Dimanche 11 mars à Villepinte, Nicolas Sarkozy a axé son discours sur l'Europe qui, selon lui, doit protéger la France. Pour ce faire, le président a annoncé plusieurs mesures et a fustigé la position des socialistes sur ce thème.
Pour mieux protéger la France, la solution s'appelle l'Europe. Tel était le discours de Nicolas Sarkozy dimanche 11 mars, lors de son meeting géant à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Le continent "ne doit plus être une menace" mais la solution, a affirmé le chef de l'État. "Je ne fais pas de différence entre l'Europe et la France", a-t-il ajouté.
Le président de la République a ainsi fait plusieurs promesses sur ce thème, devant plus de 50.000 personnes venues l'écouter - 70.000 selon l'UMP. Il a estimé que les accords de Schengen devaient être "révisés". "Il faut mettre en œuvre pour Schengen une réforme aussi structurelle que celle que nous venons de mettre en œuvre pour l'euro", a lancé le candidat de l'UMP. Nicolas Sarkozy a également menacé de "suspendre la participation" de la France si un "gouvernement politique de Schengen" n'était pas mis en place "dans les douze mois".
"Il fallait sauver l'Euro et sauver l'Europe. Nous l'avons fait"
Nicolas Sarkozy a également pointé la faiblesse des frontières de l'UE et souhaite un meilleur contrôle de l'immigration. Il a ainsi plaidé pour "des instruments de gestion des crises qui permettent d'assister les pays confrontés à des circonstances exceptionnelles et un front commun dans la lutte contre l'immigration clandestine". "Comme pour l'économie, il faut une convergence renforcée en matière de droit des étrangers et de droit d'asile", a souligné le président. "Il y a urgence car il n'est pas question que nous acceptions de subir les insuffisances de contrôle aux frontières extérieures de l'Europe", a-t-il ainsi déclaré. Et de mettre en garde : "Si l'Europe ne maîtrise pas les entrées sur son territoire, elle ne pourra plus accueillir dignement ceux qui arrivent".
"Il fallait sauver l'Euro et sauver l'Europe", a rappelé le candidat, revenant sur son action ces cinq dernières années. Il a estimé qu'il avait mené à bien cette mission : "Nous l'avons fait. C'est un immense soulagement et une grande victoire". Et a dénoncé la position des socialistes, "ceux qui au nom d'intérêts partisans n'ont pas eu le courage de voter en faveur du nouveau Traité Européen". "Refusent-ils toujours les choix de la France au seul motif qu'il leur faudrait être contre le président de la République?", a-t-il dit, en allusion au Mécanisme européen de stabilité (MES) sur lequel les socialistes se sont abstenus au Parlement. Et Nicolas Sarkozy d'asséner encore : "renier à ce point son idéal européen, c'est juste indigne!"
Source : leJDD.fr 11-03-2012
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