Le président Barack Obama s'est engagé vendredi 19 décembre à ce que les Etats-Unis répliquent à la Corée du Nord qu'ils accusent d'être derrière une cyber-attaque géante contre le studio de cinéma Sony.
"Ils ont provoqué beaucoup de dégâts et nous répondrons. Nous répondrons de manière proportionnée et nous répondrons à un moment, à un endroit et d'une manière que nous choisirons." Barack Obama a été ferme à l'égard de la Corée du Nord, vendredi 19 décembre lors d'une conférence de presse à la Maison blanche. Comme le FBI un peu plus tôt avant lui, le président américain a accusé Pyongyang d'être à l'origine de la plus grave cyber-attaque jamais menée sur le territoire américain, ce que le régime communiste a nié.
Ce piratage informatique majeur contre le studio de cinéma Sony, révélé fin novembre, est à l'origine de l'annulation de la sortie en salles de « L'interview qui tue », comédie satirique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un. Barack Obama a à ce sujet estimé que Sony Pictures Entertainment (SPE) avait commis "une erreur" en prenant cette décision. "Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle un dictateur quelque part peut commencer à imposer une censure ici aux Etats-Unis", a martelé le président américain. Qui a par ailleurs exclu qu'un autre pays ait agi avec Pyongyang.
"Suffisamment de preuves"
Sony a été victime d'une attaque informatique d'envergure, revendiquée par le groupe de pirates informatiques GOP ("Guardians of Peace"), au cours de laquelle de grandes quantités de données ont été dérobées et certaines mises en ligne. Il avait reçu ensuite des menaces évoquant les attentats du 11-Septembre, qui l'ont poussé à annuler la sortie du film prévue le 25 décembre. La Corée du Nord, rapidement pointée du doigt, avait alors démenti toute implication dans ce piratage, tout en le qualifiant d'"acte légitime".
Le FBI a affirmé vendredi 19 décembre dans un communiqué avoir "suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen est responsable de ces actions", considérant qu'il s'agissait d'un "comportement inacceptable pour un Etat". Le conseiller politique de la Corée du Nord à l'ONU à New York, Kim Song, a rapidement réagi pour nier toute implication de Pyongyang. "Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker", a-t-il déclaré.
Source : leJDD.fr 19-12-2014
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