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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 12:09
PARTI SOCIALISTE : ANNE HIDALGO CRACHE DANS LA SOUPE !...

 

Dans un entretien au quotidien « Le Monde » jeudi 12 janvier, la maire de Paris a des mots très durs contre les "trois responsables de l'immense gâchis du quinquennat qui se termine" : François Hollande, Emmanuel Macron et Manuel Valls.  Anne Hidalgo refuse également de dire si elle soutiendra le vainqueur de la primaire, dans le cas où Vincent Peillon - qu'elle soutient - ne l'emporterait pas.

Soutien de luxe de Vincent Peillon dans la campagne pour la primaire de la gauche, Anne Hidalgo passe à l'attaque, jeudi 12 janvier dans les colonnes du « Monde ». La maire PS de Paris y fait le procès du mandat présidentiel. "Selon moi, il y a trois personnes responsables de l’immense gâchis du quinquennat qui se termine : François Hollande, qui a décidé de la politique à conduire, Emmanuel Macron, qui a été son conseiller et l’inspirateur d’une pensée qui a très largement fracturé la gauche, et Manuel Valls." L'ex-Premier ministre, lui-même candidat à la primaire, "a porté une vision autoritaire allant jusqu’à soutenir, avec le président de la République, la déchéance de nationalité", blâme Hidalgo.

 

« Valls n’est pas social-démocrate »

Anne Hidalgo affirme également que Manuel Valls "n'incarne pas [sa] vision de l'engagement politique" et assure qu'il n'est "pas social-démocrate". Et alors qu'elle évoque le positionnement central de Vincent Peillon au sein du PS, on lui demande si l'ex-ministre ne serait pas lui aussi adepte de la "synthèse" tant reprochée à François Hollande. "L’art de la synthèse de François Hollande consistait à étouffer les conflits et à trouver des voies de sortie qui ne nommaient pas les problèmes. Vincent Peillon a au contraire la volonté de se situer à un point d’équilibre", répond-t-elle.

 

Hidalgo sur Macron : "Le réveil risque d’être difficile pour ceux qui y croient!"

Puis la maire socialiste de la capitale d'évoquer Emmanuel Macron : "Je ne crois pas à l’homme providentiel, qui explique qu’il va vous sauver, qu’il a tout compris, qu’il va tout décider. Cela me fait même peur." Plus sévère encore, Anne Hidalgo le qualifie d'"’incarnation de la reproduction sociale des élites". "Il porte une vision très autocentrée, jacobine, colbertiste. Je n’ai perçu dans son travail quotidien ni une modernité qui m’aurait éblouie, ni un rapport à la démocratie qui me donnerait confiance. Mais j’imagine qu’il doit servir les intérêts de beaucoup de gens pour faire autant la 'une' des journaux et pour avoir été à ce point porté comme la figure imposée d’une modernité. Le réveil risque d’être difficile pour ceux qui y croient!", prévient-elle.

 

Hidalgo revendique sa liberté

Quant à l'élection présidentielle, l'élue refuse pour l'heure de s'engager à rallier le vainqueur de la primaire, si ce n'est pas Vincent Peillon. "Je ne me sens redevable de personne, je n’ai jamais été dans des écuries et j’ai ma liberté. J’espère avant toute chose que Vincent gagnera", assure Anne Hidalgo, qui juge son candidat comme le "seul" capable de qualifier la gauche pour le second tour.

L'interview d'Anne Hidalgo a provoqué notamment la réaction de la ministre du Travail, Myriam El Khomri. "Je ne considère pas que ce quinquennat ait été un gros gâchis", a-t-elle indiqué sur RTL, évoquant un propos "particulièrement excessif". Le député PS Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche! d'Emmanuel Macron, a lui aussi dénoncé sur LCP "l'agressivité excessive de la maire de Paris".

 

Source :  leJDD.fr   12-01-2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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