Jeudi 13 Janvier 2022 - Le point du corona virus le 12 janvier 2022 au soir :
Près de 24.000 patients à l'hôpital. La pression due à la cinquième vague de Covid s'accentue encore sur l'hôpital , qui compte près de 24.000 patients atteints par cette maladie, dont près de 4.000 en soins critiques, selon les chiffres publiés mercredi soir par Santé publique France. Le nombre de nouveaux cas confirmés s'élève à 361.719, soit quelques milliers de moins que la veille (368.149), mais 40.000 de plus que sept jours auparavant. En calculant la moyenne des contaminations quotidiennes sur les sept derniers jours, qui permet de lisser les écarts, le nombre de cas de Covid atteint 287.603, contre 198.200 il y a une semaine. Les hôpitaux français comptent actuellement 23.889 patients atteints du Covid (contre 23.371 mardi), dont 2.806 ont été admis en 24 heures. Il y a une semaine, environ 20.200 malades du Covid étaient hospitalisés. Le nombre de patients continue également d'augmenter en soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, notamment en réanimation, avec 3.985 malades (3.969 la veille et 3.665 il y a une semaine), dont 381 nouvelles admissions. En 24 heures, 249 personnes ont été emportées par la maladie, portant le nombre total de décès à 126.305 depuis le début de l'épidémie.
Les infections ont connu une progression fulgurante sous la poussée du variant Omicron, extrêmement contagieux. Mais il s'avère moins dangereux que les précédents variants du virus et les patients Covid infectés par Omicron restent moins longtemps à l'hôpital que les patients infectés par Delta, selon le ministre de la Santé Olivier Véran.
Côté vaccination, 53,4 millions de personnes ont reçu au moins une injection (79,2% de la population totale) et plus de 52 millions sont complètement vaccinées (77,3% de la population). Parallèlement, près de 29,4 millions de personnes ont reçu une dose de rappel.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Présidentielle en temps réel (3) : Valérie Pécresse dépasse Marine Le Pen :
La candidate LR Valérie Pécresse a refait son retard sur la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. Mieux, elle la dépasse même ce jeudi (17% contre 16,5%). Avant l'élection présidentielle de 2022, chaque jour à 17 heures, du lundi au vendredi, découvrez les résultats de notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio.
C’est une tendance forte après quatre jours de notre sondage, présidentielle en temps réel. Depuis lundi, la candidate des Républicains Valérie Pécresse progresse dans notre enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio . De 15,5% lundi, elle rassemble ce jeudi 17% des intentions de vote au premier tour du scrutin Valérie Pécresse double Marine Le Pen stable à 16,5% et creuse l’écart avec Eric Zemmour (13,5%, =).
Dans le détail, la présidente de la région Ile-de-France progresse parmi les retraités (28%, +4) et auprès de l’électorat de François Fillon au premier tour (57%, +2). Son défi va être de consolider le socle de ses partisans. Des trois candidats derrière Emmanuel Macron, elle est celle dont la sûreté du choix est la moins forte (66% contre 80% pour Marine Le Pen et 71% pour Eric Zemmour).
C’est la première baisse enregistrée par le président sortant, pas encore officiellement candidat. Emmanuel Macron perd un demi-point dans l’enquête. La polémique sur ses phrases à l’encontre des vaccinés et surtout le cafouillage autour du protocole sanitaire dans les écoles ont semble-t-il légèrement érodé sa popularité dans l’opinion. Reste à connaitre s’il s’agira d’un épiphénomène ou d’une tendance plus lourde pour les jours et les semaines à venir.
A 26,5% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, le chef de l’Etat reste encore bien placé pour sa réélection, surtout qu’il domine toujours les deux seconds tours sondés par l’Ifop, largement face à Marine Le Pen (58-42) et plus difficilement face à Valérie Pécresse (53,5-43,5). Plus instructif encore pour Emmanuel Macron, la sûreté du choix en sa faveur s’établit à 70%.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Grève des enseignants : Mélenchon qualifie Blanquer de «crétin utile» :
L'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a qualifié jeudi le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer de "crétin utile", en marge d'une manifestation à Paris, où la socialiste Anne Hidalgo a été fraîchement accueillie par les enseignants protestant contre la valse des protocoles sanitaires dans les écoles. "Un crétin pareil est utile", a cinglé le candidat LFI à la présidentielle au sujet de Jean-Michel Blanquer, lâchant ironiquement qu'"il (fallait) laisser leurs chances aux bons à rien".
"Jean-Michel Blanquer a à moitié démoli l'école, mais il a réussi à mettre tout le monde d'accord (contre lui), ce n'est pas mal!", a encore taclé Jean-Luc Mélenchon dans le cortège parisien lors de cette journée de grève massivement suivie, à moins de trois mois de la présidentielle.
Le député a décrit des consignes sanitaires en place dans les écoles qui "changent tous les jours, ou tous les deux jours, c'est ingérable", trois jours après que le Premier ministre Jean Castex a allégé le protocole dans les écoles face à la grogne des parents et des enseignants. Jean-Luc Mélenchon s'est par ailleurs félicité de voir "la première démonstration de force en masse du milieu enseignant depuis quelque temps", selon lui car "les gens n’en peuvent plus": "Ils sont asphyxiés par les conditions dans lesquelles ils doivent exercer leur métier", a-t-il jugé.
Pour Christiane Taubira, qui doit se déclarer officiellement candidate à l'Elysée samedi, "la façon dont le ministère de l’Education Nationale, deux ans après la pandémie, traite le corps enseignant est juste inacceptable". "C'est inconcevable que le corps enseignant soit mal traité comme il l'est", a insisté l'ancienne garde des Sceaux, également présente dans le cortège parisien.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Jadot dénonce une "campagne présidentielle en déni climatique" :
"La campagne est dans le déni de l'urgence climatique": le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot s'est rendu jeudi sur le site d'un éboulement ayant enseveli une station d'un funiculaire en Isère afin de souligner les conséquences du changement climatique. En décembre, la fonte des neiges et des pluies diluviennes ont provoqué un important détachement de roches de la montagne qui surplombe la station de funiculaire de Saint-Hilaire du Touvet, récemment rénovée. "C'est toujours compliqué d'associer un phénomène météo au réchauffement climatique", a d'abord déclaré, prudent, Yannick Jadot. "Mais de la neige, puis le redoux, puis des pluies en hiver, ce n'est pas le fonctionnement normal".
Juché sur les gravats et les éboulis qui ont enseveli quasi intégralement la cabine du funiculaire et le hall de la station, et accompagné de ses anciens concurrents de la primaire écolo, le maire de Grenoble Eric Piolle et Delphine Batho, l'eurodéputé a déclaré: "Le changement climatique, il faut s'y attaquer avec détermination, mais comme il est aussi déjà là, il faut s'y adapter". Or, "cette campagne est dans le déni de l'urgence climatique. Il n'y a pas un candidat qui est amené à dire comment nous allons respecter les accords de Paris", a-t-il regretté.
Interrogé sur Jean-Luc Mélenchon, qui propose la "planification écologique", Yannick Jadot a lancé: "Nous on protège partout et tout le temps, y compris la mer et les fonds marins". Une référence au développement massif d'éoliennes en mer prôné par l'Insoumis, qui va visiter vendredi la "première éolienne offshore de France" au large de Pornichet (Loire-Atlantique). "Nous ferons du climat le coeur de notre projet", a insisté Yannick Jadot. "Il sera le seul à être cohérent avec la science, et sera une opportunité pour manger et respirer mieux, développer des emplois".
Alors que sa candidature, au milieu de bientôt cinq autres candidatures principales à gauche, ne dépasse pas pour l'heure 9% dans les sondages, il a assuré: "On est peut-être pas au coeur du débat politique, mais on est dans le vrai et à un moment les Français voudront entendre les écologistes sur le climat".
Il a ensuite visité la station de ski de Saint-Hilaire-du-Touvet, située à l'autre bout de la vertigineuse ligne du funiculaire, rencontrant son édile et des acteurs locaux. "Nous faisons tous du ski mais c'est un déni de penser qu'il y aura de la neige tous les hivers. Les stations doivent repenser leur modèle économique", afin de développer des activités toute l'année et pas seulement le ski alpin, a estimé M. Jadot.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Affaire Squarcini: l'ex-patron de la PJ parisienne se voit refuser un «plaider-coupable» :
L'ancien chef de la police judiciaire parisienne, Christian Flaesch, mis en examen dans la vaste enquête visant l'ex-patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini, s'est vu refuser jeudi une procédure de plaider-coupable qui lui aurait évité un procès en correctionnelle. M. Flaesch, qui s'est reconverti dans le privé après avoir été limogé en décembre 2013 par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, avait accepté une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). La CRPC - sorte de "plaider-coupable" à la française - repose sur un accord entre le parquet et l'auteur d'une infraction, qui reconnaît sa culpabilité et se voit proposer une peine. Mais un juge doit ensuite donner son feu vert lors d'une audience dite d'homologation.
Lors de cette audience jeudi matin au tribunal de Paris, M. Flaesch, mis en examen en octobre 2016 notamment pour violation du secret de l'enquête, a reconnu les faits et accepté une peine d'amende de 15.000 euros dont 5.000 avec sursis. Il lui est reproché d'avoir livré en avril 2013, alors qu'il était à la tête du 36, Quai des orfèvres, des éléments sur une enquête en cours à Bernard Squarcini, alors que ce dernier avait quitté la DCRI (renseignement intérieur) et s'était lancé dans le conseil en sécurité. Or, les éléments échangés entre les deux anciens grands flics concernaient le groupe de luxe LVMH, pour lequel travaillait alors Bernard Squarcini.
Lors de l'audience, la procureure a expliqué qu'"il avait été décidé d'orienter la réponse pénale vers une peine d’amende, mais de retenir le maximum légalement encouru", avec une partie de sursis car les faits étaient "ponctuels" et "ne doivent pas dissimuler la qualité et l’importance des services rendus" par M. Flaesch en tant que fonctionnaire de la PJ. Après une suspension, la présidente du tribunal a cependant refusé de valider cette peine. "Sans porter atteinte à l'ensemble de votre action au sein de la police (...) au regard de la nature des faits et de la nature de la peine proposée, il m'apparaît nécessaire d'avoir une audience correctionnelle ordinaire", a-t-elle expliqué. Le dossier de M. Flaesch retourne donc entre les mains du juge d'instruction. Comme la CRPC n'a pas été homologuée, le fait que l'ancien policier ait reconnu sa culpabilité ne peut être retenu contre lui.
La justice s'intéresse depuis 2011 aux liens troubles entre Bernard Squarcini, ex-patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI) et des intérêts privés, parmi lesquels figurent LVMH. En décembre, le groupe de luxe a accepté de conclure une convention judiciaire d'intérêt public (Cjip), évitant ainsi des poursuites dans cette information judiciaire à tiroirs, en échange d'une amende de 10 millions d'euros.
Jeudi 13 Janvier 2022 - En Laponie, les éleveurs de rennes se rebiffent contre les éoliennes :
Les membres de la minorité samie en Europe du Nord sont vent debout contre de grands projets éoliens et autres infrastructures "vertes", qu'ils accusent de rogner leur gagne-pain et d'empiéter sur leurs traditions ancestrales.
Sur des crêtes battues par les vents, les frères Jåma slaloment entre les éoliennes qui se dressent à perte de vue, là où leurs bêtes venaient paître l'hiver. Urgence climatique ou pas, pour ces éleveurs de rennes, les turbines doivent disparaître. "Avant, la zone était parfaite pour nos rennes. L'endroit était immaculé, vierge de toute activité humaine. Maintenant, tout est endommagé", se désole le cadet, Leif Arne, au volant de son 4x4.
Don Quichotte des temps modernes, les membres de la minorité samie en Europe du Nord sont vent debout contre de grands projets éoliens et autres infrastructures "vertes", qu'ils accusent de rogner leur gagne-pain et d'empiéter sur leurs traditions ancestrales. Un conte classique du pot de terre contre le pot de fer mais, cette fois-ci, le pot de terre pourrait finir par l'emporter.
Dans un jugement retentissant, la Cour suprême norvégienne a conclu en octobre que deux fermes éoliennes érigées dans la péninsule de Fosen (ouest de la Norvège) bafouaient le droit de six familles samies, dont les frères Jåma, à pratiquer leur culture, en violation d'un texte de l'ONU, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Si les 11 magistrats de la plus haute instance judiciaire du pays ont à l'unanimité jugé invalides les autorisations d'expropriation et d'exploitation accordées pour la construction des 151 turbines, ils n'ont en revanche rien dit sur leur sort... "Ces turbines doivent être démontées". Pour les Jåma, éleveurs de père en fils depuis d'innombrables générations, le doute n'est pas permis.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Pourquoi le dégel du permafrost est une triple menace pour la planète :
D'après des études publiées dans la revue "Nature", le pergélisol contiendrait le double du CO2 présent dans l'atmosphère et le triple de ce qui a été émis par les activités humaines depuis 1850.
Le dégel du permafrost en Arctique, qui pourrait libérer des quantités phénoménales de gaz à effet de serre, menace des infrastructures locales et plus largement la planète, selon des études publiées cette semaine dans Nature. Le pergélisol, un sol restant gelé plus de deux années d'affilée, couvre 30 millions de km2 sur la planète, dont environ la moitié en Arctique. Il contient le double du CO2 présent dans l'atmosphère et le triple de ce qui a été émis par les activités humaines depuis 1850.
Les températures en Arctique augmentent beaucoup plus rapidement que dans le reste du monde sous l'effet du changement climatique, de 2 à 3°C comparé aux niveaux pré-industriels. La région a aussi enregistré une série d'anomalies météorologiques. Le pergélisol lui-même a connu une hausse de température de 0,4°C en moyenne entre 2007 et 2016, "soulevant des inquiétudes à propos du rythme rapide de dégel et du potentiel de libération de carbone", relève une étude dirigée par Kimberley Miner, chercheuse au centre de recherche spatiale JPL de la NASA. Leur étude table sur la perte d'environ quatre millions de km2 de pergélisol d'ici 2100, même si le réchauffement climatique est contenu.
Les incendies jouent aussi un rôle, souligne l'étude. Ces feux incontrôlés pourraient augmenter de 130% à 350% d'ici le milieu du siècle, libérant toujours plus de carbone du permafrost. Une menace plus immédiate pèse sur près de 70% des routes, gazoducs, oléoducs, villes et usines bâties sur le permafrost, selon une autre étude dirigée par Jan Hjort, chercheur à l'université finnoise d'Oulu. La Russie est particulièrement menacée. Près de la moitié des champs pétroliers et gaziers situés dans l'Arctique russe se trouvent dans des zones à risque à cause du permafrost.
En 2020, un réservoir de carburant s'est brisé quand ses fondations se sont soudainement enfoncées dans le sol près de Norilsk en Sibérie, déversant 21.000 tonnes de gazole dans les rivières voisines.
En Amérique du Nord, la menace pèse sur des routes et des oléoducs également. Si la science sur le permafrost progresse, certaines questions restent ouvertes, notamment sur les volumes de carbone pouvant être relâchés.
"Les dynamiques du permafrost ne sont souvent pas inclues dans les modèles du système Terre", ce qui signifie que l'impact potentiel sur le réchauffement climatique n'est pas pris en compte de manière adéquate, soulignent Kimberley Miner et ses collègues. On ignore aussi si le dégel va déboucher sur une région Arctique plus verte, où les plantes pourront absorber du CO2 libéré, ou au contraire sur une région plus sèche, avec une intensification des incendies.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Amende de 100 euros par mois pour les non vaccinés de plus de 60 ans en Grèce :
Les personnes non vaccinées de plus de 60 ans se verront infliger à partir du 16 janvier une "amende de 100 euros par mois" tant qu'elles ne seront pas vaccinées, a annoncé jeudi le gouvernement grec, rappelant que le vaccin contre le Covid-19 est obligatoire pour cette tranche d'âge. Cette décision a été prise car "neuf décès sur dix dus au coronavirus concernent cette tranche d'âge", a souligné le porte-parole du gouvernement, Yannis Economou, lors d'un point de presse. Il a précisé que "sept personnes intubées sur dix avaient plus de 60 ans et huit sur dix n'étaient pas vaccinées".
"A partir du 16 janvier, les sanctions prévues par la loi seront appliquées et une amende administrative mensuelle de 100 euros sera infligée tant que ces personnes ne seront pas vaccinées", a-t-il souligné.
Pour inciter à la vaccination contre le Covid-19, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis avait annoncé fin novembre que le vaccin serait obligatoire pour les plus de 60 ans, mais laissé jusqu'au 16 janvier aux personnes non vaccinées pour prendre un premier rendez-vous.
Le ministre de la Santé Thanos Plevris a en outre annoncé jeudi à la radio que 50 centres de tests de dépistage seraient installés près des camps de l'armée, pour soulager les pharmacies qui procèdent à ces tests PCR et transgéniques. Selon des données officielles de fin novembre, près de 67% de la population générale en Grèce a été vaccinée et 79% des adultes.
La pandémie a fait plus de 21.600 morts en Grèce et le taux de mortalité a fortement augmenté à partir de début novembre. Mercredi, 77 personnes sont décédées en 24 heures alors que 670 personnes étaient en réanimation.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Cas contact, Boris Johnson annule une visite en pleine tourmente politique :
Le Premier ministre britannique Boris Johnson , en pleine tourmente politique en raison de sa participation à une fête en plein confinement , a annulé jeudi une visite au motif qu'"un membre de sa famille" a été testé positif au Covid-19, a indiqué Downing Street.
Le chef du gouvernement devait rendre visite à un centre de vaccination dans le nord-ouest de l'Angleterre. Il profite en général de ce genre d'engagements pour répondre à quelques questions d'un journaliste de télévision.
Il vit dans sa résidence de Downing Street avec sa femme Carrie et leurs deux enfants en bas âge.
En vertu des règles en vigueur en Angleterre, les cas contacts, y compris du même foyer, ne doivent s'isoler que s'ils sont eux-mêmes testés positifs ou présentent des symptômes.
Cette annulation tombe alors que Boris Johnson, 57 ans, traverse la pire crise depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2019.
Jeudi 13 Janvier 2022 - L'un des plus anciens fossiles d'Homo sapiens a en fait 230.000 ans :
Un coup de vieux d'une trentaine de millénaires: l'un des plus anciens fossiles d'Homo sapiens découvert en Ethiopie aurait au moins 230.000 ans, un âge bien plus élevé qu'estimé, selon une étude qui fait, une nouvelle fois, reculer dans le temps les débuts de notre espèce. Les restes d"Omo Kibish 1" furent déterrés en 1967 par l'équipe du célèbre paléoanthropologue kényan Richard Leakey, récemment décédé, dans la basse vallée de l'Omo (sud de l'Ethiopie), un site préhistorique mondialement réputé pour ses nombreux fossiles d'hominidés.
Bien que très abîmés, les ossements du corps et les fragments du crâne présentaient une morphologie étonnamment moderne, faisant d'Omo 1 le plus ancien fossile d'Homo sapiens connu d'Afrique de l'Est. Et même de tout le continent africain, avant d'être détrôné par la découverte en 2017 de restes d'Homo sapiens primitifs au Maroc, remontant à 300.000 ans.
A Omo 1, très difficile à dater en l'absence de dentition, on donna approximativement 130.000 ans. Une étude parue en 2005 est ensuite venue repousser le temps, à 195.000 ans, en se fondant sur l'analyse des sédiments environnants - marqueur chronologique beaucoup plus fiable en l'occurrence que la datation directe sur les os.
Mais "il restait encore beaucoup d'incertitude sur son âge", explique à l'AFP Céline Vidal, auteure principale d'une nouvelle étude publiée mercredi dans la revue Nature. Cette volcanologue de l'Université de Cambridge est donc partie refouiller le bassin sédimentaire d'Omo Kibish, alimenté par la rivière Kibish. Située dans le Grand Rift, la zone fut en proie à de violentes éruptions volcaniques entre 300.000 et 60.000 ans avant notre ère.
Les cendres, projetées sur des centaines de kilomètres à la ronde, sont venues au fil du temps s'intercaler entre les sédiments déposés par la rivière Kibish. Qui, en baissant de niveau, a peu à peu révélé le passé géologique, faisant d'Omo Kibish une véritable "bibliothèque", selon Céline Vidal. C'est en effet grâce à l'examen de ces différentes couches que les scientifiques ont pu évaluer l'âge des restes humains - par une méthode de datation, appelée "argon-argon", des gaz rares contenus dans les roches.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Estrosi pour un confinement strict des non-vaccinés, sans pouvoir toucher l'assurance-chômage :
Le maire de Nice, Christian Estrosi , veut une "tolérance zéro" à l'égard des non-vaccinés, qui "constituent une menace dans notre pays", se disant favorable à un confinement strict de ces derniers sans qu'ils puissent toucher l'assurance chômage, a-t-il déclaré jeudi sur RMC-BFMTV. "Quand on fait prendre de tels risques à la société, on doit en payer le prix", a jugé l'édile ex-LR, qui a rejoint début décembre le parti "Horizons" d'Edouard Philippe .
"Je l'ai toujours dit: les vaccinés n'ont pas à payer pour les non-vaccinés", a-t-il poursuivi, assurant être "même favorable à l'obligation de la vaccination". "Ceux qui ne seraient pas vaccinés devraient être confinés chez eux dans les mêmes conditions que nous étions tous confinés au mois de mars et au mois d'avril 2020 et par ailleurs ne devraient pas avoir droit et accès à l'assurance chômage, comme au Canada", a-t-il plaidé. "Ceux qui constituent une menace dans notre pays sur l'activité, sur la santé de nos concitoyens, sont ceux qui restent dans des postures inacceptables", a encore estimé le maire de Nice, rappelant que les "antivax aujourd'hui représentent 91% de ceux qui sont en réanimation ou en hospitalisation conventionnelle".
"Aujourd'hui notre économie a tenu, en même temps que nous arrivons à gérer un système de santé plus ou moins en difficulté, parce que nous avons un taux de vaccination qui est supérieur à la moyenne de tous les autres pays de l'Union européenne", a-t-il ajouté. Concernant le projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, que le Sénat a voté dans la nuit de mercredi à jeudi en première lecture, après l'avoir sensiblement modifié, M. Estrosi a jugé que ces changements étaient "un très mauvais signe envoyé aux antivax".
Jeudi 13 Janvier 2022 - Olivier Véran annonce être positif au Covid-19 :
Il avait jusque-là échappé au Covid-19. Olivier Véran , ministre de la Santé et des Solidarités a annoncé jeudi avoir été testé positif au Covid-19. Il a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter, expliquant se mettre désormais à «l’isolement», dans son ministère où il réside et d’où il continuera à assurer ses fonctions à distance. Le ministre a été testé après l’apparition de symptômes légers. Il a été précisé auprès de l’AFP qu’il avait d’abord été négatif mercredi suite à un auto-test mais qu’un nouveau dépistage jeudi est cette fois-ci revenu positif et a ensuite été confirmé par un test antigénique.
Plusieurs ministres et personnalités politiques ont dernièrement contracté le virus, particulièrement contagieux depuis l’arrivée du variant Omicron en France, désormais majoritaire. Début janvier, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand avait annoncé avoir été testé positif suite à l’apparition de symptômes. Du côté du gouvernement, Elisabeth Moreno, la ministre de l’Egalité ministre de l'Égalité femmes-hommes, a annoncé au même moment être elle aussi positive au coronavirus . Fin décembre, c’est la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili qui a été touchée par le virus, le 27 décembre, puis Emmanuelle Wargon, la ministre du Logement, le 31 décembre.
Jeudi 13 Janvier 2022 - Le parquet de Paris requiert un non-lieu pour Gérald Darmanin, accusé de viol :
Le parquet de Paris a requis mercredi un non-lieu pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin , accusé de viol depuis 2017 , a-t-il indiqué jeudi à l'AFP, confirmant une information de BFMTV. "Nous prenons acte de ce réquisitoire de non-lieu et attendons la décision définitive du magistrat instructeur", ont indiqué pour leur part Mes Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur, avocats du ministre.
Dans ce dossier hautement sensible politiquement, qui a déjà fait l'objet de longs démêlés procéduraux, il appartient désormais à la juge d'instruction de prendre sa décision finale sur un possible non-lieu pour le locataire de la place Beauvau.
La magistrate avait placé le ministre sous le statut de témoin assisté en décembre 2020, avant de le confronter en mars à la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, pendant neuf heures. Cette dernière n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter, pas plus que son avocat, Me Yann Le Bras.Depuis une première plainte en 2017, Sophie Patterson-Spatz accuse Gérald Darmanin de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. En 2009, la plaignante s'était adressée à l'élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP (ancêtre de LR), pour obtenir un appui alors qu'elle voulait faire réviser une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l'égard d'un ex-compagnon. Selon elle, Gérald Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie via une lettre, en échange de faveurs sexuelles qu'elle aurait acceptées, se sentant contrainte de "passer à la casserole", selon son expression devant les enquêteurs.
Échange-clé du dossier, dans la nuit du 17 décembre 2009, Sophie Patterson-Spatz lui écrit ce SMS: "Abuser de sa position. Pour ma part, c'est être un sale con (...). Quand on sait l'effort qu'il m'a fallu pour baiser avec toi. Pour t'occuper de mon dossier". Moins de deux heures après, celui-ci répond: "Tu as raison, je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner?".
Deux plaintes simples de Sophie Patterson-Spatz ont déjà été classées sans suite, tandis qu'une juge d'instruction avait refusé en août 2018 d'enquêter suite à une troisième plainte avec constitution de partie civile. Après de longs démêlés procéduraux, la cour d'appel de Paris avait ordonné en juin 2020 la reprise des investigations. Ce dossier a constitué un boulet politique pour Gérald Darmanin, critiqué dès sa nomination au ministère de l'Intérieur à l'été 2020 par de nombreuses voix, notamment féministes. Il a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.