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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 08:00
manifestation-retraites-samedi-11-février-paris-place-nation

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Dimanche 12 Février 2023 – Retraites : pari réussi pour les syndicats qui mobilisent partout en France ce samedi

963.000 manifestants ont été dénombrés par le ministère de l'Intérieur. La gauche, comme les syndicats, soulignent la réussite de cette nouvelle journée de mobilisation.

Les conditions avaient été pensées pour réunir le plus de monde possible. En cette quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats, qui ont donné rendez-vous un samedi, ont réussi leur pari. Selon le ministre de l'Intérieur, près de 963.000 manifestants sont descendus dans les rues - contre «plus de 2,5 millions» selon la CGT. C'est moins que le million recensé lors des deux premières journées, mais davantage que mardi dernier, dont les chiffres laissaient penser à un essoufflement. Surtout, organisateurs comme politiques ont appelé à regarder l'élargissement du mouvement, que ce soit en dehors de Paris ou dans les profils des manifestants.

«La surprise vient de cette mobilisation extraordinaire qui va bien au-delà de ce que nous sommes», a ainsi commenté le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, avant que ne s'élance le cortège parisien. «Macron n'a pas les plein pouvoirs, les Français sont ultra-majoritaires à s'opposer à ce texte», a-t-il ajouté. Dans les rangs de la marche parisienne, l'on croisait en effet des salariés, des retraités, des étudiants ou encore des Français venus manifester pour la première fois. Certains parents étaient même venus avec leurs enfants - un fait abondamment observé, voire utilisé, par les organisateurs. Les syndicats ont par exemple appelé les plus jeunes à se mettre en tête de cortège, quand la députée insoumise Raquel Garrido est arrivée au côté d'autres élus accompagnée de cinq petites filles, brandissant des pancartes et entonnant des slogans anti-Macron.

«C'est le signe qu'on est passés sur une manif plus populaire, bon enfant, familiale. C’est bien qu'on montre notre capacité à élargir la base sociale du mouvement», s'est réjoui le député PS Arthur Delaporte. «Le gouvernement cherche à stigmatiser un mouvement qui se fait depuis un mois dans la sérénité. Je pense qu'ils ont peur de cette détermination et cette colère froide», a abondé la patronne des députés LFI, Mathilde Panot.

La présence d'enfants n'a pas pour autant empêché les débordements, et l'ambiance s'est révélée plus tendue que lors des manifestations précédentes, comme le craignaient les forces de l'ordre, pointant notamment la venue de «gilets jaunes». En tête de parcours, des individus cagoulés ont à plusieurs reprises démarré des feux sauvages, incendiant même un véhicule. L'intervention des pompiers ainsi que celle des forces de l'ordre ont permis de tenir à l'écart le groupe du reste du cortège syndical.

 

 

 

 

 

Paris-JO-athletes-russes

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Dimanche 12 Février 2023 – Jeux olympiques : la participation des athlètes russes aux JO de Paris 2024 s'incruste au cœur des tensions

À un peu plus de 500 jours (le 14 mars) des JO de Paris 2024 (26 juillet-11 août), la présence des athlètes russes et biélorusses exacerbe les tensions. Depuis la fin du mois de février 2022, le Comité international olympique recommande aux fédérations internationales et aux organisateurs d'événements sportifs « de ne pas inviter ou permettre la participation d'athlètes et de représentants officiels russes et biélorusses aux compétitions internationales. » À Tokyo en 2021 (Jeux d'été) et à Pékin (Jeux d'hiver) en 2022, les sportifs russes avaient défilé sous bannière neutre suite à l'exclusion de la Russie pour son système de dopage généralisé.

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février 2022, les sportifs russes et biélorusses ont été bannis de la plupart des événements mondiaux, même si dans le cyclisme ou le tennis, par exemple, ils ont été autorisés à prendre part à des événements sous bannière neutre. Dans la perspective des Jeux olympiques de Paris 2024, la question de la présence et de la participation des sportifs russes et biélorusses divise. Fin janvier, le CIO a émis l'idée de voir les sportifs russes défiler sous drapeau neutre à condition qu'ils n'aient « pas activement soutenu la guerre en Ukraine. » Une position défendue par le comité olympique et paralympique américain qui a provoqué la colère des autorités ukrainiennes brandissant, accompagnées de la Pologne, de l'Estonie et de la République tchèque, la menace d'un boycott.

« Tandis que la Russie tue et terrorise, les représentants de cet État terroriste n'ont pas leur place dans les compétitions sportives et olympiques. La simple présence de représentants de l'État terroriste est une manifestation de violence et d'impunité et cela ne peut pas être couvert par une prétendue neutralité ou un drapeau blanc », a asséné le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une réunion par visioconférence ce vendredi avec des ministres des Sports de plusieurs pays.

Le ministre russe des Sports, Oleg Matytsin, cité par les agences de presse russes, a rétorqué : « La tentative de dicter les conditions d'une participation des sportifs dans les compétitions internationales, c'est absolument inacceptable (...) Nous voyons actuellement une volonté non dissimulée de détruire l'unité du sport international. »

Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des JO de Paris 2024 a, ce mercredi, assuré que c'était « au CIO de décider à la fin si la délégation russe sera autorisée à participer aux JO de Paris. » Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français, ajoutant : « Une décision doit être prise d'ici à l'été », par le CIO : « Donc, aucune position n'a encore été formellement arrêtée avec le CIO, je laisse la coopération internationale se faire. » Emmanuel Macron a, lui, déclaré vouloir se prononcer personnellement « à l'été. »

Ce dimanche, en visite aux championnats du monde de ski alpin de Courchevel et Méribel, Thomas Bach, le président du CIO a résumé : « Ce n'est pas aux gouvernements de décider. J'ai discuté avec de nombreux sportifs ukrainiens ces derniers mois, et beaucoup d'entre eux nous soutiennent parce qu'ils savent à quel point nous partageons leur souffrance et les efforts que nous faisons pour les aider. Un rapporteur du Conseil des droits de l'homme des Nations unies nous a dit que l'exclusion d'athlètes russes ou bélarusses seulement en raison de leur passeport est une violation de leurs droits. » Et le dirigeant allemand de préciser à l'AFP : « Nous sommes en cours de discussions, mais nous ne parlons pas encore de Paris (et des JO 2024). Nous discutons des compétitions sportives devant se disputer cette année. Le sujet de Paris viendra plus tard. »

 

 

 

 

 

Aurore-Bergé-LFI-RN-retraites-assemblée

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Dimanche 12 Février 2023 – Retraites: LFI «déroule le tapis rouge à l'extrême droite», accuse Aurore Bergé

La chef des députés Renaissance estime que «l'obstruction systématique» de LFI permet au RN «d'apparaître respectable».

La France insoumise, par son attitude à l'Assemblée nationale dans les débats sur la réforme des retraites, «déroule le tapis rouge à l'extrême droite», a accusé dimanche 12 février la patronne des députés Renaissance, Aurore Bergé. La députée des Yvelines a de nouveau dénoncé dans Le Journal du dimanche «l'obstruction systématique» pratiquée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, à l'origine de quelque 13.000 amendements contre le projet du gouvernement.

«Des milliers sont identiques. D'autres ridiculisent l'Assemblée nationale (...) Ce n'est pas digne du débat parlementaire. Nous voulons aller au bout du texte et débattre de l'article 7», qui reporte à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite, a-t-elle affirmé. Interrogée sur le député Insoumis Thomas Portes, exclu pour 15 jours de l'Assemblée après un tweet polémique visant le ministre du Travail Olivier Dussopt, Aurore Bergé estime qu'«un cap» a été franchi.

 

«Je crois que nous pouvons trouver une majorité»

«En agissant ainsi, (les Insoumis) dégradent l'image des parlementaires et déroulent le tapis rouge à l'extrême droite. C'est une autoroute pour le Rassemblement national : il leur suffit de ne rien dire pour apparaître respectables».

Au lendemain d'un regain de mobilisation dans la rue contre le projet très controversé du gouvernement, la cheffe de file des députés Renaissance campe sur ses positions, assurant qu'il «faut continuer à démontrer la nécessité de la réforme». Quant à un éventuel blocage du pays à partir du 7 mars, Aurore Bergé estime que «les syndicats ont conscience qu'ils n'ont pas intérêt à emprunter cette voie».

«Je crois que nous pouvons trouver une majorité à l'Assemblée et au Sénat», ajoute-t-elle. Actuellement arrêtés à l'article 2, sur les 20 que compte le texte, les députés ont encore quelque 16.000 amendements à étudier jusqu'à la date butoir du 17 février.

 

 

 

 

 

Aurélien-Pradié-Bruno-Retailleau-vote-réformes-retraites-LR

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Dimanche 12 Février 2023 – Retraites: Pradié ne peut rester numéro 2 de LR s'il ne vote pas la réforme, dit Retailleau

«Être de droite, ce n'est pas être un peu moins à gauche que la gauche», a taclé le sénateur de Vendée dans le JDD.

Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau estime dans le JDD  qu'Aurélien Pradié devra quitter son poste de vice-président exécutif du parti s'il ne vote pas la réforme des retraites comme il en agite la menace. À la question «Aurélien Pradié peut-il rester numéro deux du parti ?» le sénateur de Vendée assure que «s'il ne vote pas le report de l'âge légal, non».

Élu député du Lot sur une ligne de «droite populaire», Aurélien Pradié demande des garanties sur les carrières longues, au grand dam de plusieurs LR qui s'inquiètent pour la crédibilité des Républicains s'ils empêchent l'adoption d'une réforme reprenant de nombreux marqueurs de la droite. «Être de droite, ce n'est pas être un peu moins à gauche que la gauche», affirme Bruno Retailleau, selon qui «il faut arrêter la surenchère».

 

Plusieurs propositions

Car «si le gouvernement acceptait les 43 annuités pour tous ceux ayant commencé à travailler avant 21 ans, à la seule condition qu'ils aient cotisé un trimestre, cela ferait dérailler la réforme», ajoute-t-il. Alors que le texte arrive le 27 février au Sénat, «nous avons décidé (...) d'ouvrir un maximum de jours de débat pour que le Sénat ait le temps d'examiner au fond cette réforme».

Bruno Retailleau compte faire plusieurs propositions, notamment que les femmes ayant élevé au moins trois enfants «aient le choix : travailler jusqu'à 64 ans et bénéficier d'une surcote sur leur pension, ou opter pour un départ anticipé à 63 ans». «Nous défendrons une pension de réversion pour les enfants handicapés orphelins» et «nous voulons aussi décaler de deux ans l'âge d'annulation de la décote pour les régimes spéciaux». Quant à l'introduction d'une part de capitalisation, «nous ouvrirons ce débat», promet le sénateur.

 

 

 

 

 

Nice-150-ans-carnaval-christian-estrosi
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Dimanche 12 Février 2023 – Christian Estrosi célèbre les 150 ans du carnaval de Nice

Le carnaval de Nice, sur la Côte d'Azur française (sud-est), a débuté samedi par une grande parade colorée - la première en grand format depuis le Covid - devant des gradins remplis pour ses 150 ans. Des représentants du carnaval brésilien de Rio ou encore de République dominicaine ont agrémenté de leurs costumes chatoyants cette grande parade qui marque l'anniversaire d'une tradition carnavalesque qui remonte à Nice au Moyen-Âge et qui y a été formalisée en 1873.

Placés sous le signe des "Trésors du monde", les chars très colorés ont parcouru dans une ambiance festive un tracé placé sous haute surveillance par les forces de l'ordre, sous un soleil bienvenu pour réchauffer l'atmosphère fraîche de février.

Le Roi lui-même, un immense personnage de plus de 15 mètres de hauteur, rend hommage aux monuments du monde, du Colisée en passant par Big Ben ou la statue de Liberté, autant de symboles qui partiront en fumée lors de l'incinération du Roi le dernier jour du carnaval le 26 février.

Tout aussi majestueuse, la Reine du carnaval, juchée sur une pagode, est entourée de différents symboles inspirés du thème des "Mille et une aventures".

 

"Nous faisons le plein de notre hôtellerie"

En 2020, le carnaval avait été écourté; en 2021, il avait été annulé et en 2022, il avait eu lieu mais avec une jauge réduite.

"Nous faisons le plein de notre hôtellerie, avec 30% de réservations en plus que la moyenne des cinq dernières années, et nous avons vendu quasiment 95% de notre billetterie", s'est réjoui le maire de la ville Christian Estrosi.

Les tribunes et les promenoirs peuvent accueillir, à chacun des dix défilés prévus pendant la quinzaine, 18.000 spectateurs payants. Au total, 200.000 personnes sont attendues à Nice pendant la période du carnaval, l'un des principaux au monde avec Rio et Venise.

S'il fête ses 150 ans, il ne s'agit cependant que de la 138e édition de ce carnaval, celui-ci n'ayant pas eu lieu pendant les deux guerres mondiales ainsi que lors de la guerre en Irak en 1991 et, en 2021, à cause de la crise sanitaire.

 

 

 

 

 

Séisme-turquie-syrie-30 000-morts

Séisme-turquie-syrie-30 000-morts

Dimanche 12 Février 2023 – Séisme en Turquie et Syrie : plus de 30.000 morts, selon un nouveau bilan

Ce bilan, qui augmente de jour en jour depuis le 6 février, pourrait encore «doubler» selon l'ONU.

Au moins 30.000 personnes ont trouvé la mort dans le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février, selon un dernier bilan établi dimanche. Un chiffre qui va sans doute «doubler ou plus», a alerté samedi le chef de l'agence humanitaire de l'ONU, Martin Griffiths.

Les Nations unies ont averti qu'au moins 870.000 personnes avaient besoin en urgence de repas chauds en Turquie et en Syrie. Jusqu'à 5,3 millions seraient actuellement sans toit rien qu'en Syrie. Dimanche, le décompte des morts s'élève à 33.179. Face à l'ampleur des victimes, l'OMS a lancé un appel aux dons.

 

 

 

 

 

Brésil-Jair-Bolsonaro-retour-Brésil

Brésil-Jair-Bolsonaro-retour-Brésil

Dimanche 12 Février 2023 – Jair Bolsonaro compte «retourner au Brésil dans les semaines qui viennent»

L'ex-président brésilien s'était réfugié aux États-Unis fin décembre, juste avant l'investiture de son successeur Lula, refusant de lui remettre l'écharpe présidentielle.

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, qui se trouve aux États-Unis depuis fin décembre, a déclaré samedi soir pour la première fois avoir «l'intention de retourner au Brésil dans les semaines qui viennent», selon une vidéo diffusée par la chaîne CNN Brasil.

«Nous savons que là-bas, vraiment, c'est un pays fantastique. Moi aussi je veux retourner au Brésil. J'ai l'intention de retourner au Brésil dans les semaines qui viennent», a dit l'ancien dirigeant de droite nationaliste lors d'une rencontre avec des Brésiliens à Boca Raton, en Floride, évoquant ainsi pour la première fois son retour au Brésil.

«Nous avons eu une gouvernance sans corruption. Nous avons travaillé avec cœur, avec honnêteté. Aucune mesure de rétorsion, voire de persécution, ne se justifie», a-t-il aussi affirmé, au moment où il fait l'objet d'une enquête par la Cour suprême de son pays pour déterminer son rôle dans l'assaut des institutions nationales à Brasilia le 8 janvier mené par des bolsonaristes.

 

«La majorité du peuple brésilien est avec nous»

Six heures après les assauts, Jair Bolsonaro avait finalement condamné du bout des lèvres «les déprédations et invasions de bâtiments publics», tout en niant toute responsabilité. Son successeur de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, s'est dit «certain», le 2 février, que l'ex-président avait «préparé le coup d'État».

«Nous devons faire face aux problèmes», a aussi lancé Jair Bolsonaro samedi soir à ses partisans. «Nous devons parfois prendre des risques, ça vaut la peine. Vous pouvez être sûrs que la majorité du peuple brésilien est avec nous».

L'ex-capitaine de l'armée (67 ans) s'était réfugié aux États-Unis le 30 décembre, juste avant l'investiture de Lula le 1er janvier, refusant comme le veut la tradition de remettre l'écharpe présidentielle à son successeur, dont il n'a jamais digéré la victoire acquise sur le fil en octobre dernier.

Jair Bolsonaro a fait profil bas lors de ses premières semaines en Floride, ses seules activités connues consistant en une sortie au supermarché et une autre pour manger seul du poulet frit dans un restaurant KFC. Puis il est sorti de sa réserve en prononçant, avant samedi soir, deux discours sous les acclamations de fidèles partisans. Il a demandé fin janvier un visa de six mois pour rester aux États-Unis, selon son avocat.

 

 

 

 

 

Canada-Justin-Trudeau-objet-non-identifié

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Dimanche 12 Février 2023 – «Un objet non identifié» abattu au-dessus du Canada

M. Trudeau a annoncé samedi qu'un "objet non identifié" avait été abattu alors qu'il survolait le nord-ouest du pays, au lendemain de la destruction par les Etats-Unis d'un objet volant au-dessus de l'Alaska.

Un avion de combat américain a abattu samedi après-midi un objet non identifié au-dessus du Canada, dans le cadre d'une opération conjointe entre Washington et Ottawa, marquant un nouvel incident dans le ciel nord-américain depuis la destruction d'un ballon chinois supposé espion la semaine dernière. M. Trudeau a annoncé samedi qu'un "objet non identifié" avait été abattu alors qu'il survolait le nord-ouest du pays, au lendemain de la destruction par les Etats-Unis d'un objet volant au-dessus de l'Alaska.

Des avions des deux pays ont été dépêchés sur les lieux, et le tir d'un missile AIM 9X provenant d'un F-22 américain a atteint sa cible, a indiqué M. Trudeau.

Le président américain Joe Biden avait autorisé l'appareil, l'un des aéronefs du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD), à "travailler avec le Canada", a expliqué le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder.

La neutralisation de l'objet a été validée par MM. Biden et Trudeau par "souci de prudence et sur la recommandation de leurs forces armées", a indiqué un communiqué de la Maison Blanche.

Les forces canadiennes "vont maintenant récupérer et analyser les débris de l'objet", a ajouté le Premier ministre canadien.

 

Deux objets en 24 heures

M. Trudeau s'est entretenu avec M. Biden au sujet de la cible abattue au-dessus du Yukon, territoire du nord-ouest du Canada frontalier de l'Alaska où les forces américaines ont détruit un autre objet volant vendredi, de "la taille d'une petite voiture", car il représentait "une menace pour la sécurité du trafic aérien", selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Il s'agit donc du deuxième objet volant abattu au dessus de l'Amérique du Nord par les Etats-Unis en 24 heures environ.

Les opérations de recherche et de récupération des restes de l'objet détruit vendredi se sont poursuivies samedi mais ont été entravées par "le refroidissement de l'air de l'Arctique, la neige et la lumière du jour limitée", a indiqué le Commandement américain du Nord dans un communiqué, ajoutant que le Pentagone ne pouvait fournir "aucun autre détail (...) sur l'objet, y compris ses capacités, son but ou son origine".

Ces incidents surviennent une semaine après la destruction par Washington d'un ballon au large de sa côte Atlantique, qui avait survolé des sites militaires sensibles et avait été qualifié par Pékin d'aéronef "civil utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques".

 

 

 

 

 

Allemagne-élections-Berlin-SPD-Olaf-Scholz

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Dimanche 12 Février 2023 – À Berlin, deux ans après une élection ratée, le parti d'Olaf Scholz affaibli ?

Après une édition chaotique en 2021, les Berlinois sont rappelés aux urnes le 12 février pour choisir le gouvernement local. Dans cette ville traditionnellement ancrée à gauche, le parti social-démocrate d'Olaf Scholz fait désormais face à de nombreux défis pour convaincre les électeurs.

Sur la route reliant l'aéroport de Berlin et son centre-ville, impossible d'éviter les affiches des candidats aux élections du parlement régional du Land de la capitale allemande, le dimanche 12 février. Sur les écriteaux scotchés à chaque poteau défilent une multitude de visages. C'est pourtant une pancarte composée de seulement deux mots qui retient notre attention : « L'essentiel, c'est que vous votiez », supplie presque le slogan de Die Linke, parti de gauche radicale membre de la coalition à la tête de la ville.

Étonnant car l'Allemagne, et plus précisément Berlin, est loin d'être un haut lieu d'abstention en Europe. Mais l'élection de ce dimanche a un goût particulier pour les habitants : c'est la répétition du scrutin de 2021, invalidé le mois dernier par la Cour constitutionnelle de Berlin. Une première dans l'histoire de l'Allemagne post-guerre. L'événement avait été chaotique : queues interminables, manque de bulletins de vote, d'urnes, et même annonce des résultats alors que des habitants votaient encore.

 

 

 

 

 

Textile-contrefaçons-russie

Textile-contrefaçons-russie

Dimanche 12 Février 2023 – Depuis la guerre en Ukraine, la part des contrefaçons dans le secteur du textile russe explose

Cinquante-trois milliards d’euros : c'est le chiffre d’affaires annuel – avant la guerre en Ukraine – du secteur du textile et de l’habillement russe. Deuxième industrie du pays, la filière est en pleine expansion depuis l’entrée en vigueur des mesures de sanctions européennes contre la Russie. Pour les contrer, le Kremlin a légalisé les importations parallèles, notamment d’articles de maroquinerie de luxe et d’habillement en mai 2022. Articles dont les Russes sont très friands. Résultat : la part des contrefaçons explose, selon les douanes européennes. La Russie non seulement en importe, mais en fabrique à son tour et en réexporte vers l’Europe. Le faux a de l’avenir de Saint-Pétersbourg à Vladivostok.

 

 

 

 

 

Tiktok-commission-enquête-sénat-France

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Dimanche 12 Février 2023 – TikTok : le Sénat français ouvre une commission d’enquête sur le réseau social du groupe chinois ByteDance

Après le viseur américain, le réseau social du groupe chinois ByteDance, TikTok est désormais dans le viseur français. Jeudi, le Sénat a décidé de créer une commission d’enquête, à l’initiative du groupe politique Les Indépendants. La création de cette commission d'enquête a été actée mercredi soir par la Conférence des présidents du Sénat, à la demande du président de ce groupe, Claude Malhuret.

Avec TikTok, « on est dans des zones d'ombre, notamment parce que les autres réseaux évoluent dans le cadre d'une démocratie (...) alors que TikTok évolue dans le cadre d'une dictature », a déclaré devant la presse Claude Malhuret. « La loi chinoise oblige toute entreprise à coopérer avec les services de renseignement », a-t-il ajouté.

Le sénateur Claude Malhuret ne se « fait pas d’illusions » sur la capacité de la commission d'enquête à obtenir l'ensemble des algorithmes utilisés par le réseau social. Néanmoins, il souligne les pouvoirs de cette commission, à l'intérieur des frontières françaises. Particulièrement pour auditionner des personnes sous serment ou réaliser des contrôles « sur pièces ».

 

Une période de six mois

Composée de dix-neuf sénateurs des différents groupes politiques, qui seront désignés le 1er mars, la commission d'enquête dispose de six mois maximum pour mener ses travaux. Mais Claude Malhuret espère qu'elle pourra rendre ses conclusions « avant les vacances d’été ».

En France, l'opacité de TikTok a été épinglée par l'autorité de régulation du numérique Arcom dans son rapport publié fin 2022. Celui-ci souligne que l'entreprise a « pris une place incroyable à une vitesse fulgurante », notamment auprès des jeunes.

 

Une loi contre son utilisation au Sénat américain

Propriété du géant chinois ByteDance, TikTok est dans le collimateur des autorités américaines. Une loi vient d'être ratifiée par le président Joe Biden. Elle interdit l'utilisation de la plateforme de partage de vidéos à la Chambre des représentants et au Sénat, ainsi que sur les appareils des fonctionnaires.

Les élus conservateurs accusent en effet le réseau social d'être un outil d'espionnage ou de propagande au service de Pékin.

 

 

 

 

 

Poupée-effigie-Elizabeth-Borne-Marseille-CGT

Poupée-effigie-Elizabeth-Borne-Marseille-CGT

Dimanche 12 Février 2023 – Réforme des retraites : une poupée à l'effigie d'Élisabeth Borne pendue à un camion CGT à Marseille

Un camion de la CGT n'est pas passé inaperçu, samedi dans le cortège marseillais. Pendue en haut d'une structure boisée, une poupée gonflable avec le visage d’Élisabeth Borne a été remarqué par de nombreux manifestants et journalistes présents sur place. Vêtue d'une longue robe noire de deuil, cette représentation de la Première ministre était accompagnée d'un faux cercueil sur lequel était annotée l'inscription suivante : « Macron ! Retrait immédiat de la réforme des retraites. » Une initiative des agents du Grand port maritime de Marseille et Fluxel, représentés sous la bannière CGT Ports et Docks.

Interrogé sur cette effigie controversée par BFM TV, Olivier Matéu, secrétaire de l'union départementale CGT Bouches-du-Rhône, a indiqué ne « pas avoir vu » la poupée décriée mais a estimé qu'elle « renvoie au niveau de colère que ce texte inspire ». « Quand on ne veut pas avoir sa tête sur une poupée ou sur un ballon, on ne fait pas de politique et on ne fait pas de réformes qui sont rejetées aussi fortement par les travailleurs, qui refusent de travailler deux ans de plus alors que le pays ne manque pas de moyens et peut ne pas imposer cette réforme-là », a-t-il fait savoir à l'issue de cette quatrième journée d'action.

 

Stéphane Séjourné demande une condamnation

Ce pantin attaché à une potence a provoqué l'indignation du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, sur Twitter : « Abject et pousse au crime au sens littéral. Minimiser, c'est accepter. C'est se rendre complice. C'est légitimer la violence comme moyen d'expression. » Sur le même réseau social, Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, a dénoncé une « incitation au meurtre » et « une mise en scène abjecte qui appelle à une condamnation sans ambiguïté de Philippe Martinez », le secrétaire général de la CGT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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