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16 janvier 2022 7 16 /01 /janvier /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Le point du corona virus le 14 janvier 2022 au soir :

Un peu plus de 24.500 patients atteints du Covid-19 étaient hospitalisés vendredi, dont un peu moins de 3.900 en soins critiques, un chiffre en légère baisse pour le deuxième jour consécutif, selon les chiffres publiés par Santé publique France.

Le nombre de nouveaux cas confirmés se maintient à un niveau très élevé, à 329.371, soit 24.049 de plus que la veille (305.322). En calculant la moyenne des contaminations quotidiennes sur les sept derniers jours, qui permet de lisser les écarts, le nombre de cas de Covid atteint 294.032, contre 267.223 il y a une semaine.

Les hôpitaux français comptent actuellement 24.511 patients atteints du Covid, contre 24.154 jeudi, dont 2.486 ont été admis en 24h. Il y a une semaine, 21.605 malades du Covid étaient hospitalisés.

Le nombre de patients a en revanche légèrement baissé pour le deuxième jour consécutif en soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, notamment en réanimation, avec 3.895 malades (3.939 la veille et 3.985 mardi, contre 3.904 lundi et 3.815 il y a une semaine), dont 310 nouvelles admissions.

Le nombre total de décès s'élève à 126.721 depuis le début de l'épidémie.

Les infections ont connu une progression fulgurante sous la poussée du variant Omicron, extrêmement contagieux. Mais il s'avère moins dangereux que les précédents variants du virus et les patients Covid infectés par Omicron restent moins longtemps à l'hôpital que les patients infectés par Delta, selon le ministre de la Santé Olivier Véran.

Côté vaccination, près de 53,52 millions de personnes ont reçu au moins une injection (79,4% de la population totale) et plus de 52,2 millions sont complètement vaccinées (77,5% de la population). En outre, 31,1 millions de personnes ont reçu une dose de rappel.

Après l'échec tonitruant jeudi d'un compromis avec le Sénat , l'Assemblée nationale s'est ressaisie vendredi après-midi du projet de loi instaurant le pass vaccinal, avec la perspective que celui-ci ne s'applique plus aux moins de 16 ans. "Nous n'avons plus le temps" face à l'épidémie, a pressé à la tribune le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, en lieu et place du ministre de la Santé Olivier Véran lui-même atteint par le Covid-19. M. Attal a défendu "un texte de consensus démocratique et de fermeté face au virus", avec le prochain pass vaccinal, une "incitation maximale" assumée à la vaccination.Nouvelles manifestations anti-pass. La journée de samedi permettra aussi de compter les opposants au pass. Comme le samedi précédent, des manifestations sont prévues à travers la France. Au total, de 85.000 à 120.000 personnes sont attendues, dont de 9.000 à 14.000 à Paris, selon des sources policières. Dans la capitale, plusieurs cortèges seront organisés. Le plus gros devrait être celui du mouvement Les Patriotes, du candidat pro-Frexit à la présidentielle Florian Philippot, qui s'élancera à 14h00 du Trocadéro. D'autres défilés auront lieu à l'initiative de "gilets jaunes". Pour l'exécutif et les forces de l'ordre, l'un des enjeux sera de savoir si la participation est supérieure à la semaine précédente. Dans la foulée des déclarations d'Emmanuel Macron, décidé à "emmerder" les non-vaccinés, 105.200 manifestants avaient été comptabilisés par le ministère de l'Intérieur dans toute la France, quatre fois plus que les 25.500 de la précédente mobilisation, le 18 décembre.

Le pass vaccinal adopté à l'Assemblée. Les députés ont adopté sans surprise le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal en deuxième lecture samedi, au bout d'une nuit de débats qui se poursuivront au Sénat.

Feu vert pour Novavax, 5e vaccin en France. Le vaccin contre le Covid-19 du laboratoire américain Novavax, basé sur une technologie classique, va devenir le cinquième à être disponible en France après le feu vert des autorités sanitaires françaises. Ce vaccin et celui de Janssen (déjà disponible pour les plus de 55 ans) peuvent, dans certains cas, être "une alternative utile" pour les gens réticents à se faire injecter les vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna, a jugé la Haute autorité de santé dans son avis.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Des dizaines de milliers de pass sanitaires désactivés samedi, faute de rappel :

Faute de rappel de vaccin anti-Covid, quelque 560.000 personnes sont susceptibles de perdre leur pass samedi, a indiqué le ministère de la Santé à l'AFP vendredi soir. Mais le chiffre réel est difficile à déterminer.

Des dizaines de milliers de pass sanitaires devraient être désactivés faute de rappel de vaccin anti-Covid samedi, date-butoir fixée par le gouvernement. En théorie, quelque 560.000 personnes sont susceptibles de perdre leur pass samedi, a indiqué le ministère de la Santé à l'AFP vendredi soir. Mais le chiffre réel est difficile à déterminer. Si on exclut ceux qui ont été contaminés dans l'intervalle (ce qui prolonge le pass), quelque 15,9 millions de majeurs sont censés avoir reçu leur rappel samedi, sept mois après leur précédente injection. C'est désormais une condition nécessaire pour conserver son pass.

Selon le ministère, environ 15,3 millions de ces personnes ont fait leur rappel à la date de jeudi. Mais cela ne veut pas dire que les 560.000 restants perdront leur pass samedi. Parmi eux, "il y a un nombre conséquent qui ont présenté une infection" sans l'avoir encore notifié dans l'application TousAntiCovid, ce qui prolonge la validité de leur pass, avait expliqué mercredi le ministre de la Santé, Olivier Véran, avant d'être lui-même testé positif.

Fin novembre, en ouvrant le rappel à tous les majeurs, le gouvernement avait annoncé qu'il serait obligatoire pour prolonger le pass sanitaire (lequel sera bientôt remplacé par un pass vaccinal). Les autorités avaient fixé au 15 janvier la date-butoir pour la désactivation des pass, en l'absence de rappel ou de certificat de rétablissement. Cela ne veut pas dire que le rappel doit forcément avoir été fait avant cette date, qui correspond simplement à l'entrée en vigueur du mécanisme: à compter de samedi, le pass est désactivé pour les personnes n'ayant pas eu une dose de rappel au maximum sept mois après la dernière injection (sauf si elles ont été infectées dans l'intervalle).

Pour les plus de 65 ans et les personnes souffrant de comorbidités, qui ont eu accès au rappel dès septembre, cette date-butoir était le 15 décembre. "A la mi-décembre, les gens étaient inquiets (...), et en fait vous n'avez pas entendu parler de pass qui sautent", a relativisé M. Véran. Selon lui, 98% des personnes vaccinées de plus de 65 ans ont fait leur rappel sept mois après leur dernière injection. Cette proportion est de "près de 90%" trois mois après la dernière injection.

"Le taux d'acceptabilité du rappel est énorme", a assuré M. Véran, selon qui "le rappel est la règle, le non-rappel est l'exception". Le 15 février, le délai pour effectuer sa dose de rappel passera à quatre mois – et non plus sept - après la précédente injection.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Covid-19: la colère froide des soignants face aux antivax : Face à la majorité de malades non vaccinés, le personnel hospitalier est à bout.

Il dit subir des étourdissements, avoue des difficultés avec les gestes rapides. S’excusant de sa mine, de ses trous de mémoire, il s’efforce de sourire. Il évoque une bêtise, se souvient d’avoir frôlé la mort. « L’étiquette accrochée à mon bras précise mon arrivée, le 9 décembre. Nous sommes le 22. Il me manque un morceau de l’histoire. J’ai été inconscient quelques jours, sous assistance respiratoire », raconte-t-il. Dans sa chambre de l’hôpital Rangueil, à Toulouse, Christophe, 55 ans, rescapé d’un grave Covid, démêle le fil de son récit. Il dit souffrir d’un peu de diabète, d’un léger embonpoint. Lui, aux gestes barrières drastiques, qui habite à la campagne, se fait livrer ses courses et travaille en bureau d’études à la conception de satellites, n’a jamais souhaité se faire vacciner. « Par peur ou par méconnaissance du sujet », admet-il en chuchotant. Il sait qu’il a brûlé une cartouche.

À Rangueil, le service de soins continus, où Christophe se remet doucement, ne désemplit pas, tandis que la réanimation voit débarquer des patients Covid graves. Ce service constamment sollicité est le seul de la région à pratiquer l’Ecmo, cette technique qui remplace l’activité des poumons quand ceux-ci sont trop endommagés par l’orage cytokinique engendré par le virus. Cette semaine de Noël, l’ensemble du CHU de Toulouse affichait au plus fort 134 cas de Covid, dont 33 en réa. Pour accéder au service, qui, à Rangueil, a des allures de bunker, il faut franchir quelques sas. Sur une des portes, un écriteau est scotché : « Sauve ta réa, un jour elle te sauvera. » À l’accueil, Sophie Comet, cadre de santé, prévoit de faire revenir du personnel en vacances.

La veille, une cellule de crise Covid s’est tenue entre médecins de garde. Objectif : pousser les murs, anticiper de possibles déprogrammations pour gérer un éventuel « tsunami » de patients Covid. « Cette vague est insidieuse. Certains sont là depuis un mois mais d’autres arrivent sans cesse. Des patients n’ont même pas 30 ans. Beaucoup sont en surpoids. Leur point commun ? Une majorité de non-vaccinés. Hier soir, cinq places en réa étaient disponibles. Ce matin, il n’y en a plus qu’une seule », soupire-t-elle. Avec désormais deux entrées par jour, le chiffre augmente vite. Les constantes des patients placés sous coma artificiel ou en phase de réveil (fonction respiratoire, rythme cardiaque, tension) se révèlent sous la forme de bips et de voyants bleus, jaunes ou orange sur le moniteur placé devant chaque chambre. Dans la salle de repos, les déjeuners sont rapidement avalés. « Les non-vaccinés, il n’y a pratiquement que ça. Une mamie pense qu’on l’a intoxiquée avec des gélules », déplore une infirmière.

Plus bas, aux soins continus, une dame diabétique de 84 ans, explique qu’elle a craint le vaccin. Et qu’elle le regrette… Elle semble sortie d’affaire, mais son mari, lui, est toujours en réanimation. Leur petite-fille, non vaccinée, vient dans la journée visiter son grand-père. « Dans mon cas, je préfère que mon corps se défende naturellement », assume-t-elle. Les non-vaccinés fonctionnent souvent par familles… de non-vaccinés qui se retrouvent contaminés au même moment. Des clans compliqués à gérer, confessent les soignants, qui décrivent des proches parfois sur la défensive. « Dans certains pays, on tuerait pour des doses de vaccin… Pas un jour ne s’écoule sans qu’on reçoive une demande d’effectuer des heures supplémentaires. Quant aux heures payées double ou au salaire majoré, on attend de voir. Mais s’il y a des repentis, c’est bien ! » se console un membre du personnel hospitalier.

Le terme de « repenti », utilisé par le ministre de la Santé, Olivier Véran, afin d’inciter les détenteurs de faux passes sanitaires à se mettre en règle en contrepartie de l’abandon de poursuites, semble aussi utilisé ici pour nommer ceux qui regrettent. « Comment s’infliger de ne pas se faire vacciner ? Vous savez ce qu’est un Covid grave, une Ecmo ? On retourne les patients… ils apparaissent défigurés, bouffis, les yeux séchés, couverts de tuyaux. Certains crient ensuite au complot ! On devrait peut-être leur envoyer la facture du traitement ? » s’agace une infirmière qui termine à la hâte son plateau-repas.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Scolarisation des enfants handicapés: des propos d'Eric Zemmour font (à nouveau) polémique :

Vendredi, lors d'une discussion avec des enseignants acquis à sa cause à Honnecourt-sur-Escaut (Nord), le candidat d'extrême droite a expliqué "penser qu'il faut effectivement des établissements spécialisés, sauf pour les gens légèrement handicapés évidemment"

Eric Zemmour a provoqué une polémique après ses propos favorables aux "établissements spécialisés" pour les enfants handicapés et contre "l'obsession de l'inclusion" en milieu scolaire classique, suscitant la "colère" de la secrétaire d'Etat chargée du handicap, Sophie Cluzel. Vendredi, lors d'une discussion avec des enseignants acquis à sa cause à Honnecourt-sur-Escaut (Nord), le candidat d'extrême droite a expliqué "penser qu'il faut effectivement des établissements spécialisés, sauf pour les gens légèrement handicapés évidemment".

"Pour le reste, oui, je pense que l'obsession de l'inclusion est une mauvaise manière faite aux autres enfants et à ces enfants-là, qui sont les pauvres, complètement dépassés par les autres enfants. Donc je pense qu'il faut des enseignants spécialisés qui s'en occupent", a-t-il estimé.

La secrétaire d'Etat chargée du handicap Sophie Cluzel a fustigé samedi sur Twitter "une déclaration pitoyable". "Très en colère" sur BFMTV, elle a critiqué une "vision misérabiliste" et "excluante" du handicap. "Bien sûr que c'est compliqué, mais c'est vraiment l'honneur de la France de pouvoir scolariser ces enfants avec les autres, au milieu des autres", a-t-elle ajouté. Le chef de file des députés LR, Damien Abad, lui-même en situation de handicap, a dénoncé des propos "scandaleux" d'Eric Zemmour et une "ségrégation à tous les étages". "Oui, nous devons avoir l'obsession de l'inclusion. Je demande des excuses publiques", a-t-il lancé sur Twitter.

Eric Zemmour (Reconquête!) a nuancé ses propos samedi matin à Villers-Cotterêts (Aisne). "Bien sûr, il y a des cas où le fait de les mettre dans un établissement ordinaire est une bonne chose car ça leur permet de progresser, de se socialiser. Et puis il y a d'autres cas, réels, plus nombreux qu'on ne le dit où c'est une souffrance pour ces enfants" handicapés.

"Ce que j'ai voulu dire, c'est que je ne veux pas que l'obsession de l'inclusion nous prive et nous conduise à négliger la nécessité d'établissements spécialisés", a-t-il poursuivi. "Je pense que c'est une position idéologique, comme toujours. On a décidé que c'était mieux de mettre tout le monde ensemble. Moi, je pense que non", "pas pour les mettre à l'écart mais pour s'en occuper mieux". Le candidat à la présidentielle a appelé à "prendre en compte les cas particuliers" de chaque enfant, avec des possibilités de "passerelles" entre "établissements spécialisés" et "ordinaires".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Christiane Taubira officialise sa candidature à la présidentielle :

Elle avait promis de clarifier sa position à la mi-janvier: Christiane Taubira a officialisé samedi sa candidature à la présidentielle samedi, avec pour objectif ambitieux de rassembler une gauche plus que jamais divisée, au risque pourtant de la morceler encore davantage.

"La pandémie a révélé une souffrance sociale qui a frappé toutes les générations", a déclaré l'ex-ministre et ex-candidate la présidentielle de 2002 lors d'un rassemblement militant pour l'union de la gauche, dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon, choix symbolique en clin d'oeil aux Canuts, les anciens ouvriers de ce quartier de la soie.

Elle a affirmé vouloir répondre "aux colères" face aux "injustices sociales", précisant entendre notamment convoquer une "conférence sur les salaires" avec un programme qui repose sur la défense de la jeunesse, la justice sociale ou encore l'écologie.. "Je veux un gouvernement qui sache dialoguer au lieu de moraliser et de caporaliser", a-t-elle cinglé, en allusion à la polémique sur les propos du président Emmanuel Macron qui a dit vouloir "emmerder les non-vaccinés" contre le Covid-19.

Sa déclaration intervient dans un week-end politique bien rempli: sa rivale Anne Hidalgo non loin à Villeurbanne, Valérie Pécresse en Grèce sur le contrôle des migrants, vidéo de Marine Le Pen au Louvre, Eric Zemmour à Château-Thierry ou encore Jean-Luc Mélenchon à Nantes.

L'ex-garde des Sceaux de François Hollande, connue notamment pour la loi reconnaissant l'esclavage comme un crime contre l'humanité et son combat pour l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, met ainsi un terme à l'attente qu'elle avait suscité chez une partie des électeurs de gauche le 17 décembre, en annonçant "envisager" d'être candidate, face à "l'impasse" d'une gauche fragmentée.

Et sa candidature "ajoute de la confusion à la division" selon ses détracteurs, alors que cinq autres candidats sont déjà en lice, sans réussir à s'imposer: l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo, le communiste Fabien Roussel et le chantre de la "Remontada" de la France Arnaud Montebourg, proche de l'abandon.

Christiane Taubira a promis de se soumettre à l'initiative citoyenne de la primaire populaire, une "investiture" par des électeurs de gauche -déjà 120 000 inscrits pour voter-, quel que soit le résultat. Même si ses soutiens font mine de croire que rien n'est gagné, elle part favorite de cette consultation, d'autant que les autres candidats de gauche dont les noms seront aussi proposés à ce scrutin, ont tous refusé de s'y soumettre.

Même Anne Hidalgo, en grande difficulté dans les sondages, qui plaidait pour une primaire à gauche, a finalement renoncé, constatant le refus de ses concurrents, et notamment de Yannick Jadot, d'accepter cette démarche.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Des "apéros du vendredi" allongent la liste des scandales visant Boris Johnson :

Des apéritifs ont été organisés chaque vendredi à Downing Street pendant le confinement, affirme samedi le journal The Mirror, allongeant la liste des accusations visant le Premier ministre britannique Boris Johnson dont la position semble de plus en plus précaire. Englué dans un "partygate", le conservateur de 57 ans est ouvertement critiqué dans sa majorité et confronté à sa pire crise depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2019. Il a présenté ses excuses mercredi au Parlement pour sa présence à l'une de ces fêtes en mai 2020 affirmant qu'il avait pensé qu'il s'agissait d'une réunion de travail. Mais depuis, d'autres révélations ont surgi dont une fête à Downing Street - sans Boris Johnson - à la veille de l'enterrement du prince Philip en avril 2021. Elizabeth II avait assisté aux obsèques de son époux seule dans la chapelle du château de Windsor, une image symbolique de la rigueur des confinements.

Samedi, le Mirror affirme que chaque vendredi, les employés de Downing Street ont achevé leur semaine de travail en partageant des verres de vin, une "tradition de longue date" qui a perduré malgré l'introduction de restrictions liées au Covid interdisant ce type de rencontres. Le journal ajoute que le personnel avait investi dans un réfrigérateur pour garder leurs bouteilles d'alcool au frais et que le Premier ministre était au courant de ces rassemblements.

Un porte-parole de Downing Street a renvoyé aux conclusions d'une enquête menée par une haute fonctionnaire, Sue Gray, qui devra déterminer si Boris Johnson et ses collaborateurs ont enfreint les règles lors de ces différents événements. Mais la colère gronde, y compris dans les rangs conservateurs. Le député Andrew Bridgen a estimé samedi n'avoir "pas besoin d'attendre ce que dit Sue Gray pour savoir que pour moi, Boris Johnson a perdu l'autorité morale pour diriger le pays".

Boris Johnson a lancé la contre-attaque destinée à se maintenir au pouvoir. Des journaux ont rapporté que ses soutiens ont été appelés à vanter ses réalisations, dont la mise en œuvre du Brexit, et que certains de ses collaborateurs seront priés de prendre la porte. Le dirigeant de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a répété samedi son appel à la démission, estimant que c'est dans "l'intérêt national".

"Nous avons un Premier ministre qui est absent - il se cache littéralement en ce moment - et il est incapable de diriger, c'est pourquoi j'ai conclu qu'il devait partir", a-t-il déclaré lors d'une intervention devant le cercle de réflexion de gauche The Fabian Society. Mais M. Starmer a été lui même accusé d'hypocrisie en raison de photos le montrant en train de boire une bière avec un petit groupe d'employés du Labour dans un bureau en mai dernier, à une époque où les réunions à l'intérieur étaient bannies, sauf dans le cadre professionnel.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Les ex-Farc condamnés à payer 36 millions de dollars pour l'enlèvement de Betancourt :

La justice américaine a condamné l'ancienne rébellion colombienne des Farc à payer 36 millions de dollars en réparation de l'enlèvement de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt entre 2002 et 2008, selon des sources judiciaires jeudi soir. Conformément à une décision d'un tribunal fédéral de Pennsylvanie du 4 janvier, rendue publique jeudi soir, Lawrence Delloye -- aussi appelé Lorenzo, fils de Mme Betancourt né en 1988 de sa première union avec le Français Fabrice Delloye -- "a droit à une indemnisation de 12 millions de dollars avant qu'elle ne soit triplée avec les frais et coûts d'avocats".

Dans un communiqué distinct, les conseils américains de M. Delloye, du cabinet Scarinci Hollenbeck, ont expliqué que le montant total des dommages et intérêts décidé par le juge fédéral de Pennsylvanie Matthew Brann s'élevait ainsi à "plus de 36 millions de dollars".

Le fils d'Ingrid Betancourt possède également la nationalité américaine et avait donc pu déposer plainte aux Etats-Unis, au civil en juin 2018, contre 14 anciens responsables des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), au titre d'une loi fédérale antiterroriste (Antiterrorism Act, ATA), reprochant à la rébellion la "violation" de cette législation extraterritoriale. En outre, l'enlèvement de sa mère a provoqué chez M. Delloye -- jeune adolescent en 2002 -- une "énorme angoisse émotionnelle" pendant des années, a relevé le tribunal.

Mme Betancourt, 60 ans aujourd'hui, avait été kidnappée le 23 février 2002 durant la campagne électorale présidentielle colombienne par les Farc, avant d'être secourue par l'armée six ans plus tard, le 2 juillet 2008. Une fois installée en France avec ses deux enfants Mélanie et Lorenzo, "il n'a pas pour autant été facile pour (Lorenzo) Delloye de renouer le contact avec sa mère. Il continue de souffrir d'angoisses émotionnelles", a souligné le juge américain dans sa décision. L'ancienne sénatrice franco-colombienne avait réclamé pendant des années une indemnisation couvrant les dommages psychologiques entraînés par sa longue captivité.

Un accord de paix historique en 2016 entre la Colombie et les Farc a transformé la guérilla en parti politique légal et réduit considérablement la violence, même si de nombreux groupes armés continuent de sévir dans le pays, dont des dissidents des Farc ayant repris les armes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Aung San Suu Kyi de nouveau inculpée pour corruption en Birmanie :

L'ex-dirigeante Aung San Suu Kyi , déjà condamnée à six ans de détention par la junte en Birmanie , a de nouveau été inculpée pour corruption, a appris l'AFP samedi de sources proches du dossier.

Cinq nouveaux chefs d'accusation pour corruption ont été prononcés vendredi à l'encontre de la lauréate du prix Nobel de la paix 1991, ont indiqué ces sources.

D'après les médias contrôlés par le régime militaire, elle est accusée d'avoir causé une perte financière à l'Etat birman en violant les règlements sur la location et l'achat d'hélicoptères. L'ancien président de la République Win Myint a été inculpé des mêmes chefs, ont ajouté ces mêmes sources.

Aung San Suu Kyi est détenue depuis le coup d'Etat du 1er février 2021 qui a mis fin à une décennie de transition démocratique et poussé le pays dans le chaos.

Depuis, l'ancienne cheffe du gouvernement civil, âgée de 76 ans, est visée par une multitude de procédures judiciaires (violation d'une loi sur les secrets d'Etat datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, incitation aux troubles publics...). Elle a déjà été condamnée à six ans de détention ces dernières semaines et risque au total des décennies de prison si elle est reconnue coupable.

Elle purge le début de sa peine en résidence surveillée, dans le lieu où elle est tenue au secret depuis près d'un an et où elle doit rester le temps de son procès. Ce dernier se tient à huis clos, ses avocats ayant interdiction de parler à la presse et aux organisations internationales.

"L'arrestation, l'inculpation et la condamnation injustes d'Aung San Suu Kyi (...) sont un affront à la justice et à l'Etat de droit", a récemment déploré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price. Le comité Nobel s'est de son côté dit "profondément inquiet" de la situation de l'ex-dirigeante.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - En Afghanistan, les talibans excluent 3000 d'entre eux, accusés d'abus :

Les talibans ont exclu de leurs rangs 3000 de leurs membres, accusés de pratiques illégales, dans le cadre d'un vaste "processus de filtrage" entamé depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan, a annoncé samedi un responsable.

Les talibans ont pris Kaboul en août, à l'issue de 20 ans d'insurrection contre le gouvernement afghan soutenu par les Etats-Unis et une coalition étrangère sous bannière de l'Otan.

Les nouvelles autorités ont promis un régime moins rigoriste que celui que les talibans ont dirigé entre 1996 et 2001 et le mouvement islamiste a mis sur pied une commission pour identifier ceux de ses membres enfreignant ses règles.

Ces membres "donnaient une mauvaise réputation à l'Emirat islamique", nom du régime taliban en Afghanistan, a déclaré à l'AFP Latifullah Hakimi, chef de cette commission au sein du ministère de la Défense, "ils ont été exclus au cours de ce processus de filtrage, afin que nous puissions bâtir une armée et une police propres dans l'avenir".

Des organisations de défense des droits humains ont accusé les combattants talibans d'avoir exécuté d'anciens membres des forces afghanes de sécurité, malgré l'amnistie proclamée par le chef suprême du mouvement, Hibatullah Akhundzada.

Jusqu'ici environ 2840 membres ont été chassés des rangs dans 14 des 34 provinces du pays et le processus va se poursuivre dans les autres provinces, a ajouté M. Hakimi. "Ils étaient impliqués dans de la corruption, dans la drogue et s’immisçaient dans la vie privée des gens. Certains avaient des liens avec Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique (EI), a-t-il précisé.

La branche afghane de l'EI (EI-K), rivale des talibans, représente désormais la principale menace pour la sécurité du pays.

Les talibans ont fait du retour de la sécurité leur priorité après des décennies de guerre et l'EI-K mène régulièrement des attentats, à Kaboul et dans d'autres villes, visant des responsables du mouvement, des membres des forces de sécurité ou des civils.

Depuis qu'ils ont repris les pouvoir, les talibans ont largement restreint les libertés des Afghans, particulièrement des femmes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Covid-19 : des pass sautent et des opposants marchent : Les opposants aux pass sanitaire et vaccinal ont manifesté samedi en France.

"Djokovic résistant", "Liberté", "Non au vaccin": les opposants au pass sanitaire, qui va devenir un pass vaccinal, ont manifesté samedi en France, le jour-même où de nombreuses désactivations devaient avoir lieu faute de rappel de vaccin anti-Covid .

A Paris, le plus important cortège était celui du mouvement Les Patriotes, du candidat pro-Frexit à la présidentielle Florian Philippot. Il s'est élancé vers 15 heures du Trocadéro, sous un soleil radieux, alors que des manifestations de "gilets jaunes" avaient lieu ailleurs dans la capitale.

Les intervenants à la tribune ont fait scander à la foule des "Liberté Djokovic", en serbe: des encouragements destinés au champion de tennis que le gouvernement australien ne veut pas laisser entrer sur son sol pour l'Open d'Australie car il n'est pas vacciné. Un soutien partagé à l'autre bout de la France: "Novak (Djokovic), c'est un peu notre porte-drapeau en ce moment", a assuré à l'AFP Pascal, qui manifestait à Bordeaux.

Venu avec une poignée de parents d'enfants inscrits dans une école de tennis de l'agglomération bordelaise, il dit vouloir soutenir l'entraîneur du club qui va perdre son emploi car il ne veut pas se faire vacciner.

A Paris, de nombreux drapeaux français, des drapeaux régionaux - corse, breton... - et quelques bannières à fleurs de lys flottaient au vent. Certains manifestants se réclamaient de mouvements d'extrême droite comme les intégristes catholiques de Civitas.

La plupart des banderoles affichaient une hostilité à la fois au pass et aux vaccins eux-mêmes: "C'est pas un virus qu'ils veulent contrôler, c'est vous" à Paris, ou "Démocratie en danger", "Vaccin toxique" à Rennes... "C'est le nazisme, l'apartheid, je ne suis pas piquée et je suis contre les vaccins en général", s'agaçait Claire, une sexagénaire interrogée à Paris par l'AFP, en dénonçant pêle-mêle "un système corrompu" et des "médias instrumentalisés".

"Je suis là contre les lois qui deviennent liberticides", expliquait pour sa part Rohan, travailleur social de 28 ans, dans la manif lilloise.

"Je ne mets pas en cause le fait qu'il y a une maladie, mais là ce sont des prétextes sanitaires pour diviser les gens et mettre en place une ségrégation", estimait quant à elle Céline, 47 ans, qui défilait à Toulouse.

Pour tous ces manifestants, l'enjeu était de faire au moins aussi bien que le samedi précédent.

Dans la foulée des déclarations d'Emmanuel Macron, décidé à "emmerder" les non-vaccinés, 105 200 manifestants avaient alors été comptabilisés par le ministère de l'Intérieur dans toute la France, quatre fois plus que les 25 500 de la précédente mobilisation le 18 décembre. Pour ce qui me concerne je considère que le Président « n’emmerde » pas suffisamment toute cette bande d’abrutis..

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Twitter ferme un compte lié au guide suprême iranien après une vidéo menaçant Trump :

Twitter a déclaré samedi avoir fermé un compte sur le réseau social lié au guide suprême iranien Ali Khamenei qui avait publié une vidéo appelant à la vengeance pour l'assassinat du général Qassem Soleimani et semblait viser l'ancien président américain Donald Trump . "Ce compte a été suspendu de manière permanente pour violation de nos règles", a affirmé un porte-parole de Twitter interrogé par l'AFP.

Le compte @KhameneiSite avait posté cette semaine une vidéo d'animation simulant une vengeance contre Donald Trump, qui a ordonné il y a deux ans une frappe ayant tué le général Qassem Soleimani , alors chef de la Force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Il ne s'agit pas du principal compte en anglais de l'ayatollah, @khamenei_ir, qui est lui toujours actif, mais d'un compte multimédia qui relaie ses activités. L'an dernier, un compte similaire avait déjà été suspendu par Twitter en raison d'une vidéo semblable.

Selon Twitter, protéger les personnes et le contenu des conversations sur le réseau social est une priorité absolue de la société. Le groupe invoque des politiques claires au sujet des comportements abusifs et promet de continuer à intervenir en cas de violations.

Architecte de la stratégie d'influence régionale de l'Iran, le général Soleimani a été éliminé le 3 janvier 2020 à Bagdad par une frappe de drone américain ordonnée par Donald Trump. Le guide suprême a plusieurs fois promis de venger sa mort

Le 3 janvier, à l'occasion du deuxième anniversaire de cette frappe, le président iranien Ebrahim Raïssi a lui aussi menacé de "vengeance" des anciens dirigeants américains dont Donald Trump.

Le camp de l'ex-président américain dénonce régulièrement le bannissement du milliardaire républicain de Twitter, relevant notamment que les comptes de plusieurs dirigeants considérés par les Etats-Unis comme des autocrates, dont Ali Khamenei, sont eux autorisés à relayer leurs messages.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2014) : SAMEDI 15 JANVIER 2022

Samedi 15 Janvier 2022 - Le prince Andrew perd ses titres militaires et l’utilisation des royales initiales HRH :

Buckingham Palace a annoncé, jeudi, que le prince Andrew avait remis ses patronages et ses titres militaires à la reine Elizabeth II. Mais il a également perdu la possibilité d’utiliser celui d’Altesse Royale (HRH)

Il aura espéré en vain les conserver. Ce jeudi 13 janvier 2022, le prince Andrew a perdu l’ensemble de ses affiliations militaires et de ses parrainages royaux. Buckingham Palace a annoncé, via un communiqué, que le fils cadet de la reine Elizabeth II les avait remis à celle-ci. Il était ajouté que le duc d’York «continuera à n'exercer aucune fonction publique» et se défendra dans l’affaire judiciaire qui l’oppose à l’Américaine Virginia Giuffre «en tant que simple citoyen».

Il y a un peu plus de deux ans, le 20 novembre 2019, le duc d’York annonçait qu’il se retirait de la vie publique . Il n’avait dès lors plus assuré aucun engagement au nom de la couronne. Cette parenthèse dans ses activités royales, sans doute le frère des princes Charles et Edward et de la princesse Anne la pensait-il de courte durée. Le temps de se sortir de ses démêlés judiciaires liés à son ancienne amitié avec le financier américain Jeffrey Epstein, accusé de pédo-criminalité et qui a été retrouvé mort dans sa prison en août 2019. Sauf que c’est loin d’être le cas, puisque ce mercredi 12 janvier était publiée une décision du juge de New York Lewis Kaplan, prise la veille, dans laquelle celui-ci refuse sa demande de rejet de la plainte pour agressions sexuelles déposée à son encontre au civil par Virginia Giuffre. C’est donc cette fois bien une retraite anticipée qui s’ouvre pour le fils de la monarque car, ainsi qu’une source proche du Palais l’a confié à la «BBC », tant ses titres militaires honorifiques que ses patronages, «rendus avec effet immédiat», vont être redistribués à d’autres membres de la famille royale. Il n’est donc pas pensable qu’il puisse un jour les récupérer.

Autre déconvenue. Si le prince Andrew conserve son titre de HRH (His Royal Highness, Son Altesse Royale), plus question de l’utiliser en public, a signalé cette source. Comme la souveraine l’avait également décidé pour son petit-fils le prince Harry et son épouse Meghan Markle, après leur installation aux Etats-Unis et leur retrait officiel de la famille royale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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