OLIVIER BESANCENOT : « LE FRONT DE GAUCHE N’EST NI DANS LE GOUVERNEMENT NI DANS L’OPPOSITION » !....
Après les résultats désastreux obtenus lors de l’élection présidentielle, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a besoin de se faire entendre pour exister. Et c’est Olivier Besancenot qui s’y colle.. Lors d'une conférence du NPA samedi 7 juillet à Nanterre, l'ancien candidat à la présidentielle s'est montré critique envers le positionnement du Front de gauche. "On nous explique que c'est un peu le 'ni-ni, on n'est ni au gouvernement, ni dans l'opposition'", a-t-il lancé.
Il ne dénonce pas le "ni-ni" de l'UMP mais celui du Front de gauche. Lors d'une conférence nationale du Nouveau parti anticapitaliste qui se tient samedi 7 juillet et dimanche 8 à huis clos à Nanterre, Olivier Besancenot a critiqué le positionnement politique du Front du Gauche, qui a attiré ces derniers mois plusieurs membres du NPA. "Nous, on est dans l'opposition, à la gauche du gouvernement, et on l'assume", a-t-il asséné. Et de poursuivre : "Aujourd'hui la direction du Front de gauche tient un discours un peu plus ambigu (...) On nous explique que c'est un peu le 'ni-ni, on n'est ni au gouvernement, ni dans l'opposition'. Et pour nous, ça n'est pas le bon positionnement pour préparer les ripostes de demain".
"On est dans des basses eaux, on l'assume"
Une critique qui ne l'a toutefois pas empêché d'appeler le Front de Gauche mais aussi Lutte Ouvrière, à former un front unitaire "qui lutte concrètement contre l'austérité" et contre le Pacte européen de stabilité budgétaire. "On est dans des basses eaux, on l'assume. On est en difficulté, on l'assume aussi. Mais on est là, toujours et bien là, y compris du point de vue des mobilisations", a-t-il assuré.
Durant cette réunion, le départ du parti du courant "Gauche anticapitaliste", mené notamment par Pierre-François Grond, ancien bras droit d'Olivier Besancenot, doit aussi être officialisé. Interrogé sur Europe 1, l'ex-candidat aux présidentielles de 2002 et 2007, a assuré que ces départs ne compromettaient pas l'avenir de sa formation. "C'est le dénouement d'une crise qui nous travaillait depuis des mois, avec le départ déjà annoncé d'une partie de notre organisation au Front de gauche", a déclaré Olivier Besancenot.
A la dernière élection présidentielle, le NPA, qui avait pour candidat Philippe Poutou, n'a remporté qu'1,15% des voix, loin des 4,08% obtenus par Olivier Besancenot en 2007.
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