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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:00

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La crise ukrainienne, qui a déjà refroidi les relations entre Moscou et l'Occident comme au temps de la guerre froide, vient de franchir une étape. Ce dimanche 31 août, pour la première fois, Vladimir Poutine a évoqué sa volonté de voire naître un futur Etat dans l'est de l'Ukraine. Et le président russe d'appeler à des pourparlers en ce sens, au terme d'une semaine cruciale, marquée par l'incursion très probable de plusieurs centaines de soldats russes dans l'est de l'Ukraine. 

La question d'un Etat.

«Nous devons commencer immédiatement des discussions substantielles (...) sur des questions touchant à l'organisation politique de la société et la création d'un Etat pour le sud-est de l'Ukraine afin de protéger les intérêts légitimes des personnes qui y vivent», a affirmé ce dimanche 31 août le président Poutine, cité par les médias russes. C'est la première fois qu'il évoque un tel statut pour les régions où s'affrontent loyalistes et rebelles prorusses. Jusqu'à présent, la Russie avait seulement demandé que les régions orientales de l'Ukraine, majoritairement russophones, aient davantage d'autonomie dans un système fédéral moins centralisé. Son porte-parole Dmitri Peskov a nuancé ses propos, jugeant qu'il ne s'agissait «absolument pas» de donner le statut d'un Etat aux régions rebelles mais que l'Ukraine devait «prendre en compte les intérêt de la Novorossia». La veille, l'Union européenne avait donné une semaine à la Russie pour changer de cap, sous peine de nouvelles sanctions.

Marioupol, prochaine cible des rebelles.

Sur le terrain, le responsable séparatiste Alexeï Mozgovoï a affirmé samedi 30 août que les insurgés contrôlaient désormais près de 50% du territoire des régions de Donetsk et de Lougansk après les récents succès de leur contre-offensive. Les rebelles ont dit se préparer à une nouvelle grande offensive contre les forces gouvernementales dans l'est de l'Ukraine. Ils visent particulièrement le port stratégique de Marioupol, à près de 100 km au sud de leur bastion de Donetsk, qui relie par la côte la frontière russe à la péninsule ukrainienne de la Crimée rattachée à la Russie en mars. «Nous y entrerons dans un avenir proche», a prévenu le «Premier ministre» de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Alexandre Zakhartchenko.

Qui pour défendre ce port stratégique ?

A la Maison de la culture et de la jeunesse de Marioupol, des militants pro-ukrainiens ont organisé dimanche une réunion «pour apprendre aux habitants les réflexes à adopter en cas de bombardement de la ville, quand se cacher, ou s'abriter», explique Denis Gavrilov, de l'association Marioupol unie, avant qu'un film ne soit diffusé. «On a vécu deux mois sous la DNR. Même ceux qui leur étaient favorables ont pu voir que ce sont des bandits, des voyous», ajoute le militant. «Nous avons défendu Marioupol à Bruxelles», écrit sur son compte Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine. Ce dernier s'est par ailleurs félicité de la nomination comme président du Conseil du Premier ministre polonais Donald Tusk, partisan de la fermeté vis-à-vis de Moscou. «On plaisante dans les couloirs de Bruxelles que la nomination de Tusk est la plus grande sanction contre la Russie. Je préfère le mot défi», a-t-il souligné.

Une guerre élargie ? 

Le président ukrainien Petro Porochenko a averti samedi à Bruxelles que l'Ukraine et la Russie étaient «proches d'un point de non-retour». «Et ce point de non-retour, c'est la guerre», a-t-il souligné. Il faisait référence à la progression importante de rebelles ces derniers jours jusqu'aux villes stratégiques côtières du sud de la région séparatiste de Donetsk. Usant du même ton, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité a carrément estimé que «la Russie est en état de guerre avec l'Ukraine, un pays qui veut faire partie de l'Europe, ce qui signifie que Moscou est pratiquement en guerre contre l'Europe». Preuve de l'implication de l'armée russe dans le conflit, l'Ukraine a capturé il y a une semaine dix parachutistes russes qui ont été échangés dimanche contre 63 soldats ukrainiens.

De nouvelles sanctions contre Moscou.

A Bruxelles, l'Union européenne a exigé de la Russie de «retirer toutes ses forces militaires» de l'Ukraine et s'est dite prêt dimanche à «prendre de nouvelles mesures significatives». La Commission européenne a été chargée de préparer de nouvelles sanctions «en urgence». Celles-ci doivent être présentées «d'ici une semaine» et une décision sera prise «en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain», a annoncé le président sortant du Conseil, Herman Van Rompuy, à l'issue d'un sommet européen extraordinaire à Bruxelles. La chancelière allemande Angela Merkel voulait que des sanctions puissent être prises dès mercredi, avant le sommet de l'Otan au Pays de Galles, selon une source européenne. Mais quelques pays dont la Slovaquie s'y sont opposés en l'absence de précisions sur les secteurs concernés.

 

 

Source : LaParisien.fr  31-08-2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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