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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 07:00

 

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Décidément, le budget 2011 est bien difficile à mettre sur pied. D’autant que le gouvernement, qui a vraiment peur de l’erreur en ces temps difficiles, ramène la prévision de croissance à 2 % du PIB au lieu des 2,5 % initialement prévus. Baisse de la croissance, donc baisse des recettes fiscales et, on s’y attendait, diminution des dépenses du pays. Nicolas Sarkozy, François Fillon, Christine Lagarde et François Baroin ont arrêté les grandes lignes du très sensible budget de l'Etat pour 2011. En réunion de pré-rentrée au fort de Brégançon vendredi midi, l'exécutif a décidé de sacrifier 10 milliards d'euros de niches fiscales et sociales, comme convenu.

 

 

Le gouvernement veut en garder des marges de manoeuvre. Lors d'une réunion vendredi  20 août  au Fort de Brégançon (Var) entre Nicolas Sarkozy, François Fillon, Christine Lagarde et François Baroin, l'exécutif a dessiné les grandes lignes du budget pour 2011, qui sera débattu à l'automne au Parlement. Et -c'est presque une surprise-, ce projet se fonde sur une prévision de croissance pour l'an prochain établie à 2% du PIB, contre les 2,5% évoqués jusqu'alors, selon un communiqué des services du président. La semaine dernière, les chiffres du deuxième trimestre publiés par l'Insee avait redonné du baume au cœur du gouvernement : 0,6% de croissance entre mars et juillet, et vraisemblablement plus de 1,4% cette année, selon l'Elysée. Les commentateurs avaient même dit que les prévisions pour 2011 semblaient parfaitement raisonnables

 

Mais les mises en gardes sont nombreuses: pour l'agence de notation Moody's, la France n'a jamais été si près de perdre sa note AAA et donc de sa crédibilité auprès des investisseurs; les experts assurent que la situation économique restera terne l'année prochaine. Alors, à Brégançon, il a été décidé d'être plus raisonnable et d'être en "cohérence avec les prévisions de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)", affirme l'Elysée.  Une manière de rassurer aussi les redoutables agences de notation…

 

Si la croissance est moindre, les rentrées fiscales le seront également. Comment, dès lors, tenir les engagements de réduction du déficit public annoncés au printemps (ramener le déficit de 8% cette année à 6% l'année prochaine puis 3% en 2013), sans augmenter les impôts comme l'exige Nicolas Sarkozy? "En réduisant en priorité la dépense publique", répond l'exécutif, qui jure que "ni l'impôt sur le revenu, ni la TVA, ni l'impôt sur les sociétés ne seront augmentés". Première cible, comme promis, les niches fiscales et sociales. Jusqu'à cette réunion de pré-rentrée, une fourchette de réduction de ces avantages allant de 8,5 à10 milliards d'euros était évoquée. Le gouvernement et le président se sont mis d'accord sur la limite haute: 10 milliards de niches seront rabotés dès cet automne, poursuit le communiqué. Dans la ligne de mire des autorités: les niches favorisant l'épargne salariale, l'assurance vie ou l'épargne retraite, toutes trois épinglées -fort à propos- par un rapport de l'Inspection générale des finances cette semaine.  De quoi inquiéter passablement les ménages qui voient finalement leur  pouvoir d’achat rogné par tous les bouts et pour qui les promesses réitérées de ne pas augmenter les impôts sont de la simple communication !..

 

 

 

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