Pour la seconde fois de son mandat, Barack Obama a posé le pied en Afghanistan, vendredi 3 décembre. L'occasion pour le président américain de faire part de "progrès très importants" dans la lutte contre les taliban aux 4.000 GI's de la base de Bagram, près de Kaboul, mais également de s'entretenir avec le président du pays, Hamid Karzaï.
C'était une visite surprise et surtout hautement symbolique. Entre les fêtes de Thanksgiving et Noël, Barack Obama, blouson de cuir sur les épaules, a passé un bref moment, vendredi, sur la base aérienne de Bagram, en Afghanistan. Accueilli à sa descente d'avion par le général David Petraeus, commandant des forces américaines et de l'Otan dans le pays, le président américain s'est adressé aux 4.000 Gi's de la base située non loin de la capitale Kaboul, avant de visiter un hôpital de campagne pour y remettre des médailles à des soldats blessés. Parlant de "progrès très importants" depuis l'envoi de renforts décidé en 2009, le locataire de la Maison blanche a déclaré qu'"aujourd'hui, nous pouvons être fiers du fait qu'il y a moins de zones contrôlées par les taliban".
En Afghanistan pour la seconde fois depuis le début de son mandat, Barack Obama a également tenu à marquer les esprits, lui qui doit présenter la révision de la stratégie américaine le 13 décembre prochain. Ce plan prévoit d'amorcer le retrait des troupes dès l'année prochaine, avant la délégation des tâches de sécurité aux forces afghanes prévue d'ici à 2014, conformément aux dispositions adoptées lors du récent sommet de l'Otan, à Lisbonne. Un calendrier vivement critiquée par ses adversaires républicains qui accusent Barack Obama d'enhardir la rébellion talibane en annonçant si tôt à l'avance l'échéance de juillet 2011. Pour rappel, quelque 1.400 militaires américains ont été tués au combat depuis l'intervention des alliés en Afghanistan en octobre 2001.
Enfin, sur fond de "scandale WikiLeaks", le président américain comptait arrondir les angles avec le président Hamid Karzaï, peu ménagé par les fameux câbles diplomatiques mis au jour par le site dirigé par Julian Assange. Mais, alors qu'un bref trajet à Kaboul était prévu, le leader américain a dû renoncer à son projet en raison de mauvaises conditions climatiques. Les deux dirigeants ont toutefois pu s'entretenir au téléphone, sans que rien ne filtre de leur conversation. Avant de reprendre la direction de Washington, le président américain a également discuté avec Karl Eikenberry, ambassadeur américain en Afghanistan. Le tout en quatre heures chrono.
Source : lejdd.fr 04-12-2010
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