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15 novembre 2022 2 15 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

Lundi 14 Novembre 2022 - COP27 : désaccords persistants à l'orée de la dernière ligne droite

A quatre jours de la fin prévue de la COP27, il reste "beaucoup de travail" pour surmonter les divisions entre pays riches responsables du réchauffement et pays pauvres qui réclament de l'aide pour y faire face, a prévenu lundi le président de la conférence de l'ONU sur le climat.

"Nous avons terminé sur certaines questions, mais il reste encore beaucoup de travail si nous voulons obtenir des résultats significatifs et tangibles dont nous pourrons être fiers. Il faut maintenant changer de vitesse", a exhorté Sameh Choukri, président de la COP27, lors d'un bref point d'étape en ouverture de la dernière ligne droite de la conférence mondiale sur le climat à Charm el-Cheikh, en Egypte, prévue jusqu'à vendredi.

Le chef de la diplomatie égyptienne a listé les points litigieux, soit tous les chapitres importants: l'atténuation (baisse des émissions), l'adaptation aux effets prévisibles du changement climatique et les finances, notamment pour les "pertes et dommages" déjà inévitables, qui frappent souvent les pays les plus pauvres, les moins responsables du réchauffement.

 

"Construire les ponts"

Simon Stiell, patron de l'agence ONU-Climat, a fait écho à cette liste dans un tweet: "les peuples et la planète attendent de ce processus qu'il tienne ses promesses". Et d'appeler à "construire les ponts nécessaires pour progresser sur (la limitation du réchauffement à) 1,5°C, l'adaptation, le financement et les pertes et dommages".

Il y a un an, à la précédente COP à Glasgow, quelque 200 pays s'étaient engagés à "maintenir en vie" l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris. C'est-à-dire limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, en rehaussant leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre pour la COP27.

Mais seuls une trentaine l'ont fait, mettant la planète sur la voie au mieux d'un réchauffement de +2,4°C. Et la première semaine de la COP27 n'a pas vu beaucoup d'annonces, à l'exception du Mexique.

Selon plusieurs observateurs, la Chine et l'Arabie saoudite ont même fait savoir leur réticence, déjà exprimée dans le passé, à voir dans la déclaration finale la référence à l'objectif de +1,5°C, insistant sur le principal objectif de l'accord de Paris de "nettement en dessous" de +2°C.

"La plupart des pays ici n'a pas l'intention de revenir en arrière", a insisté l'émissaire spécial américain pour le climat, John Kerry, mais les décisions se prennent par consensus et un pays peut à lui seul bloquer la machine.

Poussant toujours pour plus d'ambitions, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, à la veille d'un sommet du G20 à Bali, a appelé lundi ces vingt pays responsables de 80% des émissions, à mettre en place un "plan commun pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050".

Certains observateurs étaient déjà encouragés par la rencontre lundi entre les présidents chinois Xi Jinping et américain Joe Biden.

 

"Soupir de soulagement"

L'annonce par la Maison blanche de la reprise de la coopération pour renforcer "les efforts" en matière de climat entre les deux plus gros émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, aux relations tendues, provoque "un soupir de soulagement", a commenté Ani Dasgupta, président du World Resources Institute.

M. Choukri a demandé aux délégations d'achever les travaux techniques mardi, afin de pouvoir passer ensuite la main aux ministres attendus à Charm el-Cheikh.

Dans la déclaration finale, il faut "un certain nombre de choses qui disent aux gens +on vous a entendus, il y a une urgence, c'est tout le monde sur le pont et on va utiliser tous les leviers pour décarboner la planète+", résume Alden Meyer, analyste au groupe de réflexion E3G.

Du Pakistan noyé sous les inondations il y a quelques mois aux petites îles du Pacifique menacées par la montée de l'océan, les pays en développement réclament de leur côté plus d'argent aux pays riches qui n'ont pas respecté leur promesse de porter à 100 milliards de dollars par an leur aide destinée à la réduction des émissions et l'adaptation aux impacts.

Ils revendiquent également désormais la mise en place d'un mécanisme spécifique pour faire face aux "pertes et dommages" déjà subis.

Europe et Etats-Unis y sont notamment très réticents, et le président Biden a soigneusement évité le terme lors de son bref passage vendredi à la COP, plaidant plutôt pour mobiliser le secteur privé.

Créer un mécanisme dédié, "est-ce que c'est la bonne solution? On pense que ce n'est pas le cas", indique de son côté une source européenne à l'AFP, préférant l'utilisation d'organismes existants comme le Fonds Vert pour le climat.

La présidence allemande du G7 et une soixantaine de pays vulnérables ont lancé lundi à la COP27 un "bouclier", nouvelle structure pour aider, notamment via des assurances, les populations à financer les impacts du réchauffement, initiative accueillie avec prudence par les ONG.

"Le plus gros problème est le manque de volonté politique, la réticence à voir l'urgence climatique", a déploré la ministre de l'Environnement des Maldives Aminath Shauna, refusant tout "compromis" sur les pertes et dommages.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

Lundi 14 Novembre 2022 - Macron et Mattarella insistent sur «la grande importance» des relations franco-italiennes

Les présidents français Emmanuel Macron et italien Sergio Mattarella ont insisté lundi sur "la grande importance" des relations entre leurs deux pays, secouées par le refus de la Première ministre d'extrême droite Giorgia Meloni d'accueillir le navire humanitaire Ocean Viking et ses 230 migrants à bord. Dans un communiqué conjoint des deux présidences, ils ont "affirmé la grande importance des relations entre la France et l'Italie et ont souligné la nécessité de réunir les conditions d'une pleine coopération dans tous les domaines, tant au niveau bilatéral qu'au sein de l'Union européenne".

Selon ce communiqué, MM. Macron et Mattarella se sont entretenus par téléphone. La situation du bateau ambulance Ocean Viking, finalement accueilli vendredi au port de Toulon, a provoqué une crise diplomatique entre Paris et Rome la semaine dernière, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni refusant d'accueillir les 230 migrants qui erraient depuis plusieurs semaines en mer.

 

Le comportement "inacceptable" de l'Italie

Dimanche, le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a demandé "à l'Europe de se prononcer très rapidement sur les suites à donner" à ce comportement "inacceptable" de l'Italie.

Jeudi, en annonçant la décision de laisser accoster l'Ocean Viking, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait indiqué que, par mesure de rétorsion, la France suspendait avec "effet immédiat" l'accueil prévu de 3.500 migrants actuellement en Italie. Quelque 500 d'entre eux devaient arriver d'ici la fin de l'année, a précisé M. Véran.

Mme Giorgia Meloni avait elle dénoncé une réaction française "agressive" et "injustifiée", rappelant que son pays a accueilli près de 90.000 migrants depuis le début de l'année. L'Italie souligne que si plusieurs pays se sont engagés depuis juin à recueillir 8.000 d'entre eux pour aider Rome, seuls 117 ont été effectivement relocalisés.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

Lundi 14 Novembre 2022 - Joe Biden et Xi Jinping face à face pour aplanir les sujets de conflit

Joe Biden et Xi Jinping se sont retrouvés lundi pour un face-à-face très attendu grâce auquel le président américain a dit à son homologue chinois espérer pouvoir éviter un "conflit" entre Pékin et Washington. Après une poignée de main entre les deux dirigeants, Joe Biden a dit vouloir "gérer les différences et éviter que la compétition se transforme en conflit". Xi Jinping s'est dit en retour prêt à un dialogue "sincère" sur les questions stratégiques car les deux pays doivent "trouver la bonne direction".

Les dirigeants des deux puissances rivales doivent avoir un long entretien pour la première fois depuis que Joe Biden est président, sur l'île indonésienne de Bali, à la veille du sommet du G20 qui rassemble les plus grandes économies mondiales. L'absence de Vladimir Poutine à cette rencontre internationale, neuf mois après le lancement de la guerre en Ukraine, braque encore plus l'attention sur le président chinois, au faîte de sa puissance après avoir obtenu un troisième mandat historique. Il s'agit de son deuxième voyage à l'étranger depuis le début de la pandémie, après une visite en Asie centrale en septembre.

 

"Lignes rouges" et "garde-fous"

Ces trois dernières années, la rivalité entre les deux plus grandes économies mondiales s'est intensifiée à mesure que la Chine gagnait en puissance et en assurance, remettant en question le leadership américain et la donne géopolitique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'entretien de lundi en marge du G20 a des relents de guerre froide et la Maison Blanche a évoqué la nécessité d'établir les "lignes rouges" des deux pays pour disposer de "garde-fous" et éviter le basculement vers un conflit, selon un responsable de la Maison Blanche.

Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone ou vidéo à cinq reprises depuis que Joe Biden est entré à la Maison Blanche, mais jamais en face-à-face, et ils se connaissent depuis 2017. La Chine a déclaré lundi espérer que l'entretien remette les relations bilatérales "sur la bonne voie". "Nous espérons que les Etats-Unis se joindront à la Chine afin de gérer de façon appropriée nos divergences, promouvoir une coopération mutuellement bénéfique", a détaillé Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Outre le refus de la Chine de condamner l'invasion russe, Washington et Pékin sont à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits humains dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan. Joe Biden veut notamment pousser Pékin à jouer de son influence pour modérer la Corée du Nord qui vient de procéder à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire le 7e essai nucléaire de son histoire. Mais Xi Jinping ne sera sans doute pas disposé à se montrer compréhensif et cette rencontre devrait donner le ton du sommet du G20 de mardi et mercredi.

 

Poutine grand absent

Si l'Ukraine n'est pas à l'agenda officiellement, la guerre engagée par la Russie et ses conséquences sur les marchés alimentaires et de l'énergie sera en toile de fond de tous les entretiens. Le président russe, qui se fait représenter par son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, sera le grand absent de la réunion, qui se tient alors que l'armée russe bat en retraite dans le sud de l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourra directement plaider sa cause, s'exprimant par visioconférence.

Au minimum, Joe Biden et ses alliés veulent obtenir du sommet un message clair à Vladimir Poutine sur le fait qu'un conflit nucléaire est inacceptable. Tout texte commun est susceptible d'être bloqué par l'opposition des Russes ainsi que le refus de Pékin de s'écarter de la position russe ou de paraître concéder du terrain à Washington. Hôte du sommet, l'Indonésie a déjà averti qu'il ne fallait pas forcément s'attendre au traditionnel communiqué commun final qui conclut ce genre de rencontres.

Au cours d'une rencontre avec la présidente de la Commission européenne Ursula von ds Leyen, le président indonésien a appelé à la "flexibilité" des Européens et du G7 pour obtenir un accord. "Je veux un résultat concret du G20, que le monde attend" et "votre soutien serait, encore une fois, très apprécié", a déclaré Joko Widodo selon un communiqué. La Russie devrait être sous pression pour étendre un accord permettant l'exportation de céréales et engrais par les ports de la mer Noire, longtemps bloquées par la guerre en Ukraine, qui parvient à expiration le 19 novembre.

 

 

 

 

 

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Lundi 14 Novembre 2022 - Assaut du Capitole : Mike Pence accuse Donald Trump de l'avoir «mis en danger»

L'ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, a accusé le milliardaire républicain d'avoir mis sa vie et celle de sa famille en danger par son discours le 6 janvier 2021, jour de l'assaut du Capitole, selon l'extrait d'un entretien télévisé diffusé dimanche.

"Les mots du président ce jour-là lors du rassemblement ont mis ma vie, celle de ma famille et de tous ceux qui étaient dans le bâtiment du Capitole en danger", a fustigé M. Pence sur la chaîne américaine ABC, évoquant le meeting de Donald Trump qui a précédé l'attaque du siège du Congrès par ses partisans.

Mike Pence, qui se trouvait au Capitole pour superviser la certification des résultats de l'élection de 2020, avait dû se cacher pour échapper aux émeutiers, à l'instar de nombreux parlementaires des deux bords.

 

Les mots du président étaient irresponsables et ses actions étaient irresponsables

Donald Trump avait longuement refusé d'appeler ses supporters à quitter le bâtiment le 6 janvier et avait même de nouveau reproché dans un tweet à son vice-président de ne pas "avoir eu le courage de faire ce qui aurait dû être fait", bloquer la certification selon lui, alimentant les griefs des protestataires.

"Cela m'a mis en colère", a lancé Mike Pence, interrogé au sujet de ce tweet. "Les mots du président étaient irresponsables et ses actions étaient irresponsables", a-t-il poursuivi.

 

Potentiel candidat

Potentiel candidat à la prochaine présidentielle, M. Pence publiera mardi ses mémoires, dans lesquels il raconte entre autres les pressions subies pour renverser les résultats de la présidentielle de 2020, le même jour où Donald Trump pourrait annoncer sa candidature pour 2024.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022
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Lundi 14 Novembre 2022 - Ukraine : Zelensky parade en libérateur à Kherson

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu lundi à Kherson, une ville d'importance majeure dans le Sud de l'Ukraine reprise vendredi à l'armée russe après des semaines de combats.

Au même moment, à l'issue d'entretiens de 3 heures avec son homologue américain Joe Biden à la veille d'un sommet du G20 boudé par Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping, crédité jusqu'à présent d'un soutien tacite à la Russie, s'est dit "très préoccupé" par le conflit en Ukraine.

"Il est impossible de tuer l'Ukraine", a lancé à Kherson Volodymyr Zelensky, lors d'une visite surprise dans la ville libérée il y a trois jours par l'armée ukrainienne.

"Le prix de cette guerre est élevé", a-t-il ajouté, cité par la présidence. "Nous allons pas à pas dans tous les territoires temporairement occupés de notre pays. (...) C'est un chemin long et difficile", a-t-il reconnu.

Le Kremlin a de son côté continué d'affirmer que la ville ukrainienne, officiellement annexée en septembre au même titre que la région du même nom, appartenait à la Russie bien que ses troupes aient dû l'abandonner.

 

Une victoire importante

Le président américain Joe Biden a salué une "victoire importante" au sujet de la reprise de Kherson par l'armée ukrainienne, assurant toutefois que l'issue de la guerre "reste à voir", à l'issue de sa rencontre avec Xi Jinping en Indonésie. Les deux hommes se sont accordés sur leur "opposition" à tout recours à l'arme nucléaire en Ukraine, selon la Maison Blanche.

A Kherson, main sur le coeur, comme les autres responsables civils et militaires présents, Volodymyr Zelensky a chanté l'hymne national au moment de la levée du drapeau ukrainien devant le bâtiment de l'administration régionale dans le centre de Kherson.

Selon des photos publiées sur Telegram, le dirigeant ukrainien, habillé de kaki, s'est également promené dans les rues de la ville, entouré de gardes du corps lourdement armés, sans toutefois porter lui-même de casque ni de gilet pare-balle.

De nombreux habitants, certains drapés dans les couleurs ukrainiennes, étaient massés sur son passage.

"Gloire à l'Ukraine!", lui ont crié des habitants depuis le balcon d'un immeuble. "Gloire aux héros!", ont répondu conformément à la tradition le chef de l'Etat et ceux qui l'accompagnaient, selon une vidéo relayée sur les réseaux sociaux.

 

 - "Mois à venir difficiles" -

Les forces russes ont été contraintes de se retirer la semaine dernière de Kherson après huit mois d'occupation, laissant le champ libre aux soldats ukrainiens pour entrer vendredi dans la ville.

Interrogé sur ce déplacement du président ukrainien à Kherson, le Kremlin a de son côté continué d'affirmer que la ville appartenait à la Russie.

"Nous ne commenterons pas, vous savez bien que c'est le territoire de la Fédération de Russie", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Kherson avait été la première grande ville et le seul centre régional à tomber après l'invasion russe déclenchée fin février. Le retrait forcé des troupes de Moscou face à la pression de la contre-offensive ukrainienne a constitué un camouflet pour le président russe Vladimir Poutine, qui avait ordonné la mobilisation de 300.000 réservistes en septembre.

"Les mois à venir seront difficiles" pour l'Ukraine, a toutefois averti le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

"Nous ne devons pas commettre l'erreur de sous-estimer la Russie" a-t-il déclaré à La Haye, estimant que "l'objectif de Poutine est de laisser l'Ukraine froide et sombre cet hiver".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

Lundi 14 Novembre 2022 - Après l'attentat d'Istanbul, les autorités turques désignent les Kurdes du PKK

Le ministre de l'Intérieur turc Suleyman Soylu a accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) pour l'attentat qui a fait au moins six morts dimanche dans l'artère commerçante d'Istiklal, à Istanbul, et a annoncé l'arrestation d'une vingtaine de suspects, dont un qui aurait placé la bombe. "La personne qui a déposé la bombe a été arrêtée. (...) D'après nos conclusions, l'organisation terroriste PKK est responsable" de l'attentat, a affirmé M. Soylu dans une déclaration nocturne, relayée par l'agence officielle Anadolu et les télévisions locales.

21 autres suspects ont aussi été arrêtés, a-t-il ajouté. Le ministre a aussi accusé les forces kurdes qui contrôlent la majeure partie du nord-est de la Syrie, qu'Ankara considère comme terroristes, d'être derrière l'attentat. "Nous estimons que l'ordre de l'attentat a été donné de Kobané", a-t-il ajouté.

Ville restée célèbre pour la bataille qui, en 2015, a permis aux forces kurdes de repousser le groupe Etat islamique, Kobané est contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dont les Unités de protection du peuple (YPG), alliées au PKK, sont une composante majeure.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, a fait six morts et 81 blessés dont la moitié ont dû être hospitalisés. Parmi les victimes, toutes des citoyens turcs, figurent une fille de 9 ans et une autre de 15 ans. L'attentat est survenu en pleine après-midi dans la rue piétonne ultra-populaire d'Istiklal le dimanche, qu'arpentent les Stambouliotes et les touristes. Fermé immédiatement après l'attentat, l'accès à la rue est de nouveau autorisé lundi matin, ont rapporté les médias turcs.

M. Soylu n'a pas précisé les conditions dans lesquelles la "personne" suspectée a été arrêtée, ni s'il s'agit d'une "femme" comme l'avaient affirmé dimanche soir le président Recep Tayyip Erdogan puis son vice-président Fuat Oktay.

Le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, avait plus tôt évoqué un "sac" déposé sur un banc: "Une femme s'est assise sur un banc pendant 40 à 45 minutes et, une ou deux minutes après, il y a eu une explosion. Toutes les données sur cette femme sont actuellement en cours d'examen", a-t-il poursuivi. "Soit ce sac contenait un minuteur, soit quelqu'un l'a activé à distance", a-t-il ajouté.

Le président Erdogan avait le premier dénoncé un "vil attentat", juste avant de s'envoler pour l'Indonésie et le sommet du G20 à Bali: "Les premières observations laissent subodorer un attentat terroriste", avait affirmé le chef de l'Etat, ajoutant qu'"une femme y serait impliquée". "Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués. Que notre population soit sûre (qu'ils) seront punis", a promis M. Erdogan qui avait déjà été confronté à une campagne de terreur à travers le pays en 2015-2016.

 

PKK et Otan

L'explosion, de forte puissance et accompagnée de hautes flammes, a été entendue de loin et a déclenché un mouvement de panique parmi les nombreux badauds. "Les gens couraient en panique. Le bruit était énorme. Il y a eu une fumée noire. Le son était si fort, presque assourdissant", a raconté à l'AFP un témoin, Cemal Denizci, 57 ans, qui a vu plusieurs personnes gisant à terre.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara mais aussi par ses alliés occidentaux dont les Etats-Unis et l'Union européenne, est en lutte armée contre le gouvernement turc depuis le milieu des années 80. Il a été souvent été rendu responsable par le passé d'attentats sanglants sur le sol turc. En décembre 2016, un double attentat près du stade de foot de Besiktas, à Istanbul - 47 morts dont 39 policiers et 160 blessés - avait été revendiqué par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), groupe radical kurde proche du PKK.

Le PKK est par ailleurs au coeur d'un bras de fer entre la Suède et la Turquie, qui bloque depuis mai l'entrée de Stockholm dans l'Otan en l'accusant de mansuétude envers le PKK. Ankara a réclamé l'extradition de plusieurs de ses membres dans un mémorandum d'accord signé en juin avec la Suède et la Finlande, autre pays nordique désireux de rejoindre l'Alliance atlantique.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson s'est rendu la semaine dernière à Ankara et a promis à M. Erdogan de répondre aux "inquiétudes" de la Turquie. Le Parlement suédois s'apprête d'ailleurs à voter pour changer la constitution afin de durcir sa législation anti-terroriste. Le PKK est également régulièrement visé par des opérations militaires turques contre ses bases dans le nord de l'Irak et de la Syrie.

Le mois dernier, de nombreuses accusations relayées par l'opposition et des observateurs turcs, mais démenties par les autorités, ont évoqué l'emploi d'armes chimiques par l'armée turque contre des combattants du PKK qui ont publié une liste de 17 noms, accompagnés de photos de personnes présentées comme des "martyrs" tués par des gaz toxiques.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022
LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022
LA MARCHE DU MONDE (2296) : LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

Lundi 14 Novembre 2022 - L'impressionnant crash d'avions de la Seconde guerre mondiale

Six personnes sont mortes dans une collision d'avions de la Seconde guerre mondiale samedi lors d'un spectacle aérien à Dallas, au Texas, a annoncé dimanche un élu local.

Un bombardier Boeing B-17 Flying Fortress, et un chasseur Bell P-63 KingCobra s'étaient heurtés en vol dans l'après-midi de samedi, avait annoncé auparavant le régulateur de l'aviation, la FAA, dans un communiqué.

"Selon le médecin légiste du comté de Dallas, il y a un total de six décès de l'accident d'hier au spectacle aérien Wings over Dallas", a déclaré sur Twitter Clay Jenkins, élu à la tête du comté de Dallas.

"Les autorités vont continuer de travailler aujourd'hui sur l'enquête et sur l'identification des personnes décédées", a-t-il précisé.

La collision a eu lieu sur le petit aéroport Dallas Executive, lors d'un spectacle d'avions militaires des années 1940 organisé dans le cadre du long weekend férié du 11 novembre.

Des témoins ont mis en ligne des vidéos de l'accident. Sur l'une d'elle, un des appareils semble se disloquer avant de heurter le sol.

Lors d'une conférence de presse peu après le drame, le chef de la Commemorative Air Force (CAF) qui organisait l'événement, Hank Coates, a déclaré que le B-17 opère normalement avec quatre ou cinq membres d'équipage, tandis que le P-63 n'a qu'un seul pilote.

Il a ajouté que les pilotes qui manœuvrent ces avions durant de tels spectacles étaient des volontaires expérimentés avec "une formation très approfondie", et qu'ils étaient souvent des pilotes militaires à la retraite.

 

 

 

 

 

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Lundi 14 Novembre 2022 - Des plongeurs retrouvent des restes de la navette Challenger près du triangle des Bermudes

En 1986, la navette de la Nasa avait explosé quelques dizaines de secondes après son décollage en Floride, causant la mort des sept membres d'équipage, dont l'institutrice Christa McAuliffe.

C’est une découverte inattendue. Des plongeurs cherchant à retrouver les restes d'un avion disparu dans le triangle des Bermudes ont à la place trouvé, au fond de la mer, un vaisseau d'un tout autre genre: une partie de la navette spatiale Challenger. En 1986, cette navette avait explosé quelques dizaines de secondes après son décollage en Floride, causant la mort des sept membres d'équipage, dont l'institutrice Christa McAuliffe.

Le segment, remarquablement conservé au fond de l'Atlantique, au large de la côte est de la Floride, est l'un des plus grands morceaux retrouvés après cette tragédie ayant marqué l'histoire spatiale, a confirmé la Nasa jeudi 11 novembre. Sur des images filmant leur découverte, faite au printemps 2022, deux plongeurs entourés de poissons font apparaître, de sous le sable, les emblématiques tuiles de protection thermique de la navette. Ces petits carrés noirs recouvraient tout le dessous du vaisseau, afin de lui permettre de résister à une infernale chaleur lors de son retour dans l'atmosphère.

L'un des deux plongeurs, Mike Barnette, a raconté à l'AFP avoir vécu de véritables «montagnes russes émotionnelles» en réalisant ce qu'il était alors en train de toucher. «Quand on l'a trouvée, c'était beaucoup d'émotions différentes», s'est remémoré ce biologiste marin, dont le loisir est d'explorer des épaves au fond des eaux. «Je suis habitué à plonger autour d'épaves vieilles de dizaines, voire de centaines d'années, mais pas d'un bout du programme spatial ! Rapidement, j'ai réalisé que c'était quelque chose que j'avais vécu. Quand (l'accident) s'est produit, je me rappelle exactement où j'étais, à le regarder en direct à la télévision», a-t-il expliqué.

Après sa plongée, il montre les images tournées à un ami astronaute, qui le conforte dans sa découverte. Puis, quelques mois plus tard, la Nasa confirme qu'il s'agit bien de la navette Challenger. «Ils étaient stupéfaits de la taille du morceau», a-t-il poursuivi.

 

 

 

 

 

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Lundi 14 Novembre 2022 - Retraite : le gouvernement veut aller «au-delà de 1100 euros» minimum

Le gouvernement compte «aller au-delà de 1100 euros» de «retraite minimum pour une carrière complète», promesse de campagne du président de la République, pour la porter à «autour des 85% du Smic net», déclare le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un entretien aux Echos lundi soir. «Au vu de l'inflation et de la revalorisation du Smic, nous comptons aller au-delà de 1100 euros, (...) autour des 85% du Smic net», soit 1130 euros aujourd'hui, affirme Olivier Dussopt.

Il s'agit de créer «un écart suffisant entre le minimum vieillesse (953 euros pour une personne seule aujourd'hui) et la retraite minimale, afin de valoriser le travail», poursuit le ministre, selon lequel cela «permettra à environ 25% des nouveaux retraités – et plus souvent des femmes — d'avoir une pension plus élevée». À la veille de l'ouverture du 2e cycle de concertation sur la réforme des retraites, Olivier Dussopt détaille par ailleurs les régimes spéciaux qui seront concernés par la réforme, citant «ceux des industries électriques et gazières, de la RATP voire celui de la Banque de France».

Pour ces régimes, le gouvernement «privilégi(e) la clause du grand-père, sur le modèle de la SNCF, qui a fermé l'accès au régime spécial pour les nouveaux agents». Il ne doute pas que «la question du régime de l'Assemblée nationale et du Sénat sera abordée dans le cadre du départ parlementaire», mais il exclut certains régimes, tels ceux des marins ou des danseurs de l'Opéra de Paris et de la Comédie française.

Interrogé sur l'éventuel décalage de l'âge à partir duquel il est possible de partir en retraite progressive (60 ans), le ministre relève que «quand on décale l'âge d'ouverture des droits, il est logique que les paliers soient décalés d'autant». Cette logique pourrait s'appliquer notamment au dispositif carrières longues, qui permet de partir en retraite plus tôt quand on a commencé à travailler tôt (avant 20 ans: ndlr).

Le ministre y voit cependant deux exceptions: le gouvernement ne souhaite pas «décaler l'âge de suppression de la décote qui est à 67 ans», ni «modifier les bornes d'âge qui permettent un départ à la retraite à taux plein pour les assurés invalides ou inaptes à 62 ans et pour les travailleurs handicapés à 55 ans». Interrogé sur le fléchage des économies réalisées, Olivier Dussopt répond que «pas un euro de cotisation retraite ne financera autre chose que les retraites». Mais en favorisant l'emploi des seniors, la réforme pourrait aussi générer davantage de recettes fiscales et sociales pour les autres branches de la Sécurité sociale, note-t-il.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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