Une nouvelle fois François Fillon change de stratégie. Il tente le tout pour le tout et se pose en victime de la gauche. En meeting vendredi 24 mars au soir à Biarritz, il a accusé la gauche de vouloir le "tuer", pointant les "manigances politiques". Une manière quasi désespérée pour tenter de ressouder son camp !..
"La seule façon de sauver la gauche c'est de tuer Fillon. On veut faire tomber ma tête", a accusé vendredi 24 mars François Fillon, en meeting à Biarritz au lendemain de sa charge, au cours de L'Emission politique sur France 2, contre François Hollande et son supposé "cabinet noir".
"Je vois les manigances politiques", a affirmé le candidat devant quelque 2.000 personnes, évoquant la journée de mercredi où, quasi-simultanément, "Hollande, Macron et le Parti socialiste ont réclamé mon retrait et donc la disparition de la droite et du centre de l'élection présidentielle".
"Je ne sais pas si c'est vrai", dit finalement Fillon
Parallèlement, les coordinateurs de sa campagne, Bruno Retailleau et Christian Jacob, publiaient au même moment un communiqué pour réclamer "solennellement à la justice" de "mener une enquête", le livre « Bienvenue place Beauvau » décrivant selon eux un système "qui rassemble tous les éléments d'un scandale d'Etat".
Dans une interview accordée vendredi 25 mars à Sud Ouest, François Fillon se montre quant à lui plus prudent que la veille sur France 2 : "Je ne sais pas si c'est vrai. Donc il doit y avoir une enquête", dit-il.
François Fillon s'en est par ailleurs pris à ses adversaires vendredi soir, moquant en particulier Emmanuel Macron : "Pour ne fâcher personne, M. Macron est un peu partout et un peu nulle part (...) ça me rappelle quelqu'un : François Hollande."
Source : leJDD.fr 25-03-2017
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