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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:00

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Le monde avait lundi 14 octobre les yeux rivés sur Washington où il restait quatre jours au président Barack Obama et aux élus du Congrès pour forger un compromis budgétaire et écarter la menace du premier défaut de paiement de l'histoire des Etats-Unis. Ce type de situation s’est déjà produit dans le passé et une solution a toujours été trouvée, même à la dernière minute. Cette fois-ci les interlocuteurs sont tellement crispés que l’issue est plus qu’incertaine.

Quatre jours. C'est le délai qu'il reste à Barack Obama et aux élus du Congrès pour forger un compromis budgétaire et écarter la menace du premier défaut de paiement de l'histoire des Etats-Unis. Au-delà de jeudi 17 octobre prochain, le Trésor américain a prévenu qu'il ne pourrait plus emprunter et risquait de ne pouvoir assurer tous ses paiements. Une loi d'une page, votée par le Congrès américain, suffirait à relever ce que les Américains appellent le "plafond de la dette". Une impasse serait "un coup de tonnerre sur les marchés", a averti lundi le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, reprenant les termes du Fonds monétaire international (FMI).

Un défaut, même partiel, de la première économie mondiale créerait un chaos international aux conséquences difficiles à prédire. De la Chine à l'Europe, des dirigeants consternés observent avec inquiétude le bras de fer américain. Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, a estimé dimanche 13 octobre dernier que les répercussions dépasseraient celles de la crise financière de 2008, lors d'un entretien sur la chaîne américaine NBC. L'OCDE prévoit de son côté que les pays développés replongeraient en récession en 2014.

Obama refuse de négocier "avec un pistolet sur la tempe"

Quatre jours avant le défaut de paiement, les marchés ont montré leur nervosité, les trois principales places européennes (Francfort, Londres, Paris) ouvrant lundi matin en baisse. Le sort du dollar, monnaie de réserve mondiale, et celui des bons du Trésor, placements réputés les plus sûrs de la planète, dépendent des discussions entre quelques hommes du Congrès, et plus particulièrement du Sénat, où des négociations pour l'instant infructueuses ont commencé samedi 12 octobre dernier entre républicains et démocrates. Tous conviennent qu'un défaut de paiement serait catastrophique. Mais les républicains veulent profiter de l'échéance pour engager des réformes budgétaires, en particulier du système de retraite (Social Security) et des programme d'assurance maladie publics pour les plus de 65 ans et les plus démunis (dont Medicare et Medicaid). Ces programmes consomment 43% du budget fédéral.

Quatre jours avant un possible échec politique sans précédent pour lui, Barack Obama refuse de négocier "avec un pistolet sur la tempe" et accuse ses adversaires d'irresponsabilité. Les républicains rétorquent que c'est grâce à une stratégie identique que Bill Clinton puis Barack Obama lui-même en 2011 durent accepter des compromis budgétaires. "Nos discussions ont été substantielles, et nous allons poursuivre ces discussions", a déclaré dimanche le sénateur démocrate Harry Reid, désigné négociateur en chef de son camp. "Je suis optimiste sur les chances d'une conclusion positive". Les élus tentent de résoudre deux problèmes en même temps: relever la limite de la dette, et adopter une loi de finances pour rouvrir les agences fédérales partiellement fermées depuis le 1er octobre, à cause de différends budgétaires.

Pourquoi le Sénat a-t-il soudain pris l'initiative? Les sénateurs républicains seraient consternés par le dialogue de sourds de leurs collègues de la Chambre, qui ne sont pas parvenus à un accord avec Barack Obama la semaine dernière malgré l'ouverture formelle de discussions. Mais dans tous les cas, la Chambre devra se prononcer sur un compromis sénatorial. "Ce qu'on enverra, si on envoie quelque chose, pourrait ne pas correspondre exactement à ce que la Chambre veut, et cela pourrait donc revenir", a expliqué le sénateur républicain Bob Corker.

 

Source : leJDD.fr  14-10-2013

 

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