A quelques jours du sommet du G20 de Toronto, les Etats-Unis ont enfin eu gain de cause. Les autorités chinoises ont accepté samedi 19 juin d’accorder plus de flexibilité à leur monnaie.

En clair, elles vont laisser le yuan, toujours maintenu au plus bas, s’apprécier. Un signe encourageant pour ses partenaires commerciaux, américains en tête, même si les intentions chinoises restent floues. La sous-évaluation du yuan, un des points noirs du commerce international La banque centrale de Chine a annoncé qu’elle allait "poursuivre la réforme du mécanisme de taux de change de la monnaie chinoise".

D’importantes variations ou changements semblent à exclure. La sous-évaluation du yuan constitue un des points noirs du commerce international. Son inscription à l’agenda des discussions de Toronto avait été maintenue malgré l’opposition de la Chine. "Le renminbi est la monnaie de la Chine. Ceci n’est pas un sujet à discuter par la communauté internationale", avait déclaré Cui Tiankai, vice-ministre des Affaires étrangères.

Le sujet sera finalement abordé à Toronto au cours d’un "exercice d’évaluation mutuelle". L’objectif de cette discussion est de définir de quelle manière les pays du groupe des 20 peuvent contribuer à une reprise forte et durable de la croissance de l’économie mondiale. "De ce que je sais des sommets précédents, je ne pense pas que cette question ait jamais été au programme", a déclaré Zhang Tao, le directeur du département international de la Banque centrale, pour souligner la bonne volonté des Chinois.

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