Ce lundi soir 12 septembre Conseil Municipal à MONTESQUIEU-VOLVESTRE. Une douzaine de questions à l’ordre du jour dont certaines assez importantes. Comme d’habitude la Maire procède à l’appel puis met au vote l’approbation du Procès Verbal de la séance précédente. Brève discussion à laquelle je ne prends pas part puisque je n’étais pas présent lors de cette séance.
Je lève alors la main pour demander la parole pour une déclaration préliminaire brève avant que nous abordions la discussion sur les délibérations. Réponse du Maire (je cite) : « Monsieur Echavidre vous n’aurez la parole qu’en fin de séance ». Je proteste et finis pas quitter ma place pour aller m’asseoir avec le public.
J’ai donc été empêché de m’exprimer pendant toute la durée de la séance et comme nous ne sommes que deux élus de l’opposition et que nous nous partageons les questions à poser, un certain nombre de délibérations importantes n’ont donc donné lieu à aucun débat. C’est de l’abus de pouvoir de la part du maire qui doit accepter de répondre aux questions orales relatives aux textes mis au vote du Conseil Municipal comme le précise d’ailleurs la loi :
"En cours de séance, chaque élu doit pouvoir s’exprimer au moins une fois sur chaque délibération et reprendre la parole. Si le règlement intérieur vient fixer un temps de parole, ce dernier ne peut pas être limité de manière disproportionnée. En ce sens, la limitation du temps de parole total à trois minutes ou encore de six minutes sur les affaires portées à l’ordre du jour a été jugée excessive (CAA Versailles, 30 décembre 2004, Commune de Taverny, req. n° 02VE02420)."
Nous connaissions un Patrick Lemasle arrogant, donneur de leçons, sectaire et intolérant. Nous en découvrons un autre qui pratique l’invective et la menace, qui ne supporte aucune contradiction et qui est convaincu qu’il a toujours raison sur tout.
J’ai donc décidé de saisir le Préfet, de lui indiquer les faits et de demander l’annulation des délibérations sur lesquelles j’aurais du pouvoir m’exprimer.
Jean-Pierre ECHAVIDRE