"Sourd aux problèmes des Français", «mensonges». Au lendemain de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, les syndicats ne voient dans les propos du chef de l'Etat aucune possibilité de dialoguer sur la réforme des retraites. Un texte qui est présenté ce mardi 13 juillet par Eric Woerth en Conseil des ministres. Le plus virulent d'entre eux est sans doute François Cherèque car c'est lui qui attendait le plus d'une éventuelle négociation qu'il croyaitb encore possible. Il s'exprimait ce mardi matin sur Europe 1
Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a déploré que Nicolas Sarkozy soit resté «sourd aux problèmes des Français». «Il a eu de la compassion pour M. Woerth qui a beaucoup souffert, pour Mme Bettencourt et ses amis qui paient trop d'impôts, pour M. Henry et ses états d'âme, pour les médecins libéraux. On se demande bien pourquoi. Par contre, il n'a pas parlé des problèmes des gens. Rien sur les chômeurs, sur les jeunes, sur la situation des femmes qui vont travailler jusqu'à 67 ans», a lancé le leader syndicaliste, invité d'Europe 1.
«Globalement, on a quand même le sentiment que le gouvernement ne veut rien changer» à la réforme des retraites, a poursuivi François Chérèque. «Arrêtons de penser qu'il y a des débats. Le président de la République nous a dit que sur la pénibilité, cela serait l'invalidité. Point. Que ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans cotiseront qurante-quatre ans et que ça ne changera pas. Je ne vois pas où sont les ouvertures dans son discours», a-t-il ajouté.
Pour le leader syndicaliste, l'inflexibilité affichée chef de l'Etat relève d'«un discours politique normal». «En expliquant et en mobilisant on va pouvoir faire changer les choses et le débat au Parlement va pouvoir faire changer les choses», veut croire François Chérèque.
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