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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 10:00











Dominique de Villepin a peut-être lancé, le premier, la campagne présidentielle de 2012. Lors d'un "grand raout" organisé mardi 27 octobre à la Maison de l'Amérique latine à Paris, l'ancien Premier ministre a tenu un discours offensif, enfilant le costume d'un chef d'Etat et établissant une "feuille de route" pour la France. Sans jamais citer une seule fois le nom de Nicolas Sarkozy.

 

 

"Merci à vous, merci pour aujourd'hui et merci pour demain", a lancé Dominique de Villepin à l'adresse de ses soutiens venus mardi soir à la Maison de l'Amérique latine. L'ancien Premier ministre, trois jours après la fin du procès Clearstream où il était la tête d'affiche, poursuit son combat politique. Un combat contre Nicolas Sarkozy, évidemment, mais que l'ancien protégé de Jacques Chirac s'est bien gardé de citer. "La République est en danger", a assuré Villepin en s'inscrivant, comme son mentor en politique, dans la tradition gaullienne, donnant même du "Général" dans un discours aux accents lyriques devant le millier de membres de son club politique venu le soutenir.

 

Villepin possible candidat en 2012 ? L'idée fait son chemin. Et pas seulement dans la tête de Dominique de Villepin. Barré par Nicolas Sarkozy en 2007, qui lui avait assuré "j'irais quoi qu'il arrive, je le sens", Dominique de Villepin s'était résolu à ne pas se présenter devant les Français, lui qui n'a jamais eu les honneurs du suffrage universel. Opposant numéro un du président de la République depuis ; costume qu'il a encore eu l'occasion d'enfiler à l'occasion du procès Clearstream en mettant directement en cause son "meilleur ennemi" qui souhaitait le voir "pendu à un croc de boucher", l'ancien Premier ministre revendique une vision de la France différente et propose une "force alternative" à la politique menée par la chef de l'Etat.

 

"Ces polémiques qui font l'actualité"


Dominique de Villepin a dénoncé une "personnalisation du pouvoir" ainsi qu'une "coupure entre les dirigeants et le peuple". "Notre pays ne peut vivre avec une concentration, une personnalisation du pouvoir qui nuit à son efficacité", a-t-il martelé. Se drapant des oripeaux de la Nation, installant ainsi ses propos dans une stature de chef d'Etat, l'ancien ministre des Affaires étrangères a appelé de ses vœux un "projet fondateur" pour la République et un "retour à l'esprit de la Nation d'une France républicaine, solidaire et indépendante.
  

Surfant sur la polémique du moment, Villepin a battu en brèche l'idée d'un débat sur l'identité. "Il n'est pas besoin de grand débat sur la République, sur l'identité nationale, mais plutôt de faire vivre les principes qui sont les nôtres", a-t-il lancé, dénonçant au passage ces "polémiques qui font l'actualité" mais qui ne "répondent pas aux problèmes des Français". Devant des "militants" tout acquis à sa cause, Dominique de Villepin a fait un triomphe. Des membres plus que des militants car le club politique villepiniste présidé par Brigitte Girardin, ancienne ministre de l'Outre-Mer, n'est pas encore un parti. Pas encore car il est difficile de ne pas voir dans le discours tenu mardi soir de hautes ambitions nationales. Dominique de Villepin a d'ailleurs assuré vouloir transcender les clivages partisans, comme Nicolas Sarkozy avant lui. Des ambitions qui pourraient être mises à mal par un verdict peu clément dans le procès Clearstream le 28 janvier prochain, jour de l'anniversaire du chef de l'Etat. Mais pour l'heure, Dominique de Villepin continue le combat.



Source : lejdd.fr  28-10-2009 

            

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