Jean-Yves Le Drian (photo) a annoncé mardi 26 novembre sur Europe 1 le déploiement d'environ "un millier de soldats" français en Centrafrique pour une durée de l'ordre de six mois, afin de rétablir l'ordre en appui d'une force africaine.
Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye avait déjà évoqué, à demi mot lundi 25 novembre dernier au soir, l'envoi quasi-certain d'un nouveau contingent de soldats français. Jean-Yves Le Drian l'a confirmé mardi matin sur Europe 1 : environ "un millier de soldats" français seront déployés en Centrafrique pour une durée de l'ordre de six mois, afin de rétablir l'ordre en appui d'une force africaine.
"La France appuiera cette mission africaine, de l'ordre d'un millier de soldats", a ainsi déclaré le ministre de la Défense sur Europe 1, qui a ajouté : "Nous le ferons en appui et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali, et pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près."
Une résolution de l'ONU votée la semaine prochaine
Avant cette annonce, la France a soumis lundi 25 novembre au soir à ses partenaires du Conseil de sécurité un projet de résolution visant à renforcer la force panafricaine présente en Centrafrique (Misca), avec la perspective éventuelle de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix. La résolution, dont l'AFP a obtenu copie, est placée sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU, qui prévoit le recours à la force. Elle autorise la Misca de se déployer "pour une période initiale de six mois". Selon l'ambassadeur français Gérard Araud, cette résolution pourrait être adoptée la semaine prochaine.
La force panafricaine, baptisé Misca, doit compter 3.600 hommes mais elle peine à atteindre son effectif plein et manque de moyens. D'où la décision de la France d'envoyer des soldats supplémentaires.
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