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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 05:17











Quand Barack Obama a porté son choix sur Hillary Clinton, beaucoup d’experts se sont demandé quel rôle son président de mari allait tenir. D’aucuns craignaient de le voir "parasiter" la politique de la nouvelle administration. A la surprise générale, William Jefferson Clinton a accepté de se tenir en retrait… à sa façon. Le 44e président ayant composé une bonne partie de son gouvernement avec des anciens membres de l’équipe Clinton, il n’est pas rare pour le 42e président de passer des coups de fil à ses anciens protégés – Larry Summers, Rahm Emanuel ou encore Carol Browner. Ainsi relié au cœur du pouvoir, Bill Clinton était bien placé pour réussir la spectaculaire médiation qui a abouti à la libération de deux journalistes américaines détenues en Corée du Nord.

 

Comme beaucoup d’anciens locataires de la Maison-Blanche avant lui, le "Comeback Kid" a connu une délicate phase de transition à la fin de sa présidence. "J’étais perdu, avouait-il l’an passé. Plus personne ne jouait la chanson Hail to the Chief." Pire, depuis cette année, Hillary ayant été propulsée chef de la diplomatie d’Obama, Bill a dû se résoudre à jouer les seconds rôles. "Je suis dans la pire des situations possibles, expliquait Clinton récemment. Ma femme est devenue secrétaire d’Etat, donc je ne peux plus me permettre de dire des

bêtises."


 

250 000 dollars le discours



Au regard de son formidable carnet d’adresses mondain et politique, cependant, son épouse lui demande souvent conseil au moment de rencontrer un chef d’Etat ou un émissaire étranger. Personnalité demandée dans le monde entier, il parcourt la planète pour donner des discours facturés 250 000 dolars, tout en assouvissant ses désirs de philanthropie: la Clinton Foundation, sise à Harlem, compte 1 100 employés disséminés dans 40 pays et mène une lutte acharnée contre le sida, la pauvreté et le changement climatique. Elle est financée à hauteur de 46 milliards de dollars par des hommes d’affaires, des nantis hollywoodiens, mais aussi des gouvernements comme l’Australie, la Norvège et l’Arabie saoudite. "Quand Clinton était à la Maison-Blanche, souligne le politologue Donald Kettl, il y a beaucoup de choses qu’il n’a pas pu accomplir, et cela l’a énormément frustré. Il se rattrape."

 

En mai dernier, Bill Clinton a été nommé par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, émissaire spécial de l’ONU pour Haïti. Une mission qui lui tient à cœur. Si l’ancien président a apprécié son rôle diplomatique en Corée du Nord, il avoue profiter à plein de son rôle d’ambassadeur humanitaire. "J’adorais être président, avouait-il récemment dans le New York Times. Quand je suis parti, j’ai dû me créer une nouvelle identité et j’adore cette nouvelle vie."





Source : jdd.fr  09-08-2009 

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