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20 mars 2023 1 20 /03 /mars /2023 08:00
Eric-ciotti-pertmanece-Nice-vandalisée-reforme-retraites

Eric-ciotti-pertmanece-Nice-vandalisée-reforme-retraites

La permanence d'Eric Ciotti à Nice caillassée

La permanence parlementaire d'Eric Ciotti à Nice a été caillassée dans la nuit de samedi à dimanche pour "faire pression" et qu'il vote lundi la motion de censure sur la réforme des retraites, a rapporté sur Twitter le président des Républicains.

"Cette nuit ma permanence a été caillassée. Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi", a écrit le député des Alpes-Maritimes, photos à l'appui.

On y voit une des vitrines en morceaux et l'inscription "la motion ou le pavé".

 

"Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur", ajoute-t-il.

Favorable à la réforme très contestée des retraites, Eric Ciotti a déjà indiqué que son parti ne voterait "aucune" des motions de censure déposées contre le gouvernement, pour ne pas "rajouter du chaos au chaos".

Mais une poignée de députés de son camp ont déjà annoncé qu'ils voteraient au moins la motion transpartisane présentée par le groupe indépendant Liot.

Les opposants à la réforme des retraites mettent à profit le week-end pour exprimer leur colère, après l'activation jeudi du 49.3 par la Première ministre, et avant le débat lundi à l'Assemblée sur les motions de Liot et du RN.

D'autres parlementaires pro-réforme ont également été pris pour cible depuis jeudi.

 

Enquête pour "intimidation envers un élu"

Des stickers ont été collés ce jour-là sur la permanence du député du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre (Renaissance) et celle de la sénatrice du Pas-de-Calais Amel Gacquerre (Union centriste) a été taguée vendredi.

La procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, a confirmé dimanche à l'AFP l’ouverture d’une enquête pour "intimidation envers un élu", après des dégradations sur la permanence à Colmar de la députée du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, ancienne ministre déléguée à l’Insertion.

Des inscriptions comme "vous votez contre nous, on s’en souviendra" y ont été apposées, comme l'a rapporté le journal L'Alsace.

 

Karl Olive sous protection policière

Le député Renaissance Karl Olive a témoigné être venu au studio de RMC dimanche sous protection policière, après avoir reçu des menaces.

"Manifester, c'est un droit. Détruire, c'est un délit" et "je souhaite qu'on ait la main ferme", a-t-il déclaré au sujet des représailles envers les élus.

Dès jeudi soir, la patronne des députés Renaissance Aurore Bergé avait demandé au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de "mobiliser les services de l'Etat" pour la "protection des parlementaires".

 

 

 

 

 

greves-raffineries-réforme-des-retraites

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Opposition à la réforme des retraites, les raffineries en ligne de mire

Les opposants à la réforme des retraites en France mettent à profit le week-end pour exprimer leur colère avec des rassemblements parfois émaillés d'incidents, avant une journée cruciale lundi pour le gouvernement qui affrontera deux motions de censure au Parlement.

La crainte d'une radicalisation de la contestation a conduit les autorités à interdire samedi tout rassemblement sur la grande place parisienne de la Concorde, proche de l'Assemblée nationale et du palais présidentiel de l'Elysée. Des milliers de personnes s'y étaient réunies et des heurts avaient éclaté jeudi et vendredi en soirée. Les manifestants parisiens, quelque 4.000 selon une source policière, se sont repliés sur la place d'Italie, dans le sud de la capitale, où ils ont de nouveau clamé samedi leur refus du passage de 62 à 64 ans de l'âge de départ à la retraite, pierre angulaire de la réforme très impopulaire, voulue par le président Emmanuel Macron.

"Je suis assise devant l’ordinateur toute la journée, j'ai mal aux yeux, mal à la tête, j’ai déjà fait deux phlébites", a raconté une manifestante de 55 ans. Feux de poubelles, abris-bus saccagés, barricades improvisées... Face aux casseurs, les organisateurs ont décidé assez vite la dissolution de la manifestation. Selon une source policière, 81 personnes ont été interpellées et le calme est revenu vers 22H30. A Lyon (centre-est), 15 personnes ont été interpellées après des incidents causés par "des groupes d'individus violents", selon la préfecture.

Depuis la décision jeudi du gouvernement de faire adopter la réforme sans vote à l'Assemblée nationale, comme le lui permet l'article 49.3 de la Constitution française, la mobilisation s'est durcie, portée par de jeunes militants. "Que nous reste-t-il à part continuer à manifester ? On n’a que la mobilisation, qui était pacifique jusqu’au 49.3. Mais maintenant, ça va potentiellement mettre de la tension sociale partout", a indiqué Romain Morizot, 33 ans, ingénieur télécom dans l’aviation, croisé dans le cortège à Marseille, deuxième ville française.

Des rassemblements se sont tenus un peu partout dans le pays, à Nantes (ouest), Lille (nord), Toulon ou Montpellier (sud-est), avant une nouvelle journée d'action nationale prévue jeudi. "Le président de la République suit évidemment l’évolution de la situation" sur le terrain, a indiqué l'entourage d’Emmanuel Macron à l'AFP.

 

Macron: 70% de mécontents

Selon un sondage publié par le Journal du Dimanche, la popularité de M. Macron s'est écroulée en mars, à 28%, au plus bas depuis le sortir de la crise des "gilets jaunes" en 2019. D'après cette étude réalisée auprès de 1.928 personnes entre le 9 et le 16 mars, soit avant le passage en force de jeudi, le chef de l'Etat fait 70% de mécontents.

Selon des sources parlementaires, deux motions de censure contre le gouvernement de la Première ministre Elisabeth Borne seront débattues et mises au vote à l'Assemblée nationale lundi à partir de 15H00. Renverser le gouvernement au moyen d'une motion de censure est le dernier espoir des opposants à la réforme pour faire échouer le texte-phare du deuxième mandat de M. Macron.

Une des motions a été déposée par le Rassemblement national (extrême droite) et l'autre par un petit groupe indépendant avec l'appui d'élus de gauche. Mais même si certains élus de droite pourraient se rallier à cette dernière, la barre de la majorité absolue pour faire chuter le gouvernement paraît difficile à atteindre. Dénonçant "un déni de démocratie", les syndicats ont appelé à intensifier la mobilisation durant le week-end.

 

Raffinerie arrêtée

Syndicat classé à gauche, la CGT a marqué les esprits en annonçant samedi que la plus grande raffinerie du pays, située en Normandie (nord-ouest) et exploitée par TotalEnergies, avait commencé à être mise à l'arrêt. Un cap a ainsi été franchi. Depuis le début du mouvement, les expéditions de carburant ont été bloquées mais aucune des sept raffineries françaises n'avait été totalement mise à l'arrêt.

Très lourde techniquement, l'opération prendra plusieurs jours et ne devrait pas provoquer de pénuries de carburant immédiates, mais elle pourrait faire tâche d'huile. Au moins deux autres raffineries pourraient être mises à l'arrêt au plus tard lundi, a prévenu la CGT. Le ministre français de l'Industrie Roland Lescure a laissé entendre samedi que le gouvernement pourrait répliquer en procédant à des réquisitions d'agents.

D'autres secteurs clés de l'économie restent perturbés par la mobilisation, notamment les transports et la collecte de déchets. A Paris, environ 10.000 tonnes d'ordures sont toujours en attente de collecte sur les trottoirs, et du personnel va être réquisitionné par le gouvernement pour commencer à les ramasser.

 

 

 

 

 

Place-de-la-Concorde-interdite-rassemblement-

Place-de-la-Concorde-interdite-rassemblement-

Retraites : rassemblements interdits ce samedi soir à la Concorde

Les rassemblements place de la Concorde, ainsi que sur les Champs-Elysées, ont été interdits samedi par la préfecture de police de Paris, après deux soirées de manifestations émaillées d'incidents contre le recours au 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites.

"En raison de risques sérieux de troubles à l'ordre et à la sécurité publics (...) tout rassemblement sur la voie publique place de la Concorde et à ses abords ainsi que dans le secteur de l'avenue des Champs-Élysées est interdit", a déclaré à l'AFP la préfecture.

"Les personnes qui tenteraient de s'y regrouper seront systématiquement évincées par les forces de l'ordre" et pourront être verbalisées, a-t-on ajouté de même source.

Les manifestations qui ont eu lieu jeudi soir et vendredi soir place de la Concorde, à quelques centaines de mètres de l'Assemblée nationale, ont été émaillées d'incidents. A la nuit tombée, des centaines de personnes ont affronté la police par petits groupes, avec jets de projectiles.

 

Jeudi, 10.000 personnes étaient rassemblées place de la Concorde et 258 personnes avaient été interpellées.

Vendredi, quand 4.000 personnes étaient rassemblées sur la place, 61 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police de Paris. Jeudi, 10.000 personnes s'y étaient rassemblées et 258 personnes avaient été interpellées.

La place de la Concorde, la plus grande de Paris, est située au pied de l'avenue des Champs-Elysées et contient en son centre l'Obélisque de Louxor. Elle est connue en particulier pour avoir été un des lieux d'exécution pendant la Révolution française.

 

 

 

 

 

Rachida-Dati-propose-alliance-entre-LR-et-Macron

Rachida-Dati-propose-alliance-entre-LR-et-Macron

Un « accord de gouvernement » entre LR et Macron : l'idée de Dati pour sortir de la crise politique

La maire LR du 7e arrondissement de Paris Rachida Dati a plaidé vendredi pour un "accord de gouvernement" entre son parti et le président Emmanuel Macron, en quête de majorité.

"La nomination d'Elisabeth Borne est un signe pour une alliance à gauche, c'est un échec total", a-t-elle estimé sur France culture.

C'est pourquoi "en responsabilité, il faut un accord politique pour redresser ce pays", a ajouté l'ancienne ministre sarkozyste.

Nous sommes les seuls à l'Assemblée à pouvoir être responsables. "Il faut se mettre autour de la table pour trouver un accord de gouvernement", a insisté la présidente du Conseil national des Républicains, sorte de parlement du parti.

Cela passe-t-il par une participation au gouvernement avec un Premier ministre LR? "Les modalités, ça se discute, mais l'accord politique déjà c'est entre le président de la République et notre famille politique", a-t-elle répondu.

Selon elle "la droite a une responsabilité" car "nous sommes les seuls à l'Assemblée à pouvoir être responsables".

 

Ce pays ne peut pas être indéfiniment dans le chaos, la violence, l'absence de vision

"Nous avons déjà gouverné ce pays", a-t-elle ajouté, alors que Les Républicains se sont profondément divisés sur la réforme des retraites entre partisans d'un soutien au gouvernement, tels le président de LR Eric Ciotti, et opposants emmenés par le député du Lot Aurélien Pradié.

Pour Rachida Dati, "ce pays ne peut pas être indéfiniment dans le chaos, la violence, l'absence de vision".

"Restaurer l'autorité, l'ordre, maîtriser les flux migratoires, redresser l'économie, prendre des mesures en faveur du pouvoir d'achat, voilà ce qu'est la droite, voilà notre ADN", a-t-elle martelé.

 

 

 

 

 

Bruno-Le-Maire-critique-députés-LR

Bruno-Le-Maire-critique-députés-LR

Bruno Le Maire estime que certains députés des Républicains « se sont égarés »

Bruno Le Maire se veut limpide. Pour le ministre de l’Économie, la réforme des retraites ne vaut pas « la chute du gouvernement », encore moins « un désordre politique ». Après l’activation du 49-3 par l’exécutif sur le texte de la réforme des retraites, le gouvernement d’Élisabeth Borne s’expose aux deux motions de censure qui seront discutées lundi.

Face au vacarme provoqué dans la sphère politique, Bruno Le Maire a défendu dans un entretien avec le Parisien l’utilisation du 49-3. Cette arme constitutionnelle « est un outil démocratique, inscrit dans notre Constitution », indique-t-il.

 

Un revirement difficilement digérable

Mais l’exécutif aurait pu éviter d’y avoir recours si le vote des députés Républicains leur avait été assuré. « Chacun sait que nous comptions logiquement sur les voix du groupe LR, qui a été élu sur un projet de report à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite », explique le ministre de l’Économie, avant d’ajouter un peu amer que « la moitié nous a fait défaut, pour des raisons incompréhensibles ».

Un revirement d’autant plus incompréhensible pour Bruno Le Maire puisqu’il est lui-même issu du parti Les Républicains (LR), qu’il avait quitté en 2017. « Espérons que Les Républicains retrouvent leurs esprits », tance Bruno Le Maire à l’intention des élus de droite, même s’il trouve qu’un « certain nombre des députés et sénateurs LR ont fait preuve de courage et de cohérence, comme Bruno Retailleau, Éric Ciotti, et tous ceux qui les ont suivis ».

Sans expressément les nommer, le ministre de l’Économie fustige cependant les députés LR qui se sont opposés frontalement à la réforme des retraites, voire qui songent dorénavant à apporter leur soutien aux motions de censure. Ceux-là « se sont égarés, ont perdu tous leurs repères », estime-t-il.

 

 

 

 

 

Elizabeth-Borne-rencontre-jeunes-a-matignon

Elizabeth-Borne-rencontre-jeunes-a-matignon

« J'ai une priorité, c'est vous » : Élisabeth Borne reçoit des dizaines de jeunes à Matignon

Pour l'événement, qui s'est déroulé à Matignon, la Première ministre était entourée de certains de ses ministres comme Pap Ndiaye (Éducation nationale), Olivier Klein (Ville et Logement), Jean-Christophe Combe (Solidarités), Isabelle Rome (Égalité femmes/hommes) et Charlotte Caubel (Enfance). Sourire aux lèvres, la cheffe de l'exécutif a discuté de l'égalité des chances avec plusieurs dizaines de jeunes, collégiens, lycéens, apprentis et étudiants. En ouverture des deux heures de débats, Élisabeth Borne a tenu à rassurer la jeunesse : « Quelles que soient les circonstances, j'ai une priorité, c'est vous, les jeunes. »

Interpellée sur divers sujets tels que les difficultés d'orientation des élèves, le harcèlement scolaire, la mobilité en zone rurale ou encore l'aide sociale à l'enfance, le bras droit d'Emmanuel Macron a relevé des échanges et témoignages « très stimulants, très inspirants » et a promis à son auditoire de « relever le défi ». « J'ai bien noté que la confiance, c'est aussi de démontrer qu'on prend vos propositions, qu'on en fait des mesures et qu'on en suit la réalisation », a-t-elle certifié en détaillant quelques-unes des pistes suggérées par les participants à ce rassemblement (permis de conduire à 17 ans, rénovation des logements étudiants du Crous...).

 

De nouvelles mesures bientôt prises

Dans une allusion aux critiques essuyées après le déclenchement de son onzième 49-3, Élisabeth Borne a poursuivi : « Je suis convaincue que plus que jamais, redonner confiance dans notre démocratie, c'est une priorité, au-delà des sujets dont on est en train de parler aujourd'hui. » Après les CNR dédiés à l'écologie, la vie quotidienne et l'avenir professionnel, il s'agissait de la quatrième rencontre thématique autour de la Première ministre avant l'engagement et la citoyenneté, le mois prochain. Ces débats doivent déboucher au printemps sur des annonces, dans le cadre d'une feuille de route interministérielle sur la jeunesse.

 

 

 

 

 

Olivier-Marleix-rejette-alliance-avec-LR

Olivier-Marleix-rejette-alliance-avec-LR

Olivier Marleix rejette l’appel du RN à constituer une alliance en cas de dissolution de l’Assemblée nationale

Vendredi dernier, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, était invité sur C8. Celui-ci a annoncé qu’en « cas de dissolution de l’Assemblée nationale, le Rassemblement National ne présentera pas de candidats dans les circonscriptions où les députés LR voteront, avec nous, la censure contre le gouvernement ». Un appel du pied au parti Les Républicains (LR) à s’investir dans les motions de censure à la suite de l’annonce du recours au 49-3 par le gouvernement sur la réforme des retraites.

Le président de LR à la chambre basse, Olivier Marleix, a catégoriquement refusé cet appel. Sur le réseau social Twitter, ce dernier a indiqué que « les députés LR n’ont jamais été à vendre, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain ». Une réponse franche, alors même que les voix des Républicains sont très convoitées par l’opposition afin d’aboutir à une censure du gouvernement d’Élisabeth Borne.

 

Les Républicains ne déposeront ni ne voteront de motion de censure

En effet, selon les dernières estimations, il faudrait entre 25 et 30 voix des députés LR pour réussir à atteindre la majorité absolue. Deux motions de censure ont été déposées, l’une par le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), l’autre par le Rassemblement national. Celles-ci seront débattues lundi.

Vendredi dernier, Olivier Marleix avait assuré au micro de RTL que son parti « ne déposerait pas de motion de censure et qu’on ne s’associerait à aucune motion de censure. On n’ira pas voter une motion de censure qui serait interprétée comme anti-réforme ». Une position qu’a réitérée son collègue, Éric Ciotti qui a indiqué refuser de s’associer « à une motion venant et comprenant des personnes de l’extrême gauche, les amis de monsieur Mélenchon », avant d’ajouter que la motion de censure déposée par LIOT « ne sera pas votée, il n’y aura pas de majorité ».

 

 

 

 

 

echange-entre-ciotti-et-envoyé-macron-avant-49-3

echange-entre-ciotti-et-envoyé-macron-avant-49-3

Retraites : un échange entre Éric Ciotti et un proche d’Emmanuel Macron aurait conforté l’exécutif de recourir au 49-3

Face à l’incertitude qui planait sur le vote de l’Assemblée nationale sur le texte de la réforme des retraites, le gouvernement a fait le choix de recourir au 49-3. Une décision qui aurait été confortée par un échange entre le patron des députés Les Républicains, Éric Ciotti, et un proche d’Emmanuel Macron.

En effet, selon des informations de BFMTV, le président des Républicains aurait contacté jeudi dernier une personne proche du président de la République, afin de lui communiquer les intentions de vote des membres de son parti. Ainsi, selon les calculs d’Éric Ciotti, 30 députés LR auraient voté en faveur du texte, 25 contre et 6 se seraient abstenus. Un résultat bien trop incertain, et loin de la « majorité solide » qu’espérait obtenir Emmanuel Macron.

 

Le vote des députés Républicains une nouvelle fois au centre des enjeux

Afin d’obtenir cette majorité, l’exécutif aurait eu besoin d’une quarantaine de voix pour que cette réforme des retraites soit adoptée. Si le gouvernement a longtemps tergiversé jeudi dernier pour savoir ou non s’il fallait recourir à l’outil constitutionnel qu’est le 49-3, cet échange avec Éric Ciotti semble bien avoir changé la donne.

Dorénavant, le gouvernement d’Élisabeth Borne est exposé aux motions de censure de l’opposition. Deux d’entre elles ont été déposées, l’une par le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), l’autre par le Rassemblement national et seront débattues lundi. Dans cette disposition, le vote des députés Républicains se trouve encore une fois très convoité, puisqu’il faudrait entre 25 et 30 de leur voix pour atteindre la majorité absolue.

 

 

 

 

 

Philippe-Martinez-guerre-poubelles-Paris

Philippe-Martinez-guerre-poubelles-Paris

À Paris, la guerre des poubelles va continuer

La préfecture de police réquisitionne depuis vendredi pour collecter les 10 000 tonnes de déchets accumulés. Les grévistes comptent sur le soutien de la population contre la réforme des retraites et occupent les centres de traitement.

Si demain j’arrive au pouvoir, j’interdis les merguez. » À l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), bloqué depuis plus de dix jours, les estomacs commencent eux aussi à manifester. Le recours au 49-3 pour faire adopter la réforme des retraites a néanmoins relevé la mobilisation. Les grévistes semblent même avoir retrouvé du mordant. En dépit de l’arrêté pris par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, pour réquisitionner le service de direction et de propreté de la Ville de Paris. Et malgré l’évacuation manu militari vendredi par les forces de l’ordre des garages à bennes, notamment celui d’Ivry-sur-Seine-Victor Hugo, situé à proximité immédiate de l’incinérateur.​

Le but de ces opérations ? Libérer des centaines de camions poubelles, le « trésor de guerre » des grévistes, dixit Karim, éboueur dans le 14e arrondissement. Cependant, vendredi matin, aucune benne municipale n’avait finalement quitté les entrepôts, faute de conducteurs. Régis Vieceli, le secrétaire général CGT de la filière déchets et assainissement à Paris, savourait : « Sur les deux garages proches de l’incinérateur, la grève est suivie par 100 % des conducteurs, ce qui n’était jamais arrivé jusqu’ici. »

 

Les éboueurs doivent continuer «plus que jamais» leur mobilisation, juge Martinez

Interrogé sur la grève des éboueurs, qui engendre des amoncellements de déchets non-collectés dans de nombreuses villes de l'Hexagone, le patron de la CGT leur a demandé de poursuivre «plus que jamais» leur mobilisation. Celle-ci est «symbolique de tous ces salariés [...] de deuxième ligne, les invisibles, qu'on a salués pendant le Covid, à qui on a promis de donner de la visibilité, des hausses de salaire, de meilleures conditions de travail. Et rien n'a changé», a dénoncé Philippe Martinez, sur BFMTV.

Appelant les membres du gouvernement à se mettre «pour une fois [...] à la place de nos camarades», le syndicaliste a souligné leurs conditions de travail difficiles. Il s'est également prononcé contre les réquisitions de salariés, décidées par la préfecture de police : la CGT les conteste devant les tribunaux, comme elle l'avait fait lors des grèves des raffineries à l'automne dernier, a-t-il déclaré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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