielle :
Macron reprend la tête Marine Le Pen recule de 2 points dans le dernier baromètre de l’élection présidentielle Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud-Radio (réalisé par téléphone les 14 et 15 avril et publié en parallèle de l'enquête quotidienne «La Présidentielle en temps réel») et laisse la tête à Emmanuel Macron. François Fillon et Jean-Luc Mélenchon se rapprochent.
Quatre points séparent le premier du quatrième. Autant dire que la livraison du dernier baromètre de la présidentielle Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud-Radio reflète une incertitude inédite voire déroutante à quelques jours du premier tour. Ce baromètre est réalisé en parallèle du sondage quotidien «La Présidentielle en temps réel», avec une méthodologie différente.
19 avril 2017 - L'abstention, clé du premier tour?
L'abstention décidera-t-elle de l'issue du premier tour de l'élection présidentielle ? Selon le sondage quotidien réalisé par l'Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud-Radio, 28% des Français indiquent avoir l'intention de s'abstenir dimanche prochain. C'est le taux le plus bas depuis le 1er février, date de début de l'enquête. Depuis le 7 avril, l'indice d'abstention a reculé de 7 points. Mais le niveau est équivalent à celui du premier tour de la présidentielle de 2002 (28,40%), qui avait vu Jean-Marie Le Pen devancer Lionel Jospin pour se qualifier avec Jacques Chirac pour le second tour de l'élection.
20 avril 2017 - Attaque terroriste contre des policiers aux Champs Elysées :
Ces dernières années, les radicalisés agissant au nom du djihad ont multiplié les actions violentes à leur encontre des policiers et les militaires en France. Jeudi soir sur les Champs-Elysées, un homme a été abattu après avoir tué un policier lors d'une fusillade revendiquée par le Groupe Etat islamique.
23 avril 2017 - New York, Londres, Tunis... les Français de l'étranger se rendent massivement aux urnes :
De l'Europe au continent américain, les Français de l'étranger se sont massivement rendus aux urnes, à commencer par ceux vivant aux Etats-Unis, qui ont voté 24 heures avant la métropole pour le premier tour de la présidentielle, endeuillée par l'attentat des Champs-Elysées. Aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique du Sud, les centaines de milliers de ressortissants français étaient appelés aux urnes dès samedi, décalage horaire oblige, pour départager les onze candidats d'une élection dominée par l'indécision massive des électeurs. "C'est notre devoir de citoyen qu'on continue ici", estime Adrien Gontier, flanqué d'un béret noir, à la sortie de l'ambassade de France à Washington, transformée en bureau de vote.
23 avril 2017 - Ce sera un deuxième tour Macron-Le Pen :
Emmanuel Macron est arrivé en tête avec 23,75% des voix devant Marine Le Pen à 21,53%. Les candidats des deux grands partis de gouvernement PS et Républicains sont éliminés.
23 avril 2017 - Cartographie des votes Macron/Le Pen au 1er tour des élections présidentielles 2017
25 avril 2017 - Marine Le Pen tente d'attirer les électeurs de Mélenchon :
Marine Le Pen, en panne de ralliements au lendemain du premier tour, espère convaincre une bonne partie des sept millions d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon. La candidate d'extrême droite, que le représentant de la France insoumise n'a cessé de prendre pour cible durant la campagne, veut croire qu'elle peut attirer à elle une partie de cet électorat, dont un tiers à l'intention de voter blanc, de s'abstenir ou refuse de se prononcer sur son vote au second tour. Sur TF1 mardi soir, elle a donc dénoncé le projet d'Emmanuel Macron, qui doit à ses yeux être rejeté par les électeurs ayant choisi Jean-Luc Mélenchon.
«Le projet de monsieur Macron, c'est un projet fratricide car il vise à jeter les communautés les unes contre les autres, jeter les salariés les uns contre les autres et notamment avec la directive des travailleurs détachés», a-t-elle affirmé, invitée à dire ce qu'elle pouvait dire aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Marine Le Pen a lancé aux partisans de La France insoumise : «Est-ce que sérieusement vous envisagez de voter pour monsieur Macron qui a annoncé qu'il allait mener une guerre sociale éclair dès son élection par ordonnances?» «Il veut aussi lancer les entreprises les unes contre les autres», a-t-elle ajouté à propos de l'ancien ministre, qui représenterait, selon elle, la «France soumise».
26 avril 2017 - Sarkozy appelle à voter Macron au second tour :
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a appelé mercredi à voter Emmanuel Macron car "l'élection de Marine Le Pen et la mise en oeuvre de son projet entraîneraient des conséquences très graves pour notre pays et pour les Français", a-t-il déclaré mercredi sur Facebook. M. Sarkozy, qui a par ailleurs affirmé qu'il "n'avait pas l'intention de revenir sur son choix" de retrait de la vie politique, a appelé "tous les responsables de la droite et du centre au rassemblement". LR est traversé de fortes tensions depuis l'élimination de François Fillon au premier tour de l'élection présidentielle.
Il a tenu à préciser que son vote en faveur du candidat d'En Marche! et ancien ministre de l'Economie est "un choix de responsabilité qui ne vaut en aucun cas un soutien à son projet". La présence de la candidate du Front national au second tour de la présidentielle est "un séisme politique", a estimé M. Sarkozy. "Je regrette profondément ce résultat mais le choix des Français est souverain et doit être accepté comme tel", a ajouté l'ancien chef de l'Etat. "Au regard de la situation exceptionnelle à laquelle nous devons faire face, j'appelle tous les responsables de la droite et du centre au rassemblement des énergies, des talents et des compétences", a-t-il exhorté.
26 avril 2017 - Affiche pour le deuxième tour :
"Ensemble" pour Macron, comme Sarkozy et Chirac avant lui : Son slogan, "Ensemble, la France!", reprend la typographie de son mouvement, "En marche!", en plus de la ponctuation avec le point d'exclamation. "Ensemble", comme le proclamait Nicolas Sarkozy en 2007 et Jacques Chirac en 1988 et 2002. "Ensemble", c'est aussi la volonté de "rassemblement" formulée par Emmanuel Macron. L'affiche ne proclame toutefois plus "Macron président" comme le faisait son affiche de premier tour, ni ne le représente dans un environnement urbain, au milieu d'autres personnes.
26 avril 2017 – Affiche pour le deuxième tour de Marine Le Pen :
Son slogan, "Choisir la France", résume là aussi l'axe de campagne de la dirigeante d'extrême droite face à Emmanuel Macron : celle-ci assure en effet que ce second tour de la présidentielle est un "référendum pour ou contre la France", avec bien sûr, dans le rôle de celle qui l'a défend, elle-même. Marine Le Pen prétend ainsi incarner cette France, quand son adversaire porterait un autre projet. Dans son discours, cet angle revient : le candidat d'En marche! serait le représentant à la fois de "l'oligarchie" et de la "mondialisation".
26 avril 2017 - Visite surprise de Le Pen à Whirlpool pendant que Macron rencontrait des syndicalistes :
Marine Le Pen est arrivée mercredi à l'heure du déjeuner devant l'usine Whirlpool à Amiens, au moment même où son adversaire à la présidentielle Emmanuel Macron s'entretenait en ville avec des délégués syndicaux de l'entreprise, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. «Je suis là au côté de salariés, sur le parking, pas dans des restaurants amiénois», a déclaré à la presse la candidate, avant que des salariés fassent des selfies. «Evidemment que c'est un message», en pleine campagne, a-t-elle affirmé à l'AFP. Fière de son coup, elle s'est empressée de poster sur Twitter des photos de sa rencontre avec certains salariés.
26 avril 2017 - Macron promet aux salariés de Whirlpool de revenir "rendre compte" :
Emmanuel Macron s'est rendu sur le site Whirlpool d'Amiens mercredi après-midi, peu après la visite surprise de Marine Le Pen. Il a reçu un accueil houleux avant de dialoguer longuement avec des salariés, un peu à l'écart de l'essentiel de la meute des journalistes.
«La fermeture des frontières, c'est une promesse mensongère» a mis en garde Emmanuel Macron mercredi lors d'un vif échange avec des salariés de l'usine Whirpool à Amiens, promise à la fermeture en 2018. «La réponse n'est pas la suppression de la mondialisation, ni la suppression des frontières. Ne vous trompez pas de combat!», a dit le finaliste de la présidentielle à des salariés, lors d'une visite houleuse sur le site où sa rivale FN Marine Le Pen s'était rendue par surprise quelques heures plus tôt. Il leur a promis de revenir "rendre compte», qu'il soit élu le 7 mai ou non.
26 avril 2017 - A Arras, Macron s’attaque à la "vie de château de l’héritière" Le Pen :
Depuis dimanche soir et sa qualification au second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron était jugé un peu trop discret, laissant notamment Marine Le Pen prendre l’ascendant sur lui dans les médias. Mercredi, la candidate d’extrême droite a de nouveau réussi un brillant coup de communication en se rendant à l’usine Whirlpool d’Amiens au moment même où Emmanuel Macron y était. Visiblement remonté par cet épisode, Emmanuel Macron a enfoncé le clou à Arras, alors qu’il donnait un meeting devant 3000 personnes. Il s’en est pris à Marine Le Pen, dénonçant l’hypocrisie de celle qui «se prétend du peuple» et critique le système alors qu’elle «est l'héritière de ce système». «Elle est née dans un château et elle donne des leçons», a-t-il continué. Presque en transe, il a ajouté : «Elle est dans un parti qui refuse de se soumettre aux lois de la République. Dénoncez-le! Dites-le à ceux qui n’y croient plus! Le Front National a les pires pratiques de l’ancien régime».
27 avril 2017 - A Sarcelles, là où "Madame Le Pen ne peut pas venir", Macron fait un foot :
Emmanuel Macron est allé jeudi à la rencontre de militants associatifs de Sarcelles (Val-d'Oise). «Madame Le Pen, elle, ne peut pas venir dans un quartier comme celui-ci. Car qu'est ce qu'elle veut ? Elle veut qu'ils s'en aillent, elle veut séparer la France, la casser en deux», a affirmé le candidat d'En Marche!, chaleureusement accueilli. «Aujourd'hui il y a deux projets face à face: le projet de Marine Le Pen qui est celui d'une France refermée, fracturée, qui est celui de la trahison de la France», a poursuivi l'ancien ministre de l'Economie. «Et de l'autre côté vous avez le projet que je porte qui est le projet républicain, patriotique, qui vise avec toutes les difficultés que cela comporte, que je mesure pleinement, à réconcilier ces France», a-t-il insisté. «Car nous sommes tous et toutes Français et nous devons avec pragmatisme aider certains à réussir davantage, plus vite et plus fort et d'autres à 'recoller'. Mais on ne réussira que tous ensemble, c'est le vrai choix du dimanche 7 mai», lors du deuxième tour du scrutin.
27 avril 2017 - Emmanuel Macron veut "un cadre défini" pour la "Première dame" :
Invité sur le plateau de TF1 ce jeudi, le candidat d'En Marche Emmanuel Macron a expliqué vouloir donner une reconnaissance au rôle joué par la "Première dame" en France.
L'épouse d'Emmanuel Macron, Brigitte, aura "un rôle public" s'il parvient à l'Elysée pour "sortir d'une hypocrisie française", mais sans être "rémunérée par le contribuable", a expliqué le candidat d'En Marche! à la présidentielle jeudi soir sur TF1.
« Je ne vais pas vous le dire là parce que je ne suis pas président de la République. Il faut avoir à la fois cette dignité et cette humilité", a d'abord répondu M. Macron à une journaliste qui l'interrogeait sur comment il concevait le rôle de son épouse comme "première dame". "Je souhaite qu'un cadre soit défini et je demanderai qu'un travail soit conduit en la matière", a-t-il expliqué.
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