Sur un certain nombre de sujets, parmi lesquels les grands réformes sociétales, François Hollande a contourné les questions des journalistes lors de la traditionnelle interview du 14-Juillet. Après avoir beaucoup promis, souvent sans tenir ses promesses, le Président de la République a choisi le « flou » !..
Répondre sans s'engager ni sur la forme, ni sur le fond. Lors de sa traditionnelle interview du 14 juillet, François Hollande est resté flou sur un certain nombre de sujets. A commencer par les grandes réformes sociétales qu'il avait promises pendant sa campagne. "Tout sera abordé avant l'élection présidentielle de 2017", s'est-il contenté de répondre. Reste à savoir ce que le Président entend par le fait d'"aborder" une question. "Avant, nous devons nous redresser économiquement, la priorité est de faire en sorte qu'il y ait moins de chômage", a-t-il ajouté, alors que sa promesse d'inverser la courbe du chômage ne s'est jamais concrétisée. Pas vraiment de calendrier ni d'engagement précis donc sur les réformes constitutionnelles (réforme du Conseil supérieur de la magistrature, suppression de la cour de Justice de la République)…
Le droit de vote des étrangers extra-communautaires aux élections locales? Il est pour. Mais François Hollande sait qu'il ne dispose pas de la majorité des 3/5e du Parlement, nécessaire pour modifier la Constitution. "Moi, je ne renonce pas à ce que des majorités se constituent", a-t-il ajouté sans plus de précisions sur les moyens d'y parvenir, à l'heure où la droite est vent debout contre la politique du gouvernement.
"Des centaines de milliers de Français" payeront moins d'impôts
Même sur la fiscalité, son sujet fétiche, François Hollande est resté très vague. Lui qui avait promis une baisse d'impôts en 2015 réitère son engagement : "Il y aura un effort en 2015 en faveur des classes moyennes. Il faut être prudent. On fera en sorte qu'il y ait plusieurs centaines de milliers de Français qui payent moins d'impôts." Mais aucun chiffre plus précis n'a été avancé.
Sur le travail du dimanche, François Hollande refuse de parler d'assouplissement de la législation en cours et répond : "Là aussi j'ai une démarche, si c'est possible on le fait. (…) Je ne veux pas de solution qui soit pour faire plaisir à telle ou telle catégorie. Il faut que ça crée de l'emploi." Quant à la transition énergétique, décrit par le Président lui-même comme l'un des "grands chantiers du quinquennat" et prévue pour le printemps 2015, François Hollande n'en a pas dit un mot.
Source : leJDD.fr 14-07-2014
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