Les leaders des "chemises rouges" thaïlandais ont déclaré mardi 4 mai qu'ils acceptaient le plan de sortie de crise présenté par le premier ministre, Abhisit Vejjajiva. Des élections devraient avoir lieu le 14 novembre.
"La réconciliation est bonne pour tout le monde", avait auparavant déclaré l'ex-premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, et figure de proue des "chemises rouges" qui bloquent une partie de Bangkok depuis mi-mars. Ses partisans réclament son retour et la démission de l'actuel premier ministre.
Le magnat des télécommunications, icône de nombreuses "chemises rouges", s'est entretenu par téléphone avec le parti de ses alliés au Parlement, le Puea Thai. "Demain est un jour de bon augure, le jour du couronnement. Je crois que nous devrions commencer à faire de bonnes choses", a-t-il ajouté en référence à l'anniversaire mercredi du couronnement du roi Bhumibol Adulyadej, figure immensément révérée en Thaïlande.
Questionné sur ce plan de sortie de crise, Thaksin a cependant indiqué n'être qu'un "observateur". "Accepter ou non relève d'une décision des rouges", a-t-il insisté.
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