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15 janvier 2022 6 15 /01 /janvier /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - Le point du corona virus le 13 janvier 2022 au soir :

Un peu plus de 24.000 patients atteints du Covid-19 étaient hospitalisés jeudi , dont un peu moins de 4.000 en soins critiques, selon les chiffres publiés par Santé publique France. Le nombre de nouveaux cas confirmés s'élève à 305.322, soit 56.397 de moins que la veille (361.719). En calculant la moyenne des contaminations quotidiennes sur les sept derniers jours, qui permet de lisser les écarts, le nombre de cas de Covid atteint 287.603, contre 204.662 il y a une semaine. Les hôpitaux français comptent actuellement 24.154 patients atteints du Covid, contre 23.889 mercredi, dont 2.513 ont été admis en 24h. Il y a une semaine, environ 21.169 du Covid étaient hospitalisés. Le nombre de patients a légèrement baissé en soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, notamment en réanimation, avec 3.939 malades (3.985 la veille et 3.759 il y a une semaine), dont 334 nouvelles admissions.

En 24 heures, 227 personnes ont été emportées par la maladie, portant le nombre total de décès à 126.530 depuis le début de l'épidémie. Les infections ont connu une progression fulgurante sous la poussée du variant Omicron, extrêmement contagieux. Mais il s'avère moins dangereux que les précédents variants du virus et les patients Covid infectés par Omicron restent moins longtemps à l'hôpital que les patients infectés par Delta, selon le ministre de la Santé Olivier Véran .

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a officiellement recommandé vendredi deux nouveaux traitements contre le Covid-19 dans des cas bien précis, pour un total désormais porté à cinq.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - La santé plébiscitée par les électeurs de gauche et du centre, la sécurité par les électeurs de droite

L’Ifop a sondé les Français pour connaître les déterminants de leur vote à moins de trois mois du premier tour. Si la santé est plébiscitée par les électeurs des candidats de gauche et ceux d’Emmanuel Macron (83%), la sécurité qui arrive en tête des préoccupations des électeurs de Valérie Pécresse, de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour.

Doucement mais sûrement, les Français entrent dans la campagne présidentielle . Sept personnes sur dix interrogées par l’Ifop affirment s’y intéresser. Dans le détail de l’étude, ce sont les électeurs de Valérie Pécresse (87%) et de Yannick Jadot (87%) qui sont le plus dedans devant ceux d’Eric Zemmour (86%). Inversement, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen semblent avoir plus de mal à mobiliser leurs troupes. Seuls 63% des sympathisants de l’Insoumis se disent intéressés et 72% pour ceux du RN.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - Paris: le port du masque suspendu en extérieur par la justice :

Le tribunal administratif de Paris a suspendu jeudi un arrêté préfectoral qui rendait obligatoire le port du masque en extérieur dans la capitale française depuis le 31 décembre

Le tribunal administratif de Paris a suspendu jeudi un arrêté préfectoral qui rendait obligatoire le port du masque en extérieur dans la capitale française depuis le 31 décembre, a appris l'AFP auprès de la juridiction.

Cette décision intervient au lendemain de celle du tribunal administratif de Versailles, qui avait suspendu un arrêté similaire concernant le département des Yvelines, au sud-ouest de la capitale, une première sur le territoire national. Ce tribunal avait estimé que la mesure portait "une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (...) à la liberté individuelle".

La décision concernant cet arrêté de la préfecture de police de la capitale, mis en place pour faire face à l'émergence du variant Omicron, sera publiée vendredi, a ajouté le tribunal administratif de Paris. Sollicitée par l’AFP, la préfecture de police a réservé sa réponse à la réception de la décision. "Comme ce n’était ni nécessaire, ni strictement proportionné, le tribunal administratif a souhaité suspendre l’arrêté", a pour sa part commenté auprès de l'AFP Me Jean-Baptiste Soufron, qui a plaidé pour la suspension de cet arrêté.

Comme dans de nombreux de pays, les infections ont connu en France une progression fulgurante sous la poussée du variant Omicron, extrêmement contagieux.

Le gouvernement a adopté au début du mois de nouvelles mesures de restrictions, comme le port du masque dans les transport dès l'âge de 6 ans, et de nombreux départements ou villes, comme en région parisienne ou à Lyon, ont imposé le retour du masque obligatoire dans la rue. Le gouvernement s'efforce en outre de faire adopter devant le Parlement la transformation du pass sanitaire, accessible y compris avec un test négatif, par un pass vaccinal équivalant à une quasi-obligation de vaccination.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - New York glacé :

Images de cartes postales, un lac de Central Park, près du Gapstow Bridge, ainsi que des fontaines à jets étaient complètement gelés ces dernières heures à New York. Une vague de froid polaire traverse l’est de l’Amérique du Nord, secouant le mercure. Un froid glacial enveloppe le nord-est du pays.

«Un anticyclone arctique se forme dans les plaines du nord, les Grands Lacs et le nord-est jusqu'à samedi, apportant de l'air froid», a tweeté vendredi le National Weather Service, le service météorologique des États-Unis. Des vents soufflants avec un ressenti de -40° degrés Celsius sont attendus au nord de New York et au cœur de la Nouvelle-Angleterre.

Ces derniers jours, des températures glaciales se sont abattues sur l'est du Canada et notamment le Québec, où un record de consommation d'électricité a été enregistré mardi. A Montréal, le mercure est descendu mardi matin jusqu'à -24,9 degrés Celsius, vidant les rues et les parcs habituellement très fréquentés par les sportifs par tous les temps. Et début janvier, une tempête de neige s’était abattue sur une bonne partie du nord-est des États-Unis , paralysant les transports aérien et routier et les écoles déjà perturbés par l'épidémie de Covid-19. De la Maison-Blanche à Washington jusqu'aux États du nord-est frontaliers du Canada, la couche de neige avait atteint en certains endroits plus de 30 centimètres d'épaisseur, comme dans le Connecticut, le Massachusetts et le Rhode Island, des États de la Nouvelle-Angleterre, selon le site météorologique AccuWeather.

 

 

 

 

 

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Vendredi 14 Janvier 2022 - Dans la tourmente, Jean-Michel Blanquer reçoit le soutien de Brigitte Macron :

Au lendemain de la grève massive dans l'Education nationale, autour des protocoles sanitaires à appliquer dans les établissements scolaires, Brigitte Macron a rappelé que «les protocoles ne sont pas induits par le ministère de l’Education nationale». «Ça n’est pas le fait d’un ministre», a-t-elle ajouté.

Autrefois bon élève du gouvernement, Jean-Michel Blanquer se retrouve actuellement en fin de classement. Le ministre de l’Education nationale a fait face jeudi à une grève massive des enseignants et autres personnels de l'Education nationale, qui comme les parents, sont exaspérés par la valse des protocoles sanitaires liés à la pandémie de Covid-19. Depuis la rentrée de janvier, pas moins de trois protocoles ont été élaborés, le dernier en date a été annoncé au 20 heures lundi par le Premier ministre en personne.

Leger affront pour le ministre de l’Education nationale, qui selon «Le Parisien» s’est aussi vivement écharpé avec le ministre de la Santé mercredi jour du Conseil des ministres. Mais celui qui a longtemps été présenté comme le chouchou de Brigitte Macron peut toujours compter sur la Première dame. Vendredi matin sur RTL, interviewée à l’occasion du lancement de l’Opération Pièces Jaunes , l’épouse du chef de l’Etat a rappelé que toutes les responsabilités ne pouvaient pas peser sur le seul ministre.

Comprenant le désarroi des familles – qui doivent tester à plusieurs reprises leurs enfants si un cas de coronavirus est détecté dans une classe – Brigitte Macron a précisé que «les protocoles ne sont pas induits par le ministère de l’Education nationale». «Je pense que c’est le Haut conseil de santé publique ou la société française de pédiatrie qui émettent des conseils pour la sécurité de l’enfant, c’est quelque chose de temporaire. Ça n’est pas le fait d’un ministre. C’est le fait de scientifiques éclairés (…)», a-t-elle ajouté.

Elle a également rappelé la farouche volonté de la France de vouloir laisser les écoles ouvertes durant la crise sanitaire. «Très peu de pays y sont arrivés, nous on y est arrivé, a-t-elle fait valoir. Là, on est dans un petit moment un peu difficile (…) On évolue avec le virus». Elle «espère qu’on est à la fin du virus et qu’il n’y a plus de variants» et ajoute «c’est vrai qu’on doit s’adapter sans cesse à des protocoles nouveaux parce que le virus se réinvente».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - Fête à la veille des funérailles du prince Philip : Downing Street s'excuse auprès de la reine :

Des pots de départ arrosés en plein confinement et deuil national: Downing Street s'est excusé vendredi auprès d'Elizabeth II pour des fêtes organisées alors que la reine s'apprêtait à enterrer son époux , conclusion humiliante d'une semaine de révélations désastreuses pour Boris Johnson. C'est l'une des images symboles de la rigueur des confinements au Royaume-Uni: la reine nonagénaire, toute de noire vêtue jusqu'au masque, assise seule dans la chapelle du château de Windsor lors des funérailles du prince Philip.

Jusqu'au petit matin ce 17 avril 2021, des collaborateurs de Downing Street -sans le Premier ministre- fêtaient le départ de deux membres de l'équipe, selon The Telegraph, le directeur de la communication James Slack, depuis rédacteur en chef adjoint du tabloïd The Sun, et un photographe personnel de Boris Johnson. Les fêtards, une trentaine, s'étaient rejoints dans les jardins de la résidence officielle, d'après le quotidien proche du pouvoir. Une personne avait été envoyée dans un supermarché acheter des bouteilles de vin qu'elle a ramenées à Downing Street dans une valise, précise-t-il.

"Il est profondément regrettable que cela ait eu lieu à une période de deuil national et le 10 (Downing Street) a présenté des excuses au palais", a déclaré un porte-parole de Boris Johnson. A l'époque, les rencontres en intérieur étaient interdites, les Britanniques ne pouvant se retrouver qu'à six au maximum à l'extérieur. Ces excuses adressées par la voie officielle sont particulièrement humiliantes pour le dirigeant conservateur, désormais ouvertement critiqué dans sa majorité et confronté à sa pire crise depuis son arrivée au pouvoir. Dans un communiqué, James Slack a aussi présenté des excuses "sans réserve pour la colère et la peine occasionnées".

Boris Johnson, 57 ans, n'était pas présent et se trouvait, selon un porte-parole cité par le Telegraph, à Chequers, résidence de campagne des chefs de gouvernement britanniques. Mais ces nouvelles révélations viennent allonger une liste déjà longue de fêtes organisées dans les cercles du pouvoir durant les périodes de confinement. Elles mettent aussi en exergue, d'après des témoins cités dans les médias, une véritable culture de la boisson à Downing Street.

Elles enfoncent encore davantage le dirigeant conservateur qui, cas contact Covid, n'a plus été vu en public depuis son mea culpa mercredi au Parlement pour sa présence à une de ces fêtes en mai 2020. Il avait affirmé avoir alors pensé qu'il s'agissait d'une réunion de travail.

Très critiques, plusieurs députés conservateurs, dont certains étaient jusqu'ici de fervents soutiens, se sont joints à l'opposition pour réclamer la démission de Boris Johnson. Dénonçant "un vide moral au coeur du gouvernement", Andrew Bridgen est le dernier en date à avoir adressé une lettre de défiance à un puissant comité régissant l'organisation parlementaire du Parti conservateur. S'il en reçoit suffisamment, ce dernier devra organiser une nouvelle course au leadership pour remplacer le Premier ministre.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - Corée du Nord: un troisième tir de missile en dix jours, peur d'une escalade :

Pyongyang avait déjà procédé à deux tirs de missiles, présentés comme étant hypersoniques par la Corée du Nord, un premier le 5 janvier et un second le 11 janvier.

La Corée du Nord a tiré un projectile non-identifié, a annoncé vendredi l'armée sud-coréenne, ce qui serait le troisième test mené par Pyongyang en moins de dix jours. Le projectile a été tiré en direction de l'est de la péninsule coréenne, ont précisé les chefs d'état-major interarmées de Corée du Sud.

Les garde-côtes japonais ont déclaré avoir détecté "le lancement à 14h55 (05h55 GMT) par la Corée du Nord de ce qui semble être un ou plusieurs missiles balistiques". Un porte-parole des garde-côtes a déclaré à l'AFP qu'ils étaient encore en train d'analyser le lieu où il a chuté et de déterminer s'il s'agissait d'un seul objet ou de plusieurs. En dépit de sanctions internationales pour ses programmes d'armement interdits. Pyongyang a déjà tiré deux missiles, présentés comme hypersoniques , depuis le début de l'année. Un premier le 5 janvier et un second le 11.

Le second test, supervisé par le dirigeant Kim Jong Un a entraîné des sanctions américaines à l'encontre de cinq personnes liées au programme balistique nord-coréen. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Corée du Nord a alors accusé les États-Unis d'avoir "intentionnellement aggravé" la situation. Si "les Etats-Unis adoptent une telle attitude de confrontation, la RPDC (République populaire démocratique de Corée) sera obligée de réagir de manière plus forte et plus certaine", a déclaré le porte-parole, selon l'agence de presse officielle KCNA.

 

 

 

 

 

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Vendredi 14 Janvier 2022 - Livret A: le gouvernement relève le taux à 1% dès le 1er février, annonce Le Maire :

Le ministre de l'Economie a confirmé vendredi l'augmentation du taux du Livret A de 0,5% à 1% à partir du 1er février, une première en plus de dix ans, suivant la recommandation du gouverneur de la Banque de France. Le Livret A "va passer de 0,5% à 1%", a annoncé Bruno Le Maire sur TF1. "Pour le Livret d'épargne populaire (LEP), c'est plus qu'un doublement, il va passer de 1% à 2,2%", a-t-il continué.

Le ministre a donc choisi de suivre les recommandations faites plus tôt dans la journée par le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, en charge du calcul de ces taux. Un taux de rémunération à 1% "serait de nature à mieux assurer la rémunération des détenteurs du Livret A, sans pour autant créer un surcoût trop important, afin de préserver le financement du logement social", a précisé le gouverneur. Le Livret A sert en effet notamment à financer le logement social en France.

Son taux de rémunération est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.

L’application mécanique de la formule "aboutirait à un taux du Livret A de 0,8%", explique cependant la Banque de France, qui a choisi "au vu de l’inflation au deuxième semestre 2021" d'arrondir au-dessus, à 1%. Le ministre de l'Economie a par ailleurs insisté sur l'importance du LEP, placement réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 20.296 euros annuels pour une personne seule) qui "protège mieux contre l'inflation".

La dernière hausse du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'il était passé de 2 à 2,25%. Il n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique. En dépit d'un niveau de rémunération relativement bas, le Livret A est devenu un placement refuge pour les épargnants pendant la crise sanitaire qui a vu bondir son encours. Son encours total est de 343,4 milliards d'euros à fin novembre, selon les derniers chiffres de la Caisse des dépôts.

 

 

 

 

 

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Vendredi 14 Janvier 2022 - Nucléaire: la corrosion provoque le prolongement de l'arrêt de nombreux réacteurs :

EDF a prolongé l'arrêt de certains de ses réacteurs nucléaires, où des problèmes de corrosion ont été identifiés, et dans certains cas, l'arrêt se prolongera jusqu'à la fin de l'année, selon des données publiées vendredi par RTE.

Le redémarrage du réacteur numéro 2 de la centrale de Chooz (Ardennes) est désormais prévu le 31 décembre, selon ces données publiées par le gestionnaire du réseau. Début janvier, son arrêt avait déjà été prolongé jusqu'au 20 avril. Le redémarrage des deux réacteurs de Civaux (Vienne) est attendu le 31 août pour le premier réacteur et le 31 décembre pour le second.

Des problèmes de corrosion avaient été identifiés sur un circuit de sécurité de ces trois réacteurs. Les mêmes problèmes ont depuis été détectés sur l'un de ceux de la centrale de Penly (Seine-Maritime). Penly 1 est ainsi arrêté jusqu'au 30 mai. Les investigations se poursuivent pour déterminer si le réacteur numéro 1 de Chooz est également concerné. Il doit pour l'instant redémarrer le 11 février.

Actuellement, sur les 56 réacteurs du parc nucléaire français, cinq sont ainsi à l'arrêt à cause de problèmes de corrosion identifiés ou soupçonnés. Ces cinq réacteurs représentent 12% de la capacité nucléaire française. Cela a conduit EDF à revoir en baisse sa prévision de production nucléaire jeudi soir

"La réalisation des contrôles, l’instruction de solutions techniques et leur déploiement conduisent EDF à prolonger l’arrêt des réacteurs de Civaux 1, Civaux 2, Chooz 1, Chooz 2 et Penly 1", avait indiqué EDF.

Ces arrêts non prévus accroissent un peu plus la tension sur la sécurité d'approvisionnement électrique cet hiver en France, alors que la disponibilité du parc est déjà faible.

La question se pose désormais de possibles arrêts supplémentaires en raison des problèmes de corrosion. "EDF aujourd'hui a engagé le réexamen de tous les contrôles qui avaient été faits dans le passé et ce pour tous les réacteurs du parc", a déclaré vendredi à l'AFP Julien Collet, directeur général adjoint de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Cette dernière ne sait pas à ce stade s'il faudra arrêter d'autres réacteurs pour des contrôles physiques et d'éventuelles réparations si un soupçon de corrosion apparaît lors de cet examen documentaire. "Des contrôles pourront être faits, peut-être au fil de l'eau de l'arrêt normal des réacteurs, mais peut-être qu'un certain nombre d'entre eux devront être réalisés de manière anticipée. C'est quelque chose qui reste à déterminer", a indiqué M. Collet.

 

 

 

 

 

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Vendredi 14 Janvier 2022 - Sondage élection présidentielle (4) : ce que révèle la première semaine :

Lancé trois mois jour pour jour avant le premier tour, le Rolling Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio scrute la présidentielle en temps réel . Au terme d’une première semaine de mesure, il apparaît que les intentions de vote des Français déjouent les attentes. Le verbatim d’Emmanuel Macron envers les non-vaccinés lui a-t-il coûté ? La victoire de Valérie Pécresse lui permet-elle de s’imposer à droite ?

Emmanuel Macron en pole position

Quelle que soit l’hypothèse de premier tour testée, le président sortant a truste la pole position durant toute la semaine de démarrage du Rolling : Emmanuel Macron rassemble au moins un quart des intentions de vote exprimées, jusqu’à 27%, soit des niveaux comparables à ceux mesurés jusqu’en fin d’année dernière. En tout état de cause, ni sa sortie sur sa volonté « d’emmerder » les non-vaccinés – dans laquelle certains voyaient un redoutable vecteur de « déprésidentialisation » - ni le lancement non avoué de sa campagne en tant que président-candidat n’ont entamé son capital électoral. Le « roc » Emmanuel Macron, constant dans les intentions de vote, résiste ainsi à l’érosion et capitalise sur des segments-force acquis aussi bien depuis le début de son quinquennat que plus récemment : « en même temps » les plus jeunes (36% au vendredi 14) et les plus âgés (26%), les cadres (33%), les plus diplômés (31%), les plus aisés (34%)… et une part non négligeable des électorats de Benoît Hamon (22%) et François Fillon (15%) en 2017, preuve que le locataire actuel de l’Élysée fait toujours figure de centre de gravité du paysage politique.

En revanche, la récente mobilisation des professeurs et parents d’élèves coalisés constitue une menace prise au sérieux au sommet de l’État et, en cas d’enlisement, pourrait pénaliser le président sortant si la cible désignée du mouvement passait du ministre de l’Education nationale à Emmanuel Macron lui-même. De même, la hausse du coût de l’énergie, dans un climat où le pouvoir d’achat émerge en troisième position des déterminants du vote, représente une épée de Damoclès au-dessus de la tête du chef de l’Etat.

Incertitude sur la deuxième place

« L’effet blast » a vécu. Alors qu’en décembre, Valérie Pécresse a vu les intentions de vote bondir en sa faveur après qu’elle a été auréolée à sa victoire de la primaire des Républicains, l’opposante d’Emmanuel Macron n’a commencé la semaine qu’à la troisième place des intentions de vote, derrière Marine Le Pen (15,5% contre 17,5%).

Pour autant, la présidente d’Ile-de-France bénéficie ces derniers jours d’une légère dynamique qui l’a petit à petit ramenée au même niveau que la candidate du Rassemblement national : désormais « à touche-touche » (17%), Valérie Pécresse et Marine Le Pen se disputent plus que jamais la deuxième place au premier tour de l’élection présidentielle, dans un contexte où le ticket d’entrée pour le second tour apparaît remarquablement bas en raison de l’éclatement de l’offre électorale, le plus bas depuis le 21 avril 2002. Pour autant, il ne faudrait pas oublier le troisième challenger à droite : avec 13,5% des intentions de vote, Éric Zemmour n’a pas vu sa candidature retomber après sa dynamique impressionnante de l’automne et reste un concurrent sérieux dans cette « primaire sauvage » de la droite et de la droite extrême.

« La gauche évaporée »

Additionnées, les intentions de vote en faveur de tous les candidats de gauche (même extrême !) arrivent à peine… au niveau d’Emmanuel Macron, soit environ un quart des suffrages, voire moins. Avec un total historiquement bas (contre 43,8% en 2012 et 27,7% en 2017… si l’on ignore les 24% du candidat Macron) et un éclatement des candidatures, la gauche ne semble guère exister en ce début de campagne. Parmi les nombreux candidats en lice, Jean-Luc Mélenchon demeure le plus coté (8,5 à 9,5% des intentions de vote), devant Yannick Jadot (5,5 à 7%). Côté socialistes ou apparentés, plus que marquer le pas, la candidature d’Anne Hidalgo enregistre un léger recul cette semaine, passant de 4 à 3,5% des intentions de vote.

Dans l’hypothèse d’une candidature supplémentaire de Christiane Taubira, si la maire de Paris ne semble pas perdre de terrain (avec des scores de 3 à 3,5%), l’ancienne garde des Sceaux parvient toutefois à faire jeu égal, voire à la dépasser : dans le Rolling du vendredi 14 janvier, Christiane Taubira émarge à 4,5% des intentions de vote, un point devant sa rivale du Parti socialiste, notamment grâce à sa capacité à capter des électeurs qui auraient opté pour Yannick Jadot (12%) ou Jean-Luc Mélenchon (8%) en son absence. Avec des scores aussi faibles et une dispersion aussi importante, les prochains jours de poker menteur autour d’une éventuelle primaire de gauche seront à scruter de près.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2013) : VENDREDI 14 JANVIER 2022

Vendredi 14 Janvier 2022 - «On a changé mon arbre généalogique», Brigitte Macron s'exprime sur la rumeur dont elle est victime :

Le harcèlement sur les réseaux sociaux est son cheval de bataille. Depuis qu’elle est Première dame, Brigitte Macron mobilise sur ce sujet qui laisse en souffrance de nombreux mineurs et interpelle les patrons des réseaux sociaux , comme elle l’a récemment fait avec celui d’Instagram, pour les appeler à réagir.

Mais Brigitte Macron est également la cible de harcèlement sur ces plateformes. Depuis quelques mois, une infox mettant en doute l'identité de genre de l’épouse du chef de l’Etat circule de façon virale, notamment sous le hashtag #JeanMichelTrogneux. Ces internautes, la plupart du temps anonymes, clament que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel. Un vaste complot serait à l’œuvre pour masquer ce changement d'état civil, à en croire cette fake news qui se décline également en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame, expliquait l’AFP.

La Première dame, qui a engagé des poursuites judiciaires, a évoqué vendredi au micro de RTL cette affaire. «Au début j’ai regardé ça d’un petit peu loin. J’en entendais parler mais bon», a expliqué Brigitte Macron qui n’est pas présente sur les réseaux sociaux. «Puis un moment donné, je me suis rendue compte qu’ils étaient en train de bouleverser ma généalogie. Ils avaient changé mon arbre généalogique. Les trois quarts de la famille c’était bien. Et puis on arrive à mon frère et je suis mon frère. Là on touche à la généalogie de mes parents, c’est impossible».

Derrière ce «ils», il y a «trois niveaux» selon elle : «Premier niveau, ce sont les émetteurs, en l’occurrence là ce sont des femmes. Des émetteurs qui me poursuivent apparemment depuis longtemps, je ne sais pas je n’y vais pas. Ensuite, il y a ceux qui relaient et amplifient. Puis, bien évidemment les hébergeurs». Elle a lancé une procédure judiciaire et, preuve des difficultés actuelles, a confié avoir «mis cinq jours et demi», «avec un avocat rompu à l’exercice», pour pouvoir agir sur des publications. «Si je n’y vais pas, si je ne fais rien alors que ça fait quatre ans que je suis contre le harcèlement, je ne suis pas audible. On va me dire vous, vous ne faites rien», s'est -elle défendu.

Le hashtag #JeanMichelTrogneux apparaît pour la première fois sur Twitter le 1er novembre 2021, a r0elevé l’AFP. Pendant près d’un mois, ce mot-clé reste encore très largement sous les radars avant de connaître un spectaculaire accès de popularité à partir de début décembre. Selon le décompte d'InVid établi fin décembre, l'outil d’analyse de données InVid We Verify développé pour l’agence de presse, ce hashtag a suscité 68.300 retweets et plus de 174.000 likes. L'interprétation de ces chiffres n'est toutefois pas univoque : les messages peuvent ainsi émaner de ceux qui promeuvent l’infox, en l’accompagnant souvent de messages hostiles au chef de l’Etat, mais aussi de ceux qui, à l'inverse, dénoncent sa diffusion et sa popularisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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