Valérie Trierweiler est en tournée de promotion outre-Manche. Avant deux interviews télévisées sur les chaînes de la BBC, elle s'est confiée dans le Times. "Il a fallu sept ans à Ségolène Royal pour lui pardonner. Peut-être qu'il me faudra moins de temps", y lâche-t-elle.
La BBC offre un moment de son antenne à Valérie Trierweiler ce week-end. Une interview de l'ex-Première dame française sera d'abord diffusée dans le « Andrew Marr Show » dimanche 23 novembre, sur BBC1. Puis lundi soir, un long entretien lui sera consacré dans le célèbre talk-show « Newsnight », le programme star de la BBC2. Cette dernière émission a d'ores et déjà été enregistrée et des "bandes-annonces" du programme devraient être diffusées dès samedi sur les chaînes publiques britanniques.
« Sans-dents » : Trierweiler assure avoir la preuve
A en croire L'Express.fr, deux moments "forts" risquent de faire du bruit du côté français de la Manche. Valérie Trierweiler retrace d'abord les jours passés à l'hôpital, juste après avoir appris la liaison de François Hollande et Julie Gayet dans « Closer ». Dans l'un des extraits diffusés, Kirsty Wark, la journaliste qui pilote Newsnight, résume cette partie de l'interview ainsi : elle demande s'il est habituel, en France, qu'un chef de l'Etat "drogue" sa compagne pour éviter qu'elle ne parle.
Autre temps fort, Kirsty Wark a longuement insisté sur les "sources" cités par Valérie Trierweiler, et notamment les SMS que François Hollande lui envoyait. L'ex-Première dame assure qu'elle a conservé tous les messages textes et répète qu'elle détient, entre autres, la preuve que le chef de l'Etat utilisait l'expression "sans-dents" pour désigner les plus modestes.
"Il a fallu sept ans à Royal pour lui pardonner. Peut-être qu'il me faudra moins de temps"
La tournée de promotion de Valérie Trierweiler passe aussi par le légendaire Times. Samedi 22 novembre, en une du quotidien britannique le plus vendu le week-end, la journaliste résume son livre, Merci pour ce moment, et analyse - à froid - sa rude rupture. "Une femme dédaignée est pire que l'enfer", résume-t-elle dans le journal. "Etes-vous marié? Est-ce que vous imaginez votre femme dans les bras d'un autre homme?", interroge encore l'ancienne Première dame.
Ses interlocuteurs du Times la décrivent amère et "encore amoureuse". "Tout ce que je dis (dans mon livre), c'est qu'il m'a séduite et apparemment je n'étais pas la seule", résume Valérie Trierweiler. Mais malgré les trahisons et les révélations, elle laisse entendre dans cette interview qu'elle laisse la porte ouverte au pardon : "Il a fallu sept ans à Ségolène Royal pour lui pardonner. Peut-être qu'il me faudra moins de temps."
Source : leJDD.fr 22-11-2014
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