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10 février 2023 5 10 /02 /février /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023

Jeudi 9 Février 2023 – Séisme en Turquie et Syrie : alors que le bilan s'alourdit encore, les critiques montent contre Erdogan

Le bilan du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie ne cesse de s'alourdir et a franchi le seuil jeudi des 17 500 morts, les chances de survie s'amenuisant deux jours après la catastrophe, et la montée des critiques en Turquie a contraint le président turc Recep Tayyip Erdogan à reconnaître des lacunes dans la réaction du gouvernement.

Twitter est devenu inaccessible sur les principaux fournisseurs de téléphonie mobile turcs, sur fond de multiplication des critiques en ligne de la gestion de cette tragédie par les autorités. Sur le terrain, les sauveteurs travaillent par un froid glacial depuis deux jours, après le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a secoué lundi à l'aube le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie voisine, suivi de puissantes répliques.

Le mauvais temps complique la tâche des secours alors que les 72 premières heures sont cruciales pour retrouver des survivants, selon le responsable du Croissant rouge turc, Kerem Kinik.

Dans la province turque d'Hatay (sud), durement frappée par le séisme, des enfants et des adolescents ont été retirés des décombres d'un immeuble. "Tout à coup nous avons entendu des voix et grâce à l'excavatrice (...) nous avons tout de suite pu entendre trois personnes à la fois", raconte à l'AFP l'un des secouristes, Alperen Cetinkayanous. Dans cette province, la ville d'Antakya (l'Antioche antique) est en ruines, noyée dans un épais nuage de poussière due aux engins de déblaiement qui fouillent les décombres.

"Antakya est finie", répètent des habitants. A perte de vue, ce ne sont qu'immeubles totalement ou partiellement effondrés. Même ceux qui tiennent encore sont profondément lézardés et personne n'ose y rester.

 

 "Où est l'Etat ?"

Quelque 12.873 personnes sont décédées en Turquie et 3.162 en Syrie, selon les autorités et des sources médicales, portant à 16.035 le nombre total de victimes. Il s'agit du pire bilan depuis le séisme de 1999, d'une magnitude de 7,4 et qui avait fait 17.000 morts dont un millier à Istanbul.

A l'épicentre du tremblement de terre, à Kahramanmaras, une ville de plus d'un million d'habitants dévastée et ensevelie sous la neige, aucune aide, aucun secours n'était parvenu mardi. "Où est l'Etat ? Où est-il ? (...) Ca fait deux jours et on n'a vu personne. (...) Les enfants sont morts de froid", s'insurgeait Ali, qui espérait encore revoir son frère et son neveu, piégés dans les ruines de leur immeuble.

A Adiyaman, une autre ville du sud de la Turquie, il n'y a toujours pas de secouriste ni d'engins dans certaines zones sinistrées, a constaté une journaliste de l'AFP. Les volontaires font de leur mieux mais la colère monte dans la population.

"Bien sûr, qu'il y a des lacunes, il est impossible d'être préparé à un désastre pareil", a plaidé mercredi le président Recep Tayyip Erdogan, qui s'est rendu dans la province d'Hatay, à la frontière syrienne. "Quelques personnes malhonnêtes et déshonorantes ont publié de fausses déclarations telles que nous n'avons pas vu de soldats ni de policiers", a-t-il dénoncé.

Les réseaux sociaux turcs sont inondés de messages de personnes qui se plaignent d'un manque d'efforts de secours et de recherches des victimes dans leurs zones, en particulier dans la région d'Hatay. La police turque a arrêté une douzaine de personnes depuis le tremblement de terre de lundi pour des publications, sur les réseaux sociaux, critiquant la manière dont le gouvernement a géré la catastrophe.

Twitter était inaccessible mercredi et l'organisme de surveillance de la gouvernance de l'internet netblocks.org a souligné que l'accès à ce réseau social était restreint "via plusieurs fournisseurs d'accès Internet en Turquie". L'aide internationale a commencé à arriver mardi, des dizaines de pays ayant proposé leurs services à Ankara dont ceux de l'Union européenne et du Golfe, les Etats-Unis, la Chine et même l'Ukraine qui, malgré l'invasion russe, envoie 87 secouristes.

 

"Des gens meurent chaque seconde"

En Syrie, 2.992 corps ont pour le moment été extraits des décombres, selon les autorités ainsi que les secouristes dans les zones rebelles. Vingt-trois millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables", a mis en garde l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans les zones où l'aide tarde à arriver, des survivants se sentent bien seuls. A Jandairis, en zone rebelle en Syrie, "même les immeubles qui ne se sont pas effondrés ont été très endommagés", explique Hassan un de ses habitants qui veut rester anonyme. "Il y a environ 400 à 500 personnes piégées sous chaque immeuble effondré avec seulement 10 personnes qui tentent de les sortir. Et il n'y a pas de machines", ajoute-t-il.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023
LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023
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LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023
LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023

Jeudi 9 Février 2023 – Séisme : l'effondrement d'un barrage inonde un village entier en Syrie

La plupart des habitants du village de Tloul dans le nord-ouest de la Syrie ont déserté leur village inondé jeudi après qu'un barrage en terre s'est effondré des suites du séisme qui a secoué la région, a constaté un correspondant de l'AFP.

Dans ce village situé dans le nord de la province d'Idleb, près de la frontière turque, l'eau recouvrait partiellement les habitations et les troncs des arbres fruitiers, tandis que les champs de blé et de haricots étaient totalement submergés.

Les rues du village étaient également inondées, en raison de l'effondrement du barrage de terre située sur un affluent de l'Oronte, le long du village.

Des dizaines de familles quittaient le village pour se réfugier, pour la plupart, dans une localité voisine.

"Notre situation est dramatique. Regardez l'eau qui nous entoure", a déclaré Louan Hussein Hamadé, un des rares habitants à être resté dans le village.

"Le barrage en terre s'est effondré à la suite du séisme", a-t-il ajouté. "Tout le monde est parti sauf quelques jeunes hommes".

 

Plus de 17000 morts

Le séisme qui a dévasté des régions syriennes et turques lundi, a fait plus de 17.000 morts, dont plus de 3.200 en Syrie, selon un bilan provisoire.

La recherche de survivants sous les décombres se poursuit en Syrie et en Turquie voisine, mais leur chance de survie s'amoindrit heure après heure.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023
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Jeudi 9 Février 2023 – Guerre en Ukraine : Zelensky à Paris, accueilli par Macron à l'Elysée

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi soir à Paris, deuxième étape d'une tournée européenne surprise, après avoir a exhorté à Londres ses alliés à lui livrer des avions de combat pour repousser la Russie.

A quelques jours du premier anniversaire de l'invasion lancée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février 2022, qui l'a transformé en chef de guerre, le dirigeant ukrainien a été accueilli au palais de l'Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, qui a aussi convié le chancelier allemand Olaf Scholz.

Devant la presse, les deux dirigeants européens ont temporisé sur la question des avions, nouvelle étape dans le soutien à Kiev à laquelle le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait, plus tôt dans la journée à Londres, semblé ouvrir la voie avec prudence.

Jeudi, Volodymyr Zelensky, dont c'est le deuxième déplacement à l'étranger depuis un an après les Etats-Unis en décembre, doit se rendre à Bruxelles pour un sommet de l'Union européenne.

"C'est un signal fort que le président participe personnellement à cette première réunion de l'année des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, un signal de solidarité européenne", s'est félicité Olaf Scholz.

Le moment est crucial pour l'Ukraine qui s'inquiète des succès récents de l'armée russe dans le Donbass et craint une offensive d'ampleur dans les prochaines semaines.

"Nous avons très peu de temps", a martelé le président ukrainien à l'Elysée. "Plus tôt l'Ukraine obtient de l'armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe et nous pourrions revenir à la paix en Europe", a-t-il ajouté lors de cette étape éclair d'un voyage tenu secret jusqu'au dernier moment.

A Olaf Scholf, qui n'a accepté de fournir des chars lourds qu'après une longue résistance et se montre opposé à l'envoi de chasseurs, il a assuré qu'il s'agissait du choix le "plus rationnel aujourd'hui".

Le chancelier s'est borné à lui assurer que les alliés soutiendraient son pays, notamment militairement, "aussi longtemps que nécessaire".

A ses côtés, Emmanuel Macron a promis de poursuivre "l'effort" de "livraisons de matériel de défense", selon des "besoins opérationnels" qu'il entendait évoquer lors de leur entretien.

 

"Vers la victoire"

"Nous nous tenons aux côtés de l'Ukraine", "avec la détermination de l'accompagner vers la victoire et le rétablissement de ses droits légitimes", a dit le président français, qui a aussi affirmé vouloir "bâtir la paix" avec Volodymyr Zelensky, notamment par une "conférence internationale" engageant "le maximum de partenaires".

Le dîner parisien contrastait avec le faste de la visite britannique, où le président ukrainien s'est adressé au Parlement réuni dans le cadre grandiose du Westminster Hall, qui a accueilli de rares dirigeants étrangers comme le Français Charles de Gaulle en 1960, mais aussi le cercueil de la reine Elizabeth II en septembre.

"Nous savons que la liberté va l'emporter, nous savons que la Russie va perdre", a insisté le dirigeant ukrainien à Londres

"Je vous demande, à vous et au monde, des mots simples mais pourtant très importants: des avions de combat pour l'Ukraine, des ailes pour la liberté", a-t-il lancé, avant de conclure par des remerciements "pour le thé anglais délicieux" et "d'avance pour les puissants avions britanniques".

Jusqu'ici, les Occidentaux se sont montrés réticents à franchir ce pas supplémentaire, de crainte d'une escalade avec Moscou. Mais les tabous tombent les uns après les autres depuis un an et les soutiens de Kiev ont déjà accepté en janvier de fournir des chars lourds.

Semblant entrouvrir la porte, le chef du gouvernement britannique a promis de former des pilotes de chasse "aux normes de l'Otan", "afin de garantir que l'Ukraine puisse défendre son espace aérien à l'avenir". Il a demandé à l'armée britannique d'étudier de possibles livraisons d'avions, une solution envisageable seulement "à long terme".

 

Chars "le mois prochain"

Sur ces points, Londres a affirmé que ses chars Challenger seraient opérationnels "le mois prochain", et promis d'envoyer immédiatement des capacités d'artillerie à plus longue portée, sans détailler.

L'Allemagne compte, elle, fournir avec ses alliés fin avril un premier bataillon de ses tanks Leopard 2, très attendus.

L'ambassade de Russie au Royaume-Uni a averti que des livraisons d'avions ne resteraient pas sans "réponse": "Dans un tel scénario, la moisson sanglante du prochain cycle d'escalade sera sur votre conscience, ainsi que les conséquences militaires et politiques pour le continent européen et le monde entier".

Ces dernières semaines, l'armée russe, épaulée par les paramilitaires du groupe Wagner et renforcée par des centaines de milliers de civils mobilisés, est repassée à l'attaque, en particulier dans le Donbass, dont Moscou revendique l'annexion.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023

Jeudi 9 Février 2023 – Accueilli en héros à Bruxelles, Volodymyr Zelensky réclame des avions de combat

Acclamé par les eurodéputés, applaudi par les dirigeants des Vingt-Sept, le président Volodymyr Zelensky, accueilli en héros à Bruxelles, a réclamé jeudi des engagements concrets en réponse à ses demandes d'avions de combat.

Les Européens ont pour l'instant refusé de s'engager sur les aéronefs demandés par l'Ukraine et aucune annonce concrète n'était sortie du sommet de Bruxelles à la mi-journée.

Le chef de l'Etat ukrainien a évoqué "des signaux positifs", laissant entendre qu'il espérait aboutir avec certains pays à l'occasion de réunions bilatérales dans l'après-midi. "Nous voulons obtenir ces avions dont nous avons besoin et il y a des accords qui (...) ne sont pas publics", a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse, sans plus de précisions.

"Je ne peux tout simplement pas rentrer à la maison sans résultats", a-t-il martelé.

 

"Convaincus de l'urgence"

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré que les Vingt-Sept étaient "convaincus de l'urgence" d'agir face aux avancées de l'armée russe, un an après le début de l'invasion de l'Ukraine, mais il n'a pas parlé d'avions.

"Les prochaines semaines et les prochains mois seront probablement décisifs. C'est le moment de ne pas trembler", a-t-il dit, appelant à livrer "des munitions, de l'artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense".

"Nous ne défendons pas que notre territoire, nous défendons notre maison européenne", a plaidé Volodymyr Zelensky qui a "personnellement" remercié les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'UE de leur "soutien sans faille".

 

Aller plus vite

Mais il a prévenu qu'il faudrait faire plus et rapidement. "Nous devons aller plus vite que notre agresseur", a-t-il martelé, soulignant la mobilisation en cours côté russe.

Dans la matinée, Volodymyr Zelensky a été accueilli par les eurodéputés qui lui ont réservé une ovation debout, après des étapes à Londres et Paris la veille.

Manifestement ému, la main sur le coeur, il a écouté l'hymne ukrainien aux côtés de la présidente du Parlement, Roberta Metsola qui a salué "une journée historique pour l'Europe". "Bienvenue chez vous, bienvenue dans l'UE !", lui a lancé le président du Conseil européen, Charles Michel.

L'Union européenne et ses Etats membres évaluent à "au moins" 67 milliards d'euros leur soutien militaire, financier et humanitaire à Kiev depuis le commencement du conflit le 24 février 2022.

M. Zelensky, qui a voyagé de Paris dans l'avion Falcon du président français Emmanuel Macron, poursuit une mini-tournée européenne entamée mercredi, son deuxième déplacement seulement à l'étranger depuis le déclenchement par la Russie de la guerre. Il s'était rendu à la Maison Blanche en décembre.

Le moment est crucial pour l'Ukraine qui s'inquiète des récents succès de l'armée russe dans le Donbass et craint une offensive d'ampleur dans les prochaines semaines.

Sur la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, le commandement militaire régional de Lougansk a averti jeudi que la Russie attaquait près de la ville de Kreminna et était en train de détruire trois localités voisines. "Nous avons besoin de plus de véhicules blindés et de munitions", a-t-il fait savoir.

 

"Livraisons utiles"

Reçu a Londres mercredi par le Premier ministre Rishi Sunak et par le roi Charles III, le président ukrainien avait été accueilli à Paris mercredi soir par Emmanuel Macron qui avait aussi convié Olaf Scholz pour un dîner tardif à l'Elysée.

MM. Macron et Scholz ont pour l'instant temporisé sur les avions. "Je suis convaincu qu'il faut privilégier les livraisons utiles pour mener ces opérations et résister plutôt que les engagements qui arriveront très tard ou très loin", a expliqué le président français à Bruxelles, assurant que la question des avions n'avait pas été discutée à Paris avec M. Zelensky.

 

"Il faut regarder ce qui est livrable à court terme", a-t-il insisté.

"Si une telle décision était prise, nous ne serions pas les premiers à livrer des avions de combat mais nous répondrions positivement", a souligné de son côté jeudi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

A Londres déjà, le président ukrainien avait demandé "des avions de combat pour l'Ukraine, des ailes pour la liberté".

Le chef du gouvernement britannique a promis de former des pilotes de chasse "aux normes de l'Otan". Il a demandé à l'armée britannique d'étudier de possibles livraisons d'avions, tout en soulignant que cette solution n'était envisageable qu'à "long terme".

Les Occidentaux se montrent réticents, craignant une escalade avec Moscou. Mais les tabous sont tombés les uns après les autres depuis un an et les soutiens de Kiev ont déjà accepté en janvier de fournir des chars lourds.

Un porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a mis en garde jeudi contre "un engagement croissant de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la France dans le conflit".

"La frontière entre engagement indirect et direct disparaît peu à peu. On ne peut que le regretter", a-t-il dit.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023

Jeudi 9 Février 2023 – Eric Ciotti : « Notre position sur les retraites n'est pas le signe d’un rapprochement avec la majorité »

Au centre du jeu… et sur la corde raide. Depuis son élection à la tête des Républicains en décembre, l’élu des Alpes-Maritimes est l’interlocuteur privilégié d’Élisabeth Borne sur le sujet des retraites. Mais l’arrivée du projet de loi à l’Assemblée nationale le contraint à un difficile exercice d’équilibriste : endosser un texte impopulaire, au nom de la fidélité aux idées de la droite, sans se fondre dans le macronisme. Ni se mettre à dos la fraction de députés LR rétifs au recul de l’âge légal par égard pour leurs électeurs. Éric Ciotti le sait mieux que quiconque : du succès ou de l’échec de la « mère des réformes » dépend aussi l’unité de son parti. Et, en définitive, sa survie.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023

Jeudi 9 Février 2023 – Corse : face à Simeoni, Macron a lâché le mot autonomie

Vingt-cinq ans après l’assassinat du préfet Érignac, un nouveau statut pourrait s’appliquer à l’ île de Beauté. Alors que 25 gangs criminels y sont toujours actifs.

Les fondateurs du Front de libération nationale corse (FLNC), aux cheveux depuis longtemps blanchis, ont de quoi se frotter les mains. Leur rêve, non pas d’une île indépendante mais autonome, avec le pouvoir d’adapter les lois, est à portée de main.

Après un demi-siècle pendant lequel le plastic a résonné plus fort que la parole politique, tout semble réuni pour qu’Emmanuel Macron lance les bases d’un nouveau statut de la Corse semblable à celui de Madère, de la Sardaigne ou de la Sicile. À Gérald Darmanin, son ministre de l’Intérieur, le rôle du démineur en chef… Un rôle à risque sur ce territoire où les intérêts claniques et les ambitions mafieuses ont souvent balayé l’intérêt général.

 

 

 

 

 

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Jeudi 9 Février 2023 – Réforme des retraites : nouvelle journée de grèves et de manifestations le 7 mars

Les syndicats prévoient une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites le mardi 7 mars, au sortir des vacances scolaires, et au moment où le projet du gouvernement sera débattu au Sénat, ont annoncé jeudi des sources syndicales à l'AFP.

"Il y aura une grosse journée le 7 et une initiative particulière le 8, en lien avec la journée internationale des droits des femmes", a indiqué à l'AFP Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT.

L'intersyndicale a programmé une conférence de presse samedi à 11H45 à la Bourse du travail à Paris pour préciser son plan de bataille, en amont de la manifestation parisienne pour la 4e journée d'action.

La troisième journée de mobilisation, mardi, avait réuni 757.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, "près de deux millions" selon les organisateurs, des chiffres en deçà des précédentes journées, les 19 et 31 janvier.

 

Une quatrième journée d'action samedi

Une quatrième journée est prévue samedi dans toute la France, afin de permettre à tous ceux qui ne peuvent manifester en semaine de le faire, expliquent les syndicats. La manifestation parisienne s'ébranlera samedi à 13H00 de la place de la République en direction de la place de la Nation, selon la CGT.

Les autorités prévoient samedi un peu plus de 200 actions, rassemblant hors Paris 500 à 700.000 personnes.

Interviewé mercredi matin sur BFMTV, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dit espérer une "très forte mobilisation" samedi et appelé chacun à "aller manifester massivement avec toute la famille".

 

Les syndicats avaient annoncé mercredi une cinquième journée de grèves et de manifestations, le 16 février.

Le syndicat Solidaires envisage par ailleurs de proposer à l'intersyndicale de "porter la grève reconductible à partir du mercredi 8 mars", selon une note interne transmise à l'AFP.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2381) - JEUDI 9 FEVRIER 2023

Jeudi 9 Février 2023 – Durant sa grande parade militaire, la Corée du Nord dévoile une quantité record de missiles

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé mercredi une grande parade militaire lors de laquelle a été dévoilée une quantité record de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) capables de transporter des ogives nucléaires. L'événement, destiné à présenter les armes les plus avancées du pays, s'est déroulé mercredi soir dans le centre de la capitale Pyongyang, sur la place Kim Il Sung, fondateur de la Corée du Nord et grand-père de Kim Jong Un.

Il a marqué le 75e anniversaire de la fondation de l'armée nord-coréenne sous les yeux de Kim Jong Un, accompagné de sa femme Ri Sol Ju et de sa fille Ju Ae, selon des photos de KCNA.

D'autres images l'ont montré, flanqué de ses généraux, en train d'inspecter et de saluer les rangs de soldats armés de baïonnettes, pendant que défilaient en arrière-plan des troupes et des missiles. Selon le site spécialisé NK News établi à Séoul, au moins dix des plus gros missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) nord-coréens, les Hwasong-17, plus des véhicules apparemment conçus pour transporter des ICBM à combustible solide, ont été présentés.

Le développement de ce type d'ICBM est l'un des principaux objectifs de Pyongyang, car il pourrait contribuer à rendre ses projectiles nucléaires plus difficiles à détecter et à détruire. Les missiles ICBM présentés sont apparus sous les applaudissements du public, selon KCNA, précisant qu'une "unité d'opération nucléaire tactique", composée de soldats et d'autres missiles, avait aussi participé.

 

"Puissance nucléaire complète"

Dotée de l'arme nucléaire, la Corée du Nord organise ce type d'événement pour marquer des dates importantes, comme des jours fériés. Pour les observateurs, c'est une occasion de voir à quel stade de progrès militaire en est ce pays reclus, visé par des sanctions interdisant le développement de ses programmes balistiques et nucléaires. L'événement a permis d'exposer "la plus forte capacité d'attaque nucléaire du pays", a affirmé KCNA.

Des analystes ont estimé que la quantité et le type d'armements dévoilés pendant la parade témoignent d'avancées notables pouvant représenter un défi pour les Etats-Unis.

"Ils ont montré plus d'ICBM lors de cette parade qu'ils n'en avaient jamais montrés auparavant, concordant avec la directive de Kim Jong Un de produire en masse des armes nucléaires et des systèmes de lancement", a expliqué à l'AFP l'expert Ankit Panda, basé aux Etats-Unis.

Pour lui, il s'agit d'un problème, car le système de missiles de défense nationale établi par Washington est prévu pour lutter contre une menace nord-coréenne "limitée" en la matière. Le Nord a "maintenant démontré que ses forces nucléaires sont loin d'être 'limitées'", ajoute-t-il.

Selon d'autres analystes, Pyongyang a envoyé un message clair en présentant autant de Hwasong-17, son ICBM le plus avancé. "La Corée du Nord essaie de se déclarer comme une puissance nucléaire complète", a dit à l'AFP le professeur à l'Université d'Ehwa à Séoul, Leif-Eric Easley.

 

Nouvelle génération

Les apparitions de la fille de Kim Jong Un, longtemps à l'abri des médias d'Etat, se font de plus en plus nombreuses depuis la première en novembre à l'occasion du lancement d'un ICBM. La jeune fille de dix ans était aussi présente mardi lors du banquet célébrant l'anniversaire de la fondation de l'armée et pendant d'autres événements importants.

Des analystes avancent que Kim Jong Un la considère comme sa successeure. Selon les services de renseignements de Séoul, le leader nord-coréen a deux autres enfants. Son père, Kim Jong Il, en avait aussi plusieurs mais avait choisi de désigner Kim Jong Un comme son héritier parce qu'il était celui qui lui ressemblait le plus. Le défilé de mercredi est la quatrième parade nocturne organisée ces dernières années par Pyongyang. Il intervient après que le régime a affirmé vouloir élargir et intensifier ses manoeuvres militaires pour être prêt en cas de guerre.

En 2022, la Corée du Nord a mené un nombre record de tests d'armements, dont le premier lancement de son missile balistique intercontinental le plus développé. Kim Jong Un a appelé récemment son pays à augmenter de manière "exponentielle" son arsenal militaire avec la production massive d'armes nucléaires tactiques et le développement de nouveaux missiles de riposte nucléaire.

 

 

 

 

 

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Jeudi 9 Février 2023 – La fille de Kim Jong-un, future héritière du régime nord-coréen ?

Alors que la Corée du Nord célèbre le 75e anniversaire de la fondation de l'Armée populaire, son leader Kim Jong-un a choisi de mettre en avant sa fille, Kim Ju-ae. Centrale dans les photos officielles et entourée de généraux, la « respectable » fille du dictateur sera-t-elle sa future héritière ?

La commémoration du 75e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire nord-coréenne, mardi 7 février, avait tout d’un événement classique pour le régime. À un détail près. Les photos prises à l’occasion, et publiées le lendemain dans le quotidien officiel nord-coréen « Rodong Sinmun », mettent en avant non pas Kim Jong Un… Mais sa fille, Kim Ju-ae.

Présentée à la presse en novembre dernier lors du lancement de Hwasong-17 sur des photos où elle marchait à côté de son père, la préadolescente, vraisemblablement née en 2013, est apparue comme un élément central lors de la cérémonie officielle de la commémoration de la fondation du régime des Kim.

 

Une femme à la tête de la Corée du Nord ?

Cette nouvelle apparition, où l’enfant de dix ans apparaît entouré de généraux au regard déférent, interroge les spécialistes sur la possibilité qu’elle soit bel et bien l’enfant choisi par le leader nord-coréen pour être son héritière.

Dans la dictature nord-coréenne, le pouvoir dynastique s’est jusqu’ici transmis de père en fils. Kim Jong-un est ainsi le successeur de son père Kim Jong-il, lui-même fils de Kim Il-sung.

Une question commence à se poser chez les observateurs : une femme pourrait-elle arriver à la tête de la Corée du Nord ? Malgré cette mise en avant, la société nord-coréenne reste très patriarcale et n’a jamais connu de leader féminine. Si certaines d'entre elles jouent un rôle important pour le régime – à l’instar de Kim Yo-jong, la sœur du dictateur, nommée au sein du plus haut organe de l'exécutif nord-coréen -, elles font figure d’exception.

Reste que pour l’heure, Kim Ju-ae a été la seule des trois enfants de Kim Jong-un à être présentée au public. Les observateurs internationaux pensent qu’elle a un frère, son aîné de trois ans, et un autre cadet dont le sexe reste inconnu. La révélation de Ju-ae à un âge très jeune étonne, car son père et son grand-père n'étaient apparus dans les médias d'État qu'une fois adultes. Cependant, la tante du dictateur affirme que le père de Kim Jong-un aurait présenté son enfant à l'armée dès ses 8 ans comme son futur héritier. Une façon pour le secrétaire général du parti travailliste nord-coréen de répéter l'histoire ?

 

 

 

 

 

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Jeudi 9 Février 2023 – Charles de Courson : « Le président n’a aucune légitimité pour faire cette réforme des retraites »

Élu depuis 1993, le plus « ancien » député de l’Assemblée, Charles de Courson, livre sa vision sans filtres de la réforme des retraites.

La raie sur le côté toujours soignée, même après des heures de débat dans l’hémicycle, Charles de Courson scrute avec un œil circonspect, derrière ses larges lunettes, les débats qui agitent l’Assemblée. Non pas qu’il n’y participe pas, le centriste est parmi les plus virulents contre la réforme des retraites, mais trente ans passés sur les fauteuils rouges de l’Assemblée – la plus grande longévité parmi les députés français – lui ont conféré un statut de « sage ». A 70 ans, célibataire sans enfant, vouant sa vie à la députation, il explique pourquoi cette réforme est mauvaise, selon lui, et pourquoi il faudrait un vrai plan sur le travail des « seniors »…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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