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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:00

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En près de dix huit mois le Président de la République et l’ensemble de son gouvernement auront réussi à inquiéter, voire mécontenter quasiment tout le monde. L'exécutif qui est adepte de la marche arrière en cas de trop forte contestation a, par ailleurs, rendu complètement inaudible la communication du gouvernement. On ne va bientôt se souvenir que des promesses qui ne sont pas tenues avec le grand rendez-vous de la fin d’année et l’inversion de la courbe du chômage !... Les reculades multiples ont laissé des traces. Retour sur les plus célèbres :

• Les salaires des patrons

«Une loi régulera, voire prohibera certaines pratiques qui nous semblent excessives», assure Pierre Moscovici en juillet 2012, reprenant l'une des promesses de campagne de François Hollande. Promesse bien imprudente car il est évident que l’Etat ne peut dicter sa loi au sein des entreprises privées .Dix mois plus tard, le ministre de l'Economie annonce dans « Les Echos » l'abandon d'un projet de loi spécifique sur la gouvernance d'entreprise. Il préfère s'en remettre au durcissement du code promis par le patronat. «J'ai choisi d'agir dans le dialogue», souligne alors le ministre, après une rencontre avec la présidente du Medef, Laurence Parisot, et le président de l'Association française des entreprises privées (Afep), Pierre Pringuet. Tout deux se sont engagés à recommander aux entreprises la pratique du «say on pay», qui permet aux actionnaires de se prononcer sur la politique de rémunération des dirigeants.

«Ce n'est pas une reculade, mais à l'évidence, on n'est pas au niveau que nous nous étions nous-mêmes fixés», regrette Jean-Christophe Cambadélis le 24 mai. Amer, le député socialiste de Paris tente de justifier le choix de Pierre Moscovici: «La crise est complexe. C'est très difficile de faire passer ce type de loi dans un moment où nous avons besoin de tous pour avancer». Et oui, c’est difficile !..

• Taxer les plus-values: la fronde des «pigeons»

En quelques jours seulement, fin septembre 2012, les entrepreneurs du groupe des «pigeons», obtiennent gain de cause de Bercy. Scandalisés par la nouvelle taxation des plus-values lors de la revente d'une entreprise, le groupe d'entrepreneurs et de créateurs de start-up a organisé une résistance inédite sur Internet, attirant dès la première semaine des milliers de soutiens, sur « Twitter » et sur « Facebook ». Tandis que les réseaux sociaux s'emballent, le collectif appelle à manifester devant l'Assemblée nationale. Pierre Moscovici décide de prendre les devants.

Finalement, les «pigeons» seront bien entendus: les créateurs d'entreprises bénéficieront du système actuel de prélèvement forfaitaire (19% +15,5% de prélèvements sociaux), soit environ 34,5% au total, loin des 60% redoutés.

«Il n'y a pas de recul, il y a une correction nécessaire», insiste aussitôt Jean-Marc Ayrault, évoquant «un correctif, à la marge». Face à des dirigeants de PME, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac admet quelques jours plus tard: «Sur les plus-values, nous avons probablement commis une erreur».

• La TVA sociale

«Je veux casser certaines rumeurs», explique Pierre Moscovici, le 23 septembre 2012 sur France 3. «Non, la TVA n'augmentera pas. La CSG n'augmentera pas, le livret A ne sera pas fiscalisé, les retraités ne seront pas davantage taxés».

Le 6 novembre, c'est le grand revirement. Pour financer un vaste crédit d'impôts de 20 milliards d'euros destiné à doper la compétitivité des entreprises, Jean-Marc Ayrault et François Hollande annoncent la mise en place de trois nouveaux taux de TVA.

«Le taux normal est actuellement de 19,6% en France et la France compte deux taux réduits de 5,5% et 7%. Les taux actuels seront remplacés par un triptyque plus lisible: 5, 10 et 20%», détaillent alors les services du premier ministre. Si le taux à 5,5% a finalement été maintenu par le Parlement, les deux autres entreront en vigueur le 1er janvier prochain.

Une hausse vivement critiquée par les chefs de grandes entreprises, comme Guillaume Pépy. Le PDG de la SNCF dénonçait encore il y a quelques jours «un impôt sur les billets de train » puisque ceux-ci vont être taxés de 3% supplémentaires !...

• Le droit de vote des étrangers

François Hollande soutient-il vraiment l'engagement numéro 50 de sa campagne? Réclamé à cor et à cri par les militants PS, l'examen du droit de vote des étrangers a été repoussé à l'après-municipales par le président de la République. Un «joli coup» tactique, salué par plusieurs responsables socialistes. «Hollande purge le dossier, tout en donnant des gages à la gauche morale», décrypte le député maire d'Argenteuil Philippe Doucet en mai 2013.

Repousser le projet de loi après les municipales permet d'éviter le procès en trahison, tout en rassurant sa majorité et son électorat et en évitant les critiques d'instrumentalisation de la droite. Selon les calculs, il manquerait une cinquantaine de voix au PS pour faire adopter sa proposition au Congrès, qui nécessite une majorité des trois cinquièmes. «Hollande va renvoyer la patate chaude aux centristes. Au final, on se prendra une claque au Parlement. Et ce sera fini», confie un député PS.

 

A quand la prochaine reculade ? Les paris sont ouverts. Pour ce qui me concerne je trouve que Pierre Moscovici a été très imprudent ce dimanche 27 octobre de réaffirmer avec force que l’Ecotaxe sera mise en place, comme prévu, le 1er janvier 2014. Il risque fort d’être encore désavoué dans les prochaines semaines !..

 

 

 

 

 

 

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