A l'issue d'un repas avec une poignée de fidèles, dont le quotidien "Libération" raconte les détails, Dominique Strauss-Kahn semble prêt à se lancer dans la bataille de la présidentielle de 2012. Sa «réflexion n'est pas achevée, mais elle a commencé», a-t-il confié aux convives.

Si rien n'est donc encore définitivement tranché, ce repas semble en tout cas marquer un tournant, un vrai changement dans l'attitude du président du Fonds monétaire international (FMI). Jusqu'ici très discret et surtout refusant tout commentaire sur son éventuelle candidature à la future primaire socialiste, il semble cette fois décidé à montrer, à son proche entourage du moins, qu'il est prêt. Mais il n'est toujours pas question de propager officiellement la nouvelle. L'ancien ministre des Finances l'aurait déclaré d'emblée, selon Libé : «Je ne veux pas que cette réunion soit rendue publique.»

«Il sera candidat»

Officiellement cette fois, il était question lors de ce dîner non plus de discussion sur la crise internationale comme c'était le cas lors de ses passages à Paris, mais bien de balayer les grandes questions de la politique hexagonale. Ce qui mène l'un des convives à conclure sans hésitation : «Il sera candidat.»

Flatté par les sondages, populaire dans l'opinion publique et chez les sympathisants socialistes, DSK fait figure à gauche de candidat évident pour beaucoup. L'intéressé ne devrait pas prendre sa décision avant la fin de l'année et annoncerait la couleur à la mi-2011. Reste à savoir d'ici là comment il se positionnera face à la patronne du PS, Martine Aubry, avec laquelle, le président du FMI dit vouloir éviter tout affrontement direct.

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