Les leaders français et américain de la communication, Publicis et Omnicom, ont annoncé dimanche 28 juillet dernier leur volonté de fusionner pour devenir le leader mondial de la communication. Objectif prioritaire : faire face aux prétentions des géants de l'économie numérique et en tout premier lieu Google !...
"Du pain, du vin, du Boursin", "c'est Shell que j'aime", ou encore "André : un chausseur sachant chausser", ont fait la réputation de Publicis et de son créateur Marcel Bleustein-Blanchet. Depuis, la société française s'est transformée en géant mondial de la pub et, sous la houlette de son président Maurice Lévy, va même devenir un mastodonte mondial. En effet, Publicis a dévoilé dimanche 27 juillet dernier son projet de fusion avec le groupe américain Omnicom. La nouvelle structure s'octroiera le statut de leader mondial, loin devant son unique concurrent, le Britannique WPP, l'actuel n°1.
Fondé en 1926 à Paris par Marcel Bleustein-Blanchet, Publicis compte près de 58.000 collaborateurs dans 108 pays et a réalisé l'an dernier un bénéfice net de 737 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 6,6 milliards d'euros (8,8 milliards de dollars). Il se présente comme le troisième groupe mondial de communication, numéro deux en conseil et achat média, et numéro un "en communication digitale et dans la santé". Publicis est coté à Paris et son cours de Bourse le valorisait à 12,5 milliards d'euros vendredi 26 juillet en clôture (16,6 milliards de dollars).
Faire le poids face à Google
Son nouveau partenaire, Omnicom, qui emploie 71.000 personnes dans le monde, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 14,2 milliards de dollars et un bénéfice net d'un milliard. Coté à Wall Street, le groupe pesait vendredi 16,7 milliards de dollars. Ensemble, les deux groupes, qui veulent s'unir sous le nom de Publicis Omnicom Group et se baser juridiquement aux Pays-Bas, représentent une valeur boursière combinée d'environ 35 milliards de dollars (26,5 milliards d'euros).
Cela est peu face aux 400 milliards de dollars d'Apple et aux 294 milliards d'euros de Google. Car la méga-fusion de Publicis et Omnicom n'a pas pour premier objectif de supplanter WPP. Maurice Lévy estime en effet que la vraie concurrence vient des géants du numérique qui, de plus en plus, développe leurs filières de communication. Google contrôle ainsi près de la moitié du marché de la publicité en ligne. Publicis et Omnicom comptent donc peser de tout leur poids pour rester dans la course.
Source : leJDD.fr 28-07-2013
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