Face aux inquiétudes quant à la sécurité des Jeux olympiques de Sotchi, Valérie Fourneyron (photo), la ministre des Sports, a fait savoir que la délégation française serait accompagnée par des membres du GIGN et du Raid.
Des Jeux olympiques décidément sous haute tension. Les sportifs français seront accompagnés par des membres des forces spéciales de la gendarmerie (GIGN) et de la police (Raid) pour assurer leur sécurité aux Jeux de Sotchi, qui débuteront le 7 février.
"Tout a été mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos sportifs et du public", a fait savoir la ministre des Sports, Valérie Fourneyron dans un entretien au quotidien « Le Parisien » jeudi 30 janvier, ajoutant que "la DGSE (sécurité extérieure) sera en lien avec les autorités russes".
Sotchi, cible des islamistes du Caucase russe
Ces 22e Jeux Olympiques d'hiver, qui se tiendront jusqu'au 23 février dans cette station balnéaire au bord de la mer Noire et des montagnes du Caucase, sont la cible d'islamistes. Dans une vidéo, diffusée cette semaine, des djihadistes du Caucase russe ont menacé de commettre des attentats pendant la compétition alimentant les craintes déjà nombreuses.
En décembre dernier, à Volograd dans le sud de la Russie, des attentats suicide avaient fait 34 morts. Jeudi 30 janvier, les services de sécurité russes ont d'ailleurs publié le nom des deux kamikazes à l'origine de ces attaques sanglantes. Selon le Comité national antiterroriste (NAK), ils s'appelaient Asker Samedov et Souleïman Magomedov et faisaient partie d'un groupe extrémiste du Daguestan, république instable du Caucase du Nord.
Un site jihadiste avait diffusé une vidéo non datée présentée comme le message d'adieu des deux kamikazes présumés, les présentant comme Souleïman et Abdourakhman. Dans cet enregistrement, les deux hommes évoquaient la préparation d'un "cadeau" pour Vladimir Poutine et les touristes de Sotchi. Les autorités russes ont également annoncé jeudi avoir arrêté deux suspects.
La cause homosexuelle au cœur du débat
Outre les mesures de sécurité sans précédent dans la ville hôte des JO, la polémique autour des lois anti-gays en Russie sera aussi sur le devant de la scène. A ce sujet, la ministre des Sports – qui sera sur place du 6 au 11 février - considère que les Jeux "doivent rester un grand évènement sportif" mais "il ne faut pas se priver de répéter nos messages de lutte contre les discriminations".
"On a toujours été attentifs au fait qu'on n'instrumentalise pas les sportifs et qu'on leur laisse leur liberté, a-t-elle encore expliqué. Si un athlète français veut s'exprimer sur la lutte contre les discriminations, qu'il le fasse dans le respect de la charte olympique".
Source : leJDD.fr 30-01-2014
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