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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 09:00

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LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (26/50)

 

Jacques-Pierre BRISSOT de WARVILLE

 

 

 

 

 

DEFIANCE VIS A VIS DE L'ARMEE ET PREMIERS REVERS MILITAIRES : JANVIER - AVRIL 1792

 

 

 

 

    C'est pourtant le meilleur de lui même que donne Robespierre dans ses démonstrations rigoureuses et dans son argumentation. Rien ne fera basculer la majorité belliqueuse à laquelle il s'adresse aux Jacobins, et qui se retrouve d'ailleurs à l'Assemblée. Pas même ses mises en garde appuyées contre le retour du despotisme :

 

«  Dans des Etats constitués comme presque tous les pays d'Europe, il y a trois puissances : les monarques, les aristocrates et le peuple, ou plutôt, le peuple est nul. S'il arrive une Révolution dans ce pays, elle ne peut être que graduelle; elle commence par les nobles, par le clergé, par les riches et le peuple les soutient lorsque son intérêt s'accorde avec le leur pour résister à la puissance dominante, qui est celle du monarque. »

« C'est ainsi, que, parmi vous, ce sont les parlements, les nobles, le clergé, les riches qui ont donné le branle à la Révolution, ensuite le peuple a paru (...) Sans leur résistance, la Nation serait encore sous le joug du despotisme. D'après cette vérité historique et morale, vous pouvez juger à quel point vous pouvez compter sur les Nations de l'Europe en général; car chez elles, loin de donner le signal de l'insurrection, les aristocrates, avertis par notre exemple même, se sont ligués avec le gouvernement pour retenir le peuple dans l'ignorance et dans les fers. »  (1)

 

    La guerre finit par l'emporter et Robespierre est contraint d'accepter cette idée. Sans renoncer à la lutte, mais en constatant simplement que son point de vue est minoritaire, il va changer le cours des débats pour éviter les divisions. C'est le sens de l'accolade qu'il accepte de Brissot au cours de la séance du 20 Janvier, au Club des Jacobins.

    La scène est touchante : la « réconciliation » déchaîne l'enthousiasme de tous les membres du club et l'Incorruptible conclut en prononçant une brève allocution destinée à écarter toute équivoque sur ses sentiments présents :

 

«  Je viens de remplir un devoir de fraternité et de satisfaire mon cœur; il me reste encore une dette plus sacrée à acquitter envers la patrie. Le sentiment profond qui m'attache à elle suppose nécessairement l'amour de mes concitoyens et de ceux avec lesquels j'ai des affections plus étroites (..) J'ai embrassé M. Brissot avec ce sentiment, et je continuerai de combattre son opinion dans tous les points qui me paraissent contraires à mes principes, en indiquant ceux où je suis d'accord avec lui. Que notre union repose sur la base sacrée du patriotisme et de la vertu; combattons-nous comme des hommes libres, avec franchise, avec énergie même, s'il le faut, mais avec égards et amitié. »  (2) 

 

    Cinq jours plus tard, Robespierre tente, une fois encore, d'organiser les débats de façon méthodique. Sur un ton pathétique, il s'adresse aux Jacobins pour leur présenter de nouveaux arguments qui portent, cette fois, sur les dangers dans la conduite de la guerre elle-même. Il énonce, un à un, tous les risques présentés par le déclenchement d'une guerre dans les circonstances présentes. Il ne propose pas de solutions, pas encore....mais il met en garde, principalement contre l'armée et ses généraux :

 

«  Comment reconnaître que la Cour conspire contre la liberté, que les ennemis extérieurs sont ses alliés, et se jeter entre ses bras et inviter le peuple à prendre confiance en elle, à croire aux bonnes intentions de ses agents ? Que dis-je ? Rendre impossible tout moyen d'apercevoir ses perfidies, en donnant l'exemple de l'idolâtrie, de la crédulité et des applaudissements serviles. Est-ce avec de telles armes que l'on veut vaincre la tyrannie ? (..) »

«  Combien d'espèces de trahisons le génie de la tyrannie n'a-t-il pas inventées dans le siècle des lumières ? Comment n'en conçoit-on qu'un seul ? Sacrifier la partie la plus patriote de l'armée, et cependant remporter un succès avec celle qui l'est moins; tenir les esprits en suspens par un mélange de revers et d'avantages également funestes, chasser devant soi des ennemis auxquels on ne veut pas de mal sans avoir affaibli leur puissance, sans avoir éteint le foyer de la rébellion et de la guerre; faire préconiser ses exploits par toutes les trompettes de la renommée et revenir triomphant, précédé des aboiements de l'intrigue qui vous proclame le libérateur de la France et le héros de tous les mondes possibles (3); voilà une des chances innombrables que peut présenter un tel système de guerre, voilà la plus heureuse de toutes en apparences, et voilà peut-être la plus dangereuse de toutes les trahisons. La nomination de tel général, qu'est-ce autre chose qu'une trahison ? Ah ! Que je crains, dans une révolution odieuse à la cour, dans une révolution faite contre la cour, les victoires des généraux choisis par la cour ! Quel ascendant ils acquièrent sur l'armée qui a partagé leur succès et qui attache sa gloire à celle de ses chefs ! Quel ascendant ils acquièrent sur la nation, dont toutes les idées ont été tournées vers les exploits guerriers et dont le besoin parait être encore de se faire des idoles ! Quelle influence un général, une armée victorieuse n'exerce-t-elle pas au milieu des partis divers qui divisent une nation ! Quel sera l'ascendant d'un monarque au nom duquel ils auront combattu et triomphé ! Comment, au milieu de l'enthousiasme universel, l'Assemblée législative aurait-elle un autre esprit que celui du général victorieux et du monarque dont il serait l'organe et l'appui ? (..) Dans les troubles civils, sous l'empire d'un roi tout-puissant, chef suprême des armées, dispensateur de toutes les places les plus importantes, maître de 40 millions qui lui appartiennent en propre, dépositaire de la fortune publique, centre de ralliement pour tous les mécontents, pour les hommes les plus puissants et les plus riches, pour la majorité des administrateurs, des juges, des fonctionnaires publics, au sein d'un peuple désarmé, divisé, épuisé, fatigué, affamé, ne craignez-vous pas qu'un général, qu'une armée victorieuse enivrée d'enthousiasme pour ce général, ne fit pencher trop aisément la balance du côté de la faction ministérielle, modérée et anti populaire, dont il serait le chef et l'instrument ? »  (4)

 

   Et puis, derrière la Cour, ses ministres et ses généraux, il y a l'aristocratie qui attend patiemment que la Révolution s'effondre, que l'on revienne à l'ordre ancien des choses...

 

« Tandis que la Cour rassemblera des corps d'armée, le reste de la Nation en sera-t-il immobile ? Depuis que l'on fait retentir à nos oreilles la trompette guerrière, l'aristocratie est-elle moins entreprenante, les conspirateurs moins audacieux, le gouvernement plus fidèle à la Constitution, l'intrigue moins active, le patriotisme mieux récompensé, la cause de l'égalité plus triomphante ? En serons-nous mieux parce que nos patriciens deviendront Maréchaux de France, parce que nos ministres iront conférer aux frontières, instruire nos soldats dans la science de l'honneur et de l'obéissance; lorsqu'ils érigeront en crime de lèse-nation des fautes de discipline, parce que le crime de ne point servir aveuglément la tyrannie fut toujours, aux yeux du despotisme, le plus grand de tous les crimes; lorsqu'ils viendront assurer à l'Assemblée Législative que nos soldats sont fiers d'obéir à des maréchaux de France ?

«  (...) Le Roi peut quitter Paris légalement, constitutionnellement; l'Assemblée n'a pas le droit de le trouver mauvais; aucune loi ne lui défend de se mettre à la tête des armées; il peut aller visiter ces armées qu'on a pris soin de rassembler; et je vous laisse à méditer sur les conséquences de cette démarche (..)

«  Je vous dirai bientôt quels sont les moyens de prévenir la guerre étrangère en étouffant la guerre civile et en domptant les ennemis du dedans (...) »  (5)

 

 

    L'Ordre du Jour est mis aux voix et la Société des Jacobins décide d'abandonner une discussion passionnée qui ne fait que tourner en rond depuis plus d'un mois. Le parti de Brissot triomphe; il n'aura d'ailleurs pas le triomphe modeste : malgré l'embrassade publique du 20 Janvier dernier, la presse girondine réfutera, un à un, les arguments de Robespierre qui sera même accusé.....d'être un agent de l'Autriche ! Brissot écrira lui-même, en oubliant la paix scellée en janvier  : « Trois opinions partagent le public sur M. Robespierre : les uns le croient fou, d'autres attribuent sa conduite à sa vanité blessée, un troisième parti le croit mis en œuvre par la liste civile... » (6)

     L'ajournement du débat aux Jacobins est ressenti par Maximilien comme un échec personnel et, pendant plus de huit jours, il n'interviendra plus à la tribune de la Société.

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (26/50)

 

Armand-Louis de GONTAUT BIRON

Lieutenant Général

 

 

    Ce n'est que le 6 Février que l'Incorruptible reprend le chemin du Club. La Société a décidé, ce jour-là, de mettre en discussion « Les moyens de maintenir l'ordre et la tranquillité dans la capitale ». Robespierre indique qu'il souhaite proposer « des moyens propres à fermer la bouche à ses ennemis et à étouffer la guerre intérieure et extérieure» Il vient de saisir l'occasion de relancer le débat qu'on lui a refusé il y a quelques jours à peine ! Personne n'est dupe. Mais le contexte est un peu différent : l'inquiétude des Jacobins à grandi ces derniers jours devant la menace d'un coup d'état qui pourrait bien venir de La Fayette* ou de Narbonne. Les membres de la Société savent que Robespierre peut dénoncer ce complot aussi, décident-ils qu'une séance extraordinaire se tiendra le 10 Février pour entendre « les bonnes mesures proposées par Monsieur Robespierre ». Ces « bonnes mesures » seront effectivement énoncées le jour dit, comme prévu, devant une salle bondée :

 

«  Ce n'est pas par des mesures partielles, incohérentes, ce n'est pas même par des traits de sagesse et d'énergie qu'on amène une révolution à un terme heureux, mais par un système sagement combiné et constamment suivi, en remontant aux premières causes des désordres, en les attaquant avec une fermeté soutenue... »  (7)

 

    La première urgence est de se préoccuper des armes. Robespierre rappelle qu'il a déjà demandé qu'on en interdise l'exportation et que l'on en distribue à toutes les gardes nationales du royaume et il ajoute :

 

« Je proposai d'ordonner que toutes les fabriques du royaume s'appliquassent sans relâche à en forger de nouvelles, jusqu'à ce que les citoyens fussent convenablement armés. Je demandai que l'on fabriquât des piques, et que l'Assemblée nationale recommandât cette arme, en quelque sorte comme sacrée, et les exhortât à ne jamais oublier le rôle intéressant qu'elle avait joué dans notre Révolution; je lui proposai d'appeler tous les citoyens à la défense de l'Etat et de la liberté, en effaçant toutes les distinctions injurieuses et impolitiques qui les séparent.. »  (7) 

 

    Il renouvelle ensuite la demande, formulée à plusieurs reprises, pour que l'on rappelle les soldats patriotes, renvoyés de l'armée par l'aristocratie militaire sous prétexte d'insubordination et aussi pour que l'on forme des cadres « patriotes ». Mais il faut surtout, selon lui, créer un climat : restaurer celui de la Fédération de 1790, recréer une confédération civique, fraternelle de toutes les gardes nationales françaises, ranimer l'esprit public. Enfin, il propose que l'Assemblée législative expose avec franchise, dans une adresse aux Français, les périls de la situation actuelle, en démontrant que c'est ici même, en France, qu'il faut vaincre Coblence et les despotes.

 

«  Nous sommes encore la même nation, le peuple est plus éclairé : ce n'est point de la Révolution qu'il est fatigué, mais de la tyrannie qui lui en arrache les fruits. Nos représentants peuvent donc trouver au milieu de nous toutes les ressources nécessaires pour conserver la liberté conquise et forcer ses ennemis à respecter notre Constitution. Qu'est-ce donc que ce cri du désespoir, parti tout à coup du sein du Sénat : " la liberté est perdue; il n'est plus de notre devoir de la retenir en France; c'est en Allemagne qu'il faut la chercher; ce n'est qu'en faisant la guerre aux puissances étrangères que nous pouvons triompher de nos ennemis du dedans; la liberté ne peut jamais être achetée qu'au prix du sang et des calamités; c'est à travers des torrents de sang que nous devons la poursuivre; c'est sur des monceaux de victimes humaines qu'il faut fonder son trône; il faut bouleverser l'Europe pour devenir libre avec elle : tel est l'arrêt du ciel, que tous les peuples ont subi". Quel langage ! Est-ce donc en vain que le ciel a fait pour nous des prodiges qu'il a refusé aux autres peuples, et préparés pour ce siècle ? Est-ce en vain qu'au sein de la paix, environné de la force invincible d'un peuple magnanime, nos représentants ont pu promulguer la Déclaration des Droits éternels de l'homme, et poser les principes fondamentaux de l'ordre social et de la prospérité publique ? De quel droit doutent-ils de leur force et de notre zèle, quand nous ne cessons de leur jurer que nous sommes prêts à mourir pour défendre leur ouvrage et nos droits ? »  (8)

 

    Robespierre opère un retour à sa position première : l'opposition à la guerre contre les puissances étrangères. Le piège qui est tendu à la Révolution en marche lui semble si grossier qu'il ne parvient pas à admettre qu'une telle évidence ne saute pas aux yeux de tous !...  

    Il est l'un des seuls à analyser la situation avec lucidité : l'armée est totalement désorganisée depuis que bon nombre de ses chefs, aristocrates, ont émigré. Elle ne dispose ni de l'équipement, ni des munitions, ni des armes nécessaires à assurer une campagne. Cette armée, La Fayette*, avec l'appui de Brissot et de ses amis, est prêt à en prendre la tête quitte à la conduire à l'aventure. La Fayette* qui, c'est évident, bâtit les plans d'une guerre éclair qui permettrait à l'armée victorieuse de restaurer l'autorité du roi. La Fayette*, l'homme qui porte la responsabilité de la fusillade du Champ de Mars !... Comment peut-on accorder quelque confiance à cet homme là ?

 

    Pourtant, certains sont tentés de dire que Robespierre commence à voir des complots contre-révolutionnaires partout et que ces prétendus complots sont l'œuvre de son imagination ! « Les dangers qu'il décrivait, trop réels, mais lointains, n'émurent pas les Français «  dira Georges Lefebvre  (9)

 

    Tous les efforts de l’Incorruptible demeurent vains. La vague guerrière amenée par les brissotins ne peut être arrêtée par Robespierre seul. Il perdra même, tout au long de ce débat, une partie de la popularité qu'il avait acquise lors des dernières semaines de l’Assemblée Constituante (10) .

 

 

    Le 20 Avril 1792, Louis XVI* se présente à l'Assemblée Législative pour proposer de déclarer la guerre au « Roi de Hongrie et de Bohème » c'est à dire à l'Autriche et non à l'Empire. A peine se trouve-t-il une dizaine de députés pour voter contre la déclaration de guerre. Robespierre exhorte pourtant le clan des bellicistes de nommer des généraux patriotes et de renvoyer La Fayette*. Il ne sera pas entendu.

    La France s'engage ainsi dans un conflit qui, presque sans interruption, va durer jusqu'en 1815 en bouleversant tous les peuples d'Europe.

    Robespierre, le jour même, prononce un discours dans lequel il précise ses conceptions sur la conduite de la guerre :

 

« Puisque la guerre est déclarée, je suis d'avis aussi de conquérir le Brabant, les Pays Bas, Liège, la Flandre, etc.... La seule chose qui doive nous occuper désormais, ce sont les moyens d'exécuter cette utile entreprise, c'est à dire, dans ce moment, il faut faire, comme je l'ai proposé plusieurs fois, non plus la guerre de la Cour, mais la guerre du peuple, il faut que le peuple français se lève désormais et s'arme tout entier, soit pour combattre au-dehors, soit pour veiller le despotisme au-dedans.. » (11)

 

    Les « prédictions » pessimistes de Robespierre vont très vite se réaliser : le 29 Avril, les deux armées commandées par Biron (12) et Dillon battent en retraite devant les autrichiens; la retraite est tellement désordonnée, les soldats ont tellement le sentiment d'avoir été trahis, que Dillon est massacré par ses troupes. La Fayette* ne bouge pas... Le 1er Mai, Robespierre aux Jacobins tente, une nouvelle fois, d'expliquer que ces revers militaires justifient les craintes qu'il a, maintes fois, exprimées :

 

«  Non je ne me fie point aux généraux et, faisant quelques exceptions honorables, je dis que presque tous regrettent l'ancien ordre des choses, les faveurs dont dispose la Cour, et je ne me repose que sur le peuple, sur le peuple seul. »  (13)

 

   Dès le lendemain, il clame dans les colonnes de son « Défenseur de la Constitution »

 

«  Quand les orateurs qui nous excitaient à la guerre, nous montrant les armées autrichiennes désertant les étendards du despotisme pour voler sous le drapeau tricolore, et le Brabant tout entier s'ébranlant pour accourir au devant de nos lois; nous pouvions nous attendre à un début plus heureux, nous devions croire qu'on avait pris les mesures nécessaires pour réaliser ces magnifiques prédictions . » (14)

 

    Le 18 Mai, les chefs militaires réunis à Valenciennes demandent au Roi de faire la paix. La guerre éclair, préconisée par La Fayette*, se transforme en débandade. Le général politicien se dit « prêt à marcher sur Paris avec ses troupes pour disperser les Jacobins ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)   cité par R. KORNGOLD  "Robespierre"  op. cit. page 140

 

(2)   cité par Ernest HAMEL  "Histoire de Robespierre"  op. cit. Vol 2, page 85

 

(3)   Allusion à La Fayette bien évidemment

 

(4)   cité par André STIL  "Quand Robespierre et Danton..." op. cit. pages 180-181

 

(5)   cité par Jean-Claude FRERE  "La Victoire ou la Mort"  op. cit. pages 295-296

 

(6)  Le Patriote Français n° 992 du 28 Avril 1792

       cité par Ernest HAMEL  "Histoire de Robespierre"  op. cit. Vol 2,  page 218

 

(7)   cité par Ernest HAMEL  "Histoire de Robespierre"  op. cit. Vol 2, page 114

 

(8)   idem page 121

 

(9)   Georges LEFEBVRE  "La Révolution française"  op. cit. page 240

 

(10)  id.  page 241

 

(11)  cité par Albert MATHIEZ  "Etude sur Robespierre" op. cit.  page 91

 

(12)  BIRON (Armand Louis de Contant, Duc de Lauzun, puis de) : Né à Paris le 13 Avril 1747. Admis dans le cercle des familiers de Marie-Antoinette*, célèbre par ses conquêtes féminines, le bruit courut qu'il était l'amant de la reine. Elu aux Etats Généraux par la noblesse, il réintègre l'armée à la fin de la Constituante. Il commandera l'armée du Rhin en 1792 puis sera mis à la tête de l'armée vendéenne en 1793. Arrêté en Juillet 1793, il comparait devant le Tribunal révolutionnaire et est condamné à mort. Il sera guillotiné le 31 Décembre 1793.

 

(13)  A. TULARD, JF. FAYARD, A. FIERO "Histoire et Dictionnaire de la Révolution française" op. cit.  page 93

 

(14)  cité par Albert MATHIEZ "La Révolution française"  op. cit. page 178

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE :

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION : ROBESPIERRE (27/50)

 

L'ENNEMI : LA FAYETTE - AVRIL 1792

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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