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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 05:20












Ali Bongo, le fils du chef d'Etat défunt, a été élu président du Gabon lors d'un scrutin émaillé par une série d'incidents, notamment à Port-Gentil, fief historique de l'opposition.

 

Un Bongo va succéder à un autre Bongo au Gabon. Selon les résultats obtenus par les 18 candidats à la présidentielle anticipée du 30 août dans chacune des 9 provinces du pays, Ali Bongo, 50 ans, le fils du président défunt Omar Bongo, a rassemblé 141.952 voix, soit 41,73 % des suffrages. Il devance l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame qui a obtenu 88.028 voix et 25,88% des suffrages et l'opposant historique Pierre Mamboundou qui a recueilli 85.797 voix et 25,22% des suffrages. Au total, 357.402 des 807.402 inscrits ont voté, selon les chiffres donnés par le ministre. La Cour constitutionnelle doit encore valider le résultat du scrutin.

 

D'ores-et-déjà, Ali Bongo a promis d'être «le président de tous les Gabonais» dans un discours prononcé peu après l'annonce de sa victoire. Un conseiller d'André Mba Obame a affirmé qu'il ne reconnaissait pas le résultat, précisant que le candidat était «en sécurité dans un lieu tenu secret».

 

La publication des résultats avait été annoncée initialement pour mercredi soir, mais des incompréhensions entre membres de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) l'ont retardée, selon son président René Aboghé Ella. La proclamation a donc eu lieu jeudi matin à Libreville. C'est le ministre de l'Intérieur gabonais, Jean-François Ndongou, qui était chargé de cette lecture. Son intervention s'est faite sur fond de violences. Les forces de l'ordre ont en effet dispersé des manifestants, dont des candidats à la présidentielle, qui attendaient depuis la veille devant les locaux de la commission électorale l'annonce des résultats. «L'armée a chargé et lancé des grenades lacrymogènes sur les candidats et sur la foule qui attendaient pacifiquement l'annonce des résultats. Les leaders politiques, dont Pierre Mamboundou et André Mba Obame», deux des trois candidats qui revendiquaient la victoire, ont été pris dans la bousculade, a affirmé un conseiller de Mamboundou.

 

 

«Il faut chasser les Français»


 

Pendant ce temps, des jeunes partisans de Pierre Mamboundou et de son parti l'Union du peuple gabonais (UPG) ont attaqué la prison de Port-Gentil, capitale économique du pays. Ils ont libéré des prisonniers avant de se diriger vers le centre de la ville où des barricades ont été dressées. Des pneus ont été brûlés sur la chaussée. Depuis mercredi, plusieurs centaines de partisans de l'UPG observaient un sit-in au Carrefour Château, près de la prison de cette ville située à l'extrême-ouest du pays. Par ailleurs, le consulat général de France dans cette ville, a été incendié par des partisans de l'opposition gabonaise. Fief historique de l'opposition, Port-Gentil a connu des scènes d'émeutes au début des années 90, lors du passage au multipartisme.

  

Des jeunes tenaient des discours hostiles à Ali Bongo et à la France, accusée d'avoir «imposé» aux Gabonais le fils du président Omar Bongo. «Les Blancs, on va les tuer!», «On en a marre de ces Français, il faut les chasser, les tuer!», menaçaient-ils.

 

Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, satisfait du processus électoral au Gabon, a assuré jeudi qu'un «dispositif» était «prêt pour protéger les Français» de ce pays en cas de nécessité. Il était interrogé peu avant l'annonce du résultat de la présidentielle.

 

La communauté française vivant au Gabon est estimée à quelque 10.000 personnes. La France dispose d'une base militaire au Gabon mise en oeuvre par un millier de militaires.

 



Source : lefigaro.fr  03-09-2009

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