D'intenses bombardements ont visé des bastions rebelles situés dans la banlieue de Damas. Selon les rebelles, le bilan est de 1.300 morts et l'armée a utilisé des armes chimiques. Ce que dément formellement le régime de Bachar el-Assad. L'opposition mais aussi des pays occidentaux demandent une réunion de l'ONU et une enquête des inspecteurs des Nations unies sur place.
L'armée syrienne a bombardé mercredi 21 août à plusieurs reprises des bastions rebelles situés dans la banlieue de Damas. Selon des rebelles, le régime de Bachar el-Assad a fait usage d'armes chimiques. L'opposition estime que les attaques ont fait 1.300 morts, quand l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avance, lui, le bilan de cent victimes, sans se prononcer sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques.
L'agence de presse officielle Sana dément de son côté tout recours à l'arme chimique. "Il s'agit d'une tentative pour empêcher la commission d'enquête de l'ONU sur les armes chimiques de mener à bien sa mission", écrit l'agence.
Le chef de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba, demande une réunion urgente du Conseil de sécurité sur ce "massacre" commis dans la région de Damas. La Ligue arabe appelle l'ONU à se rendre "immédiatement" sur les lieux de l'attaque. Une demande partagée par François Hollande lors du Conseil des ministres, selon la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Londres entend également "évoquer devant le Conseil de sécurité de l'ONU" ces faits. Des inspecteurs des Nations unies sont arrivés en Syrie afin de déterminer si le régime a utilisé des armes chimiques, comme l'ont révélé plusieurs médias.
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