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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 07:00

 

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Dans un communiqué publié mercredi  9 septembre à l'issue du conseil des ministres, Nicolas Sarkozy s'est déclaré "attentif"à la mobilisation contre le projet de réforme des retraites. Si le chef de l'Etat a annoncé des aménagements au texte concernant les carrières longues ou la pénibilité, il est en revanche resté inflexible sur l'augmentation de la durée de cotisation ou de l'âge de départ à la retraite. Il n'a pas donné non plus l'impression qu'il souhaitait prolonger la négociation comme le demandaient les partis de gauche et les principaux syndicats. Dans l'après-midi, les syndicats se réunissent pour décider des suites à donner au mouvement. Une nouvelle journée de manifestations parait très probable. Quant au PS, il entend bien combattre pied à pied le projet gouvernemental au Parlement.

 

 

 

"Il n'est pas question de laisser quiconque dénaturer la réforme." Si Nicolas Sarkozy s'est plié à un nouvel exercice de pédagogie sur les retraites, il est resté ferme sur le cœur du projet gouvernemental: malgré la pression de la rue et de l'opposition politique, hors de question pour le pouvoir de céder sur l'augmentation progressive de la durée de cotisation ou sur la hausse de l'âge légal du départ à la retraite de 60 à 62 ans. Dans un communiqué publié mercredi à l'issue du conseil des ministres, le chef de l'Etat a jugé "normal" le fait que la réforme des retraites "suscite des inquiétudes et des mobilisations importantes". "Je suis attentif aux préoccupations qui sont ainsi exprimées", a-t-il ajouté. Pour autant, et alors que plus de deux millions de personnes, selon les syndicats, ont défilé dans les rues du pays mardi, le président de la République s'est également déclaré "attentif à la gêne que (la grève) représente pour les usagers des services publics".

 

Sur le fond, et comme annoncé par Claude Guéant dès le week-end dernier, Nicolas Sarkozy a confirmé que le projet de réforme des retraites serait amendé. Deux pistes majeures sont ainsi privilégiées: l'une concerne le dispositif de carrières longues, qui sera "maintenu et élargi".L'autre, la pénibilité. Sur ce point, Nicolas Sarkozy souhaite que le taux d'incapacité de travail - fixé à 20% dans la réforme - soit abaissé à 10% afin que le travailleur concerné puisse conserver le bénéfice de la retraite à 60 ans. En outre, et entre autres aménagements exposés, le chef de l'Etat veut que les entreprises "s’engagent dans des négociations pour proposer à leurs salariés exposés à des facteurs de pénibilité un aménagement de la fin de leur carrière". Une "réforme de la médecine du travail", afin de "prévenir"la pénibilité, est également à l'étude. Plus globalement, le chef l'Etat a, dans son message, renouvelé toute sa confiance à Eric Woerth, chargé de défendre la réforme au Parlement et d'y présenter, "dans les meilleurs délais", "les amendements du gouvernement".

 

Quelle sera la réponse des syndicats et de l’opposition ?

 

Le nouveau plan de bataille élyséen exposé, il appartient désormais aux syndicats d'y apporter leur réponse. Selon toute logique, les annonces faites mercredi matin ne devraient pas être en mesure de calmer leur courroux. Requinqués par la vaste mobilisation de mardi, les principaux leaders syndicaux du pays doivent arrêter leur stratégie pour les jours et les semaines à venir au cours d'une réunion devant se tenir dans l'après-midi. Invité sur France Info en début de journée, Jean-Claude Mailly, le leader de Force ouvrière (FO) a déclaré ne pas "se faire d'illusions" sur un spectaculaire revirement du gouvernement. "Je ne vois pas comment on peut échapper à une autre journée (de grève)", a-t-il ajouté. "On démarre avec une mobilisation forte, un rapport de force élevé qui donne des responsabilités aux organisations syndicales, c'est une espèce de mandat que vous donnent près de 3 millions de personnes, ils nous demandent non pas de céder mais de tenir."

 

Du côté du Parti socialiste, la bataille contre la réforme doit être menée sur le front politique, a rappelé Martine Aubry. Invitée sur France 2 mercredi matin, la première secrétaire du PS a jugé "qu'il y a une autre façon de traiter le problème des retraites, c'est ce que nous allons dire et c'est pourquoi il faudrait reprendre tout à zéro". Réclamant, sans aucune chance d'être entendue, un "arrêt"du débat parlementaire, la maire de Lille promet la déclinaison du "contre-projet"socialiste dans l'Hémicycle. "Nous continuerons à faire (...) nos propres propositions pour montrer aux Français que bien sûr il faut une réforme, bien sûr il faut prendre en compte l'allongement de la durée de vie mais il faut le faire de manière juste", a-t-elle martelé. Dans la rue ou au Parlement, le combat semble donc loin d'être terminé.

 

 

Source : lejdd.fr  08-09-2010           

 

 

 

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