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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 08:00
EMMANUEL MACRON : DEMONSTRATION DE FORCE A LYON !..

 

16 000 «marcheurs » se sont rendus ce samedi 4 février après-midi au Palais des sports de Lyon selon les organisateurs. 8 000 ont d'ailleurs dû suivre le rassemblement dehors, les places du Palais étant limitées. Censé donner, selon les mots du secrétaire général d'En Marche ! Richard Ferrand, le « coup de gong » de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, le meeting aura permis à l'ancien ministre de l'Economie d'égrener quelques propositions, comme de tacler le candidat du Parti socialiste Benoît Hamon, ou Marine Le Pen. 

 

Favori de la présidentielle

Pour le deuxième grand meeting national d'Emmanuel Macron, les bénévoles de son mouvement politique arborent un nouveau T-shirt. Sur le dos, c'est toujours le même logo, celui de « En Marche! » Devant en revanche, un flocage vient de faire son apparition: «Emmanuel Macron président.» C'était prévu, il fallait installer l'idée. Ce qui l'était moins en revanche, c'est qu'elle le soit déjà. C'est en tous cas dans le nouveau costume de favori de l'élection présidentielle qu'Emmanuel Macron s'est présenté samedi 4 février à Lyon devant ses militants. Huit mille dans le palais des sports plus huit mille autres personnes à l'extérieur, selon lui, et pour qui un écran géant avait été installé afin qu'elles puissent suivre le meeting. Une nouvelle démonstration de force du leader de « En marche! » alors que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon réunissent eux aussi leurs troupes ce week-end à Lyon.

 

Un discours porteur d’espoir

À en croire les derniers sondages, Emmanuel Macron se trouve désormais en position de se qualifier pour le second tour de la présidentielle, d'y battre Marine Le Pen et donc d'être élu président de la République en mai 2017. «Pour l'instant, il est surtout en position de se qualifier pour le second tour», minimise l'un de ses proches, sans vouloir évoquer l'Elysée. Car forcément, la perspective de victoire donne une coloration nouvelle aux propos du leader de « En marche! » A Lyon, il était venu samedi pour délivrer un grand discours, du genre de ceux qui vous transmutent un candidat déclaré en président potentiel. Un discours d'incarnation de la Nation, tout à la fois intime et grandiloquent, porteur d'espoir mais aussi conscient des difficultés. Nicolas Sarkozy y était parvenu en janvier 2007 à la porte de Versailles. François Hollande aussi en janvier 2012 au Bourget. Emmanuel Macron un peu moins samedi au Palais des sports de Lyon.

 

Entre-deux et au-dessus des partis

Il s'était fixé plusieurs objectifs. Revenir sur son positionnement «pas de droite pas de gauche», qui lui avait été beaucoup reproché, pour définir son identité politique. Donner le sens de sa campagne. Expliquer que le combat ne se jouait pas entre plusieurs forces politiques mais seulement entre deux : les progressistes et les conservateurs. Lui et la droite en somme, cette dernière dût-elle se révéler extrême. «Nous vivons un moment singulier de notre histoire, où le destin hésite, où ce qui paraissait certain ne l'est plus», commence Emmanuel Macron. Il est au centre de la salle des sports, comme au cœur d'une arène, surélevé sur une estrade qui fait penser à un ring de boxe. Physiquement, il reste accroché à son pupitre. Politiquement, il sautille partout. On le dit de droite? «Nous ne pouvons plus glorifier le capitalisme sans nous évertuer à en limiter les excès», dit-il. On le dit de gauche? «Le revenu universel, ça s'appelle le RSA. Et si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps», lance-t-il à l'encontre de Benoît Hamon.

Tout au long de son discours, Emmanuel Macron s'efforce de maintenir cet entre-deux. Pas tout à fait à droite, pas tout à fait à gauche, pas vraiment au centre non plus. «Je ne dis pas que la droite et la gauche ça n'existe plus. Mais dans les moments historiques, ces clivages sont-ils indépassables?» demande-t-il avant d'asséner une sorte d'argument massue: «Pour s'émouvoir au discours sur l'Europe de François Mitterrand quelques semaines avant sa mort, fallait-il être de gauche? Pour éprouver de la fierté lors du discours de Jacques Chirac au Vel d'Hiv, fallait-il être de droite? Non! Il fallait être Français». Voilà le positionnement politique que recherche Emmanuel Macron: au dessus des partis. D'ailleurs, il explique que le fil rouge de sa campagne s'articulera autour des trois valeurs de la République: liberté, égalité, fraternité. Il s'attarde longuement sur chacune d'elle pour expliquer sa démarche. Au dessus des partis donc, ce qui ne l'empêche pas de leur tendre la main.

 

« Il nous reste 78 jours pour gagner »

Tour à tour, il s'adresse aux Radicaux, aux centristes et aux Gaullistes pour tenter de les convaincre de rallier sa cause. Il cite aussi de grandes figures politiques consensuelles comme Simone Veil ou Philippe Séguin, le mentor de François Fillon. Mais il appelle la foule à arrêter de siffler lorsqu'il évoque les déboires du candidat des Républicains. Il s'en prend enfin au FN et à la dynastie des Le Pen qui «ne parlent pas au nom du peuple, ils parlent au nom de leurs aigreurs. Ils ne parlent pas pour le peuple, ils parlent pour eux-mêmes, de père en fille, de fille en nièce». Emmanuel Macron a identifié sa principale adversaire dans cette campagne: Marine Le Pen. «Il nous reste 78 jours pour gagner», conclut-il devant des militants qui scandent «Macron président!» ou «On va gagner!» C'est aussi le temps qu'il lui reste pour présenter son programme qui, pour l'heure, suscite toujours autant d'interrogations.

 

Source : LeFigaro.fr  04-02-2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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