François Fillon a présenté mercredi 26 septembre son projet de "rassemblement" pour l'UMP. Le candidat à la présidence du parti souhaite établir trois "pactes" (industriel, national et européen) et la création de trois règles d'or.
La preuve par trois. François Fillon a présenté mercredi 26 septembre au matin à la presse son projet de "rassemblement" pour l'UMP, qu'il propose d'appliquer s'il sort vainqueur du congrès de novembre. L'ex-Premier ministre l'articule autour de trois "pactes" et de trois "règles d'or", a-t-il expliqué devant la presse, au cours d'une réunion dans une salle de l'Assemblée nationale.
L'ancien Premier ministre a dit "récuser tous les débats sur la droitisation ou la centralisation de l'UMP". "Je veux construire avec mes amis un projet de rassemblement des Français autour d'un effort de redressement national", a-t-il dit, entouré de ses soutiens dont les anciens ministres Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez ou Gérard Larcher, ancien président du Sénat. "C'est un projet qui est sans concession et qui est sans artifices", a-t-il ajouté en critiquant la politique économique et sociale du gouvernement socialiste.
Le « Pacte » Productif
Le premier "pacte" est productif : il propose l'abrogation de la loi sur les 35 heures, une refonte complète du mode de calcul des charges sociales et la mise en place de trois "règles d'or". La première est la règle d'or budgétaire ; la seconde s'applique aux dépenses de l'assurance maladie, qu'il ne veut pas voir augmenter au-delà du rythme de la croissance, avec la fin de l'accès gratuit à la CMU et l'AME ; et la troisième règle d'or locale : sanctionner les collectivités qui dépensent et augmentent les impôts.
Le « Pacte » national
Son "pacte" national prône une réorganisation de l'école passant par exemple par l'annualisation du temps de travail des enseignants, un renforcement de la politique sécuritaire avec la construction de 80.000 nouvelles places de prison et la définition de nouvelles "règles" en matière d'immigration. L'ancien chef du gouvernement a ainsi réaffirmé son opposition totale au droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, comme l'a promis le gouvernement socialiste.
Le « Pacte » européen
Enfin, il a exposé son "pacte" européen, François Fillon plaide pour que la zone euro soit dotée d'un véritable gouvernement économique et propose également la fusion des fonctions de président de la Commission et du président du Conseil européen. Enfin, François Fillon propose, s'il est élu président de l'UMP le 18 novembre, d'élargir la base militante de l'UMP avec le recrutement de nouveaux adhérents et une décentralisation accrue avec davantage de pouvoirs aux fédérations. "Nous souhaitons faire de la carte d'adhérent un porte-voix et un bulletin de vote permanent", a-t-il dit.
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