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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 11:00

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François Hollande a présenté jeudi 12 septembre au matin à l'Elysée un arsenal de «34 plans» visant à relancer une industrie française en berne. «Notre stratégie doit être résolument offensive», a lancé devant un parterre de professionnels celui qui veut faire entrer la France, cette «nation d'inventeurs», dans «la troisième révolution industrielle» et la hisser «au meilleur niveau de la compétition mondiale» d'ici dix ans.

 

Elaborés depuis un an au sein du ministère du Redressement productif d'Arnaud Montebourg avec le concours du cabinet de conseil McKinsey, ces projets sont censés permettre de préserver 479 000 emplois dans le secteur. Un petit pas en avant après la disparition de 750 000 emplois au cours la dernière décennie.

Adapter «l'usine du futur» aux nouveaux modes de vie

Le maître-mot de cette nouvelle stratégie, c'est l' «innovation», et l'objectif, créer «l'usine du futur», a déclaré le chef de l'Etat. La priorité sera donnée aux TGV, aux nanotechnologies, à la robotique, à la chimie verte, aux tissus intelligents ou encore aux objets connectés, pour booster trois secteurs : la transition énergétique et environnementale, la santé et le numérique.

«Les changements de mode de vie vont avoir des conséquences industrielles, en termes de produits et de créations d'emplois, si nous les exploitons», a justifié Arnaud Montebourg. Ce dernier avait déjà esquissé cette directive en lançant cet été, aux cotés des ministres de l'Economie numérique Fleur Pellerin et de la Recherche, Geneviève Fioraso, le projet «Innovation 2030», sorte de concours Lépine géant destiné à stimuler la créativité des industriels français. «La France doit relancer sa production, proposer de nouveaux objets», a insisté de son côté le président François Hollande.

Quelques exemples de «projets d'avenir»

- La voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km :

Conçue et fabriquée en France, elle devra être dotée de nouvelles technologies économes en carburant, de matériaux plus légers, et d'un moteur hybride. Le défi sera de ne pas faire augmenter son prix par rapport aux véhicules traditionnels. L'Etat compte sur les constructeurs français Renault et PSA, ainsi que sur les équipementiers Valeo, Faurecia, Plastic Omnium et Michelin pour élaborer cette voiture nouvelle génération.

- Les bornes électriques de recharge :

Le gouvernement veut couvrir l'ensemble du territoire d'un réseau complet de bornes de recharge pour tous les automobilistes roulant en voiture électrique. Le but est d'inciter les français à opter pour ce genre de véhicule, idéal pour n'importe quel personne effectuant moins de 65 km par jour et souhaitant réduire sa facture de carburant. EDF et les équipementiers Schneider et Legrand sont attendus au tournant.

- L'avion électrique :

Une nouvelle génération d'avion, d'hélicoptères et de moteurs, moins bruyants et moins polluants, doit voir le jour. Il existe déjà un prototype 100% électrique élaboré par EADS : l'E-Fan, un biplace de 9m50 adapté aux missions courtes, présenté au Bourget en juin dernier. Il doit être développé.

- Le TGV du futur :

Prévu pour 2018, il sera plus rapide (350 km/heure au lieu de 320), plus écolo (-20% à -30% d'énergie) et plus spacieux (jusqu'à 640 passagers au lieu de 209). Alstom et ses sous-traitants sont appelés à y travailler dès aujourd'hui.

- Le plan «industrie du bois» :

La France exporte bien son bois en tant que matière première, mais importe trop de produits finis, creusant le déficit commercial de la filière bois à -6 milliards d'euros par an. Dans les prochaines années, il faudra construire davantage d'immeubles en ossature de bois et valoriser les produits de l'industrie papetière (production d'énergie à partir de la biomasse constituée d'écorces, de liqueurs etc.).

L'Etat a déjà dégagé 3,5 milliards d'euros, le privé prendra le relais

Matignon évaluera l'état d'avancement des projets «tous les six mois». L'État interviendra également à travers la législation, l'allègement règlementaire, les moyens fiscaux, les commandes, mais aussi avec des financements publics comme le Plan d'investissements d'avenir. «Le Programme des investissements d'avenir ont d'ores et déjà dégagé 3,5 mds d'euros», a précisé François Hollande. L'investissement privé prendra le relais à un niveau supérieur. «Notre politique industrielle n'est ni libérale, ni dirigiste, ni rhénane, ni anglo-saxonne; elle est française et pragmatique», a conclu le président.

Le début de quinquennat a été marqué par de nombreux échecs industriels, de l'extinction des deux hauts-fourneaux de Florange (Lorraine) à la passe d'armes entre Montebourg et le patron américain de Titan qui a refusé de sauver le site des fabricants de pneus de Goodyear à Amiens (Somme), toujours menacé par un plan social massif (1173 salariés). Il était donc temps de reprendre la main et de faire de la relance de l'industrie «une cause nationale pour tous les Français», selon les mots du ministre du «Dressement reproductif», comme il se qualifie parfois lui-même. Selon lui, il n'est «pas certain que ces 34 plans industriels seront à coup sûr des tirs au but, mais si nous pouvions en marquer 20 à 25 dans les cinq à dix ans, nous saurons que la France se sera relevée».

 

Source : LeParisien.fr  12-09-2013

 

 

 

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