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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:00

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Avant le milieu des années 50 Maserati est spécialisé dans la construction de petites voitures de sport équipées de modestes moteurs dont la cylindrée va de 1,5 litre sur la Maserati 150S à 3,0 litres sur la 300S. Ce sont d’exellentes voitures, performantes et fiables mais incapables de rivaliser avec les maitres des circuits automobiles que sont Ferrari, Aston Martin et surtout Jaguar. Aussi Maserati prend-t-il la décision de construire un nouveau moteur et un châssis capables d’être compétitifs vis-à-vis des « big-boys ».

Les ingénieurs de Maserati vont travailler simultanément sur deux moteurs différents : un six cylindres de 3,5 litres de cylindrée et un V8 de 4,5 litres. Le nouveau châssis est étudié pour recevoir indifféremment l’un ou l’autre des deux moteurs. Le premier moteur à voir le jour est le six cylindres et, avec un châssis renforcé, Maserati engage une voiture aux « Mille Miglia » de 1956. Une voiture qui ne brillera pas dans cette course : la puissance du moteur est insuffisante pour le poids élevé du châssis. Heureusement les derniers essais du V8 se terminent et une nouvelle Maserati est engagée au Grand Prix de Suède en 1956 afin de tester en vraie grandeur les possibilités du moteur.

Le moteur V8 à 90° dont la cylindrée est de 4478 cc est retravaillé dans les ateliers Maserati et, alimenté par quatre carburateurs Weber, sa puissance maxi passe de 385 à 400 cv à 7 000 t/mn et le couple maxi atteint 488 Nm à 5500 t/mn.  Ce qui fait de la Maserati 450 S équipée de ce moteur la voiture de sport la plus puissante des circuits.  

Carrossée entièrement en aluminium la Maserati 450 S ne pèse que 790 kg. Du coup il faut revoir le freinage  car la vitesse maxi dépasse les 320 km/heure !..

La nouvelle 450S fait ses débuts en course lors des « 1 000 km d’Argentine » en 1957. Au volant les deux pilotes de Grands Prix les plus performants du moment : Juan Manuel Fangio et Stirling Moss. Durant une bonne partie de la course, la 450S reste intouchable par les autres concurrents. Ce n’est que vers la fin que, sur une panne d’embrayage, la voiture est contrainte à l’abandon. A Sebring, en mars de la même année la 450S arrive en pleine forme et ses soucis de fiabilité semblent réglés. Aux mains de Juan Manuel Fangio et Jean Berha Maserati emporte sa première victoire.

 

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Deux mois plus tard c’est le départ des « Mille Miglia », l’une des plus prestigieuses compétitions automobiles de l’époque. Et la chance ne va pas sourire à Maserati : Jean Berha détruit sa 450S sur la route en se rendant au départ, quant à Moss il ne pourra parcourir que 10 miles sur les mille prévus après une rupture de sa pédale de frein !..D’autres ennuis mécaniques surviendront également lors des « 100 km du Nürburgring » et aux « 24 heures du Mans »

Ferrari cherche évidemment à capitaliser sur les ennuis mécaniques de son concurrent le plus sérieux. La bagarre est sévère au Grand Prix de Suède où, finalement, la Maserati 450S de Berha remporte la deuxième victoire de la saison. Une victoire qui maintient en couse Maserati pour le Championnat du Monde.

C’est au Grand Prix du Venezuela que les résultats de la saison vont se jouer. Trois voitures sont engagées par Maserati : deux 450S et une 300S. La 450S de Moss est rapidement mise hors course après un accrochage avec une AC Bristol. La seconde 450S prend feu lors de l’arrêt au stand pour remplissage de carburant. Moss et Berha sont tous les deux brulés mais la voiture repart tout de même. Shell est au volant et, dans une longue ligne droite, alors qu’il dépasse son coéquipier Bonnier sur la Maserati 300S les deux voitures entrent en collision et sont toutes deux détruites. Les espoirs de Maserati en Championnat du Monde s’envolent !. ;

Les nouvelles réglementations mises en place pour la saison 1958 rendent obsolète la Maserati 450S. Dix voitures auront été fabriquées et, celles qui sont encore en état de courir vont alors se diriger vers les Etats-Unis pour participer, avec succès souvent, à des courses sur circuits. Deux voitures furent équipées d’un moteur de 5,7 litres développant une puissance maxi de 526 cv.

 

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Je recommande à tous les passionnés de l'automobile et de son histoire les remarquables sites (en anglais) cités ci-dessous. Ils présentent, outre des commentaires et données techniques très complètes, de magnifiques photos sur la production automobile mondiale

ultimatecarpage.com

supercar.net

swisscarsighting.com

mais il y a aussi un site en Hongrois sur lequel il faut se contenter de regarder les photos :

autogaleria.hu

 

Vous pouvez retrouver d'autres véhicules,  tout aussi exceptionnels,  dans la rubrique "VOITURES DE   LEGENDE" de ce blog  ou en vous inscrivant à la Newsletter (voir ci-contre)

 

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