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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 07:00

 

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Nicolas Sarkozy était en déplacement jeudi  29 juillet à Andorre. L’occasion pour le chef de l’Etat de réaffirmer les liens entre la France et cette principauté, alors que les relations entre les deux s'étaient tendues sur le sujet de la fiscalité et les menaces proférées en 2009 par le Président de la République Française.

  

"Vous n'êtes pas seuls, nous sommes vos amis". En déplacement jeudi dans la principauté d’Andorre, Nicolas Sarkozy a tenu à souligner les liens qui unissent le France à la principauté. "La France sera à vos côtés", a promis le chef de l’Etat. Une manière de témoigner d’une nouvelle solidarité alors qu’en 2009, il avait menacé l’ex-paradis fiscal de ne plus être co-prince si cette principauté, adepte du secret bancaire, ne rectifiait pas le tir, via des amendements. Mais les temps ont changé. Ainsi, lors d'une visite de deux heures et demie, le président a jugé "considérables" les progrès de ce micro-Etat montagneux de 468 km2 et 84.000 habitants enclavé entre la France et l’Espagne, en matière de transparence bancaire et fiscale.

 

L’ambition de Nicolas Sarkozy pour Andorre? "Un nouveau modèle de capitalisme plus juste, plus solide", après la crise financière et économique. "Dans ce nouvel équilibre, la transparence des activités financières et la lutte contre les paradis fiscaux sont déterminantes", a-t-il poursuivi lors d’un discours à la Maison des Vallées, le Parlement andorran. Le locataire de l’Elysée souhaite que la principauté, qui n'est dotée d'une Constitution que depuis 1993, assume "pleinement les responsabilités qu'implique son appartenance à la communauté internationale". Pour se faire, le chef de l’Etat a proposé à Andorre de négocier une convention fiscale bilatérale. De leurs côtés, les autorités andorrannes planchent sur une réforme fiscale visant à mettre leur pays en conformité avec les normes européennes.

 

"La principauté n’est pas folklorique"

 

Mais la menace de Nicolas Sarkozy en 2009 d'abdiquer de ses fonctions de co-prince, semble encore mal passer auprès des dirigeants andorrans et de la presse locale. "Je considérais que ce n'était pas au co-prince d'intervenir", a raillé le président du Parlement, Josep Dallerès, à la Maison des Vallées, même s’il a admis que l'intervention du président français avait amené les dirigeants andorrans à "réagir". Un point positif également souligné par le chef du gouvernement social-démocrate d'Andorre, Jaume Bartumeu Cassany. "Vous nous avez indiqué la bonne voie (...) en février 2009 lorsque vous nous avez fermement recommandé que l'Andorre rectifie sa position sur l'échange d'informations en matière fiscale", a-t-il concédé sur la Plaça Del Poble.

 

Pour mettre un terme à cette menace du passé, Nicolas Sarkozy a assuré qu'il prenait "très au sérieux" ses responsabilités de co-prince d'Andorre, qu'il partage avec l'archevêque espagnol d'Urgell. "Ce n'est pas du folklore. La principauté n'est pas une entité folklorique", a-t-il justifié. Mais son image auprès de la population reste néanmoins quelque peu brouillée. Selon la presse locale, de nombreux Andorrans regrettent ainsi qu'il ne se soit pas plié à la tradition qui veut que le co-prince français fasse la tournée des sept "paroisses" de la principauté.

 

Source : lejdd.fr  29-07-2010

 

 

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