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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 07:00
LA MARCHE DU MONDE (1467) : 2 JUIN 2020

Mardi 2 JUIN 2020 – point sur le Coronavirus le 1er Juin au soir :

L'épidémie de coronavirus a fait 31 nouveaux décès en 24 heures dans les hôpitaux français, où le nombre de patients en réanimation continue de baisser, selon le bilan communiqué lundi par la Direction générale de la santé. Cela porte le bilan total de morts à 28 833, dont 18 506 à l'hôpital, mais les chiffres des décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad) n'ont pas été actualisés depuis vendredi et devraient l'être mardi. «1302 malades atteints d’une forme sévère de Covid-19 sont hospitalisés en réanimation», selon le communiqué, soit 17 de moins par rapport au bilan de dimanche. Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 73% des patients hospitalisés en réanimation.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1467) : 2 JUIN 2020

Mardi 2 JUIN 2020 – Joe Biden a participé à une marche en mémoire de George Floyd :

Joe Biden revient sur le terrain. L'ancien vice-président américain s'est rendu samedi à une marche en mémoire de George Floyd, organisée à Wilmington, dans le Delaware. C'est dans cet État, dont il a été le sénateur pendant 30 ans, qu'il vit depuis le début du confinement mi-mars. Cette participation à la manifestation était sa première sortie publique depuis la semaine dernière et le dépôt d'une gerbe de fleurs, en petit comité, à un monument aux morts à l'occasion du «Memorial Day». «Nous sommes une nation qui souffre, mais nous ne devons pas laisser cette douleur nous détruire. Nous sommes une nation enragée, mais nous ne pouvons pas laisser notre rage nous consumer. Nous sommes une nation épuisée, mais nous ne laisserons pas notre épuisement nous vaincre», a écrit le candidat démocrate putatif sur Instagram. «La seule façon de supporter cette douleur est de faire que toute angoisse devienne un but. En tant que président, j'aiderai à mener cette conversation : et plus important encore, j'écouterai, comme je l'ai fait aujourd'hui en me rendant sur les lieux des manifestations d'hier à Wilmington.»

Sur la photo, le septuagénaire pose un genou à terre -un geste fort en symbole- face à un enfant et son père. Joe Biden porte également un masque, ce que Donald Trump refuse de faire en public pour des raisons politiques. «Protester contre une telle brutalité est juste et nécessaire. C'est une réponse foncièrement américaine. Mais brûler des communautés et détruire sans but ne l'est pas. La violence qui met en danger des vies ne l'est pas. La violence qui abîme et détruit des commerces qui servent la communauté ne l'est pas», a-t-il déclaré samedi dans un communiqué, soutenant les manifestants mais pas les violences. Donald Trump, de son côté, a choisi de poursuivre sur une ligne dure, assumant l'idéologie qu'il avait développée dans un tweet qui a fait polémique : «Quand les pillages commencent, les tirs aussi». Avec une telle position, il se place en seul garant de l'ordre face à un «Joe l'Endormi» et des démocrates qui seraient, à ses yeux, laxistes.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Municipales à Paris : Pas d'alliance au deuxième tour, la décision "irrévocable" de Villani :

Le candidat ex-LREM à la mairie de Paris Cédric Villani, arrivé 5e au premier tour des municipales, ne formera pas d'alliance pour le second tour, préférant se maintenir "en candidat indépendant" dans le XIVe arrondissement.

"Je me maintiens en candidat indépendant dans le XIVe" et "il n'y aura pas d'accord d'appareil global, pas d'alliance avec l'une ou l'autre des formations politiques qui me l’ont proposé", affirme le mathématicien qui a totalisé 7,9% des voix, dans une interview au Parisien publiée en ligne lundi.

Cédric Villani, qui juge sa décision "longuement mûrie et irrévocable", affirme avoir mené des "négociations sincères" avec les candidates Anne Hidalgo (PS) et Agnès Buzyn (LREM). Mais "du côté socialiste, je n’ai pas senti les garanties suffisantes pour pouvoir mener une action indépendante, conforme aux ambitions de mon projet", affirme-t-il, en assurant que le blocage n'est pas venu de l'obtention ou non d'un poste d'adjoint à la mairie de Paris ("on me l'a proposé").

Du côté de l'équipe LREM, "il y a eu un certain flottement" et "le climat des dernières semaines ne me permettait pas d'engager sereinement une action au sein de cette candidature", ajoute le député de l'Essonne, dans cette interview publiée 24 heures avant la date limite pour le dépôt des listes.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – A Bordeaux, 300 personnes agenouillées en hommage à George Floyd :

Quelque 300 personnes ont participé lundi à Bordeaux à un rassemblement statique en hommage à George Floyd, un Américain noir qui a péri étouffé lors d'une arrestation par la police à Minneapolis, a constaté un photographe de l'AFP.

Les manifestants, dont certains arboraient des pancartes "Black Lives Matter" ("la vie des noirs compte"), ont notamment observé une minute de silence avec un genou à terre. Ce geste a été popularisé par un joueur de football américain, Colin Kaepernick, devenu aux Etats-Unis un porte-voix des protestations contre les violences policières, notamment contre les minorités de couleur. "Nous ne voulons pas être spectateurs face au racisme. Ni aux USA, ni en France. Le silence face aux violences racistes n'est ni digne, ni acceptable", ont expliqué les organisateurs dans leur appel au rassemblement, diffusé dimanche via les réseaux sociaux.

Ils appelaient à un regroupement sur le parvis des Droits de l'Homme, dans le centre-ville, "dans le respect des règles sanitaires", avec masques et distanciation sociale. La très grande majorité des manifestants portaient le masque.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Trump aux gouverneurs : "Vous devez dominer, sinon vous passez pour des cons" :

N'ayant toujours pas prononcé d'allocution solennelle à destination de ses concitoyens, Donald Trump a choisi lundi de faire passer un message de fermeté aux gouverneurs des Etats fédérés, lors d'un appel téléphonique dont un enregistrement de près de 40 minutes a été publié par le «Washington Post». Durant cet échange à la tonalité surréaliste, Donald Trump donne sa vision du maintien de l'ordre. «Il faut être bien plus durs», intime-t-il aux gouverneurs. «Vous devez dominer, si vous ne dominez pas vous perdez votre temps, ils vont vous marcher dessus, vous allez passer pour des cons», poursuit-il. Il répète à de nombreuses reprises qu'il est nécessaire de «dominer» les manifestants, alors que le pays est secoué par une série de marches et d'émeutes causées par la mort de George Floyd, un homme noir tué par la police alors qu'il était menotté au sol.

Le président, qui a cité quantité d'exemples de débordements dont il a manifestement pris connaissance en regardant la télévision, a estimé que la situation était «comme Occupy Wall Street». Le mouvement pacifique de dénonciation du pouvoir des banques, qui avait débuté en septembre 2011, a marqué Donald Trump, qui s'est félicité qu'«un jour, quelqu'un a dit "ça suffit" et ils y sont allés, ils les ont anéantis». La comparaison paraît hasardeuse, car jamais Occupy Wall Street n'a basculé dans des confrontations aussi violentes que celles qui déchirent actuellement les Etats-Unis. La répression policière d'Occupy Wall Street avait d'ailleurs été très critiquée à l'époque.

Donald Trump a également demandé aux gouverneurs de recourir à l'armée, jugeant que la situation est bel et bien une «guerre». «Bon maintenant, peut-être que mon ministre de la Justice m'empêchera de dire ça mais... Vous êtes tous des gens puissants et forts, vous avez le droit de répliquer», a-t-il estimé. A Minneapolis, où les manifestations pour dénoncer la mort de George Floyd ont commencé, «ils étaient la risée du monde», a persiflé le président. «Philadelphie, vous devriez être plus durs!», a-t-il encore lancé.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Sanctions de Trump : la Chine promet une "contre-attaque" :

 Nouvelle escalade entre Pékin et Washington : la Chine a agité lundi la menace d'une "contre-attaque" après l'annonce par Donald Trump d'une série de sanctions et restrictions visant les intérêts chinois.

C'est la première réaction chinoise après les mesures présentées vendredi par le milliardaire républicain. Elles intervenaient dans un contexte de fortes tensions bilatérales, notamment autour du territoire semi-autonome de Hong Kong. "Tout propos ou action qui nuit aux intérêts de la Chine se heurtera à une ferme contre-attaque", a prévenu lundi Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Ferme mais avare en détails, Donald Trump avait annoncé vendredi que les Etats-Unis suspendaient l'entrée sur leur territoire des ressortissants chinois présentant un "risque" pour la sécurité du pays.

Il a également demandé à son administration de mettre fin aux mesures commerciales préférentielles accordées à Hong Kong, pour dénoncer une loi controversée sur la sécurité nationale que Pékin veut y imposer. Donald Trump a par ailleurs demandé à ses collaborateurs d'enquêter sur les entreprises chinoises cotées aux Etats-Unis.

"La Chine exhorte les États-Unis à immédiatement remédier à ces erreurs et à abandonner leur mentalité de Guerre froide", a souligné Zhao Lijian lors d'une conférence de presse.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Facebook face au piège Donald Trump :

En accompagnant certains messages de Donald Trump d'avertissements et d'éléments de contexte, Twitter s'est attiré les foudres du président des Etats-Unis. Alors que «l'homme le plus puissant du monde» multipliait les menaces contre le réseau social à l'oiseau bleu la semaine dernière, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a pris ses distances. Sur Fox News, une chaîne particulièrement regardée par le président et ses partisans, le fondateur de la plateforme qui comptait 2,6 milliards d'utilisateurs actifs mensuels en mars dernier, a rejeté toute responsabilité dans la publication des contenus parfois mensongers du président Trump. «Je crois fermement que Facebook ne doit pas être l'arbitre de la vérité de tout ce que disent les gens en ligne», a-t-il déclaré jeudi dernier. Vendredi, il a également justifié dans un message sa décision de ne pas restreindre l'accès à un message de Donald Trump jugé susceptible d'inciter à la violence par Twitter. «Quand le pillage commence, les tirs commencent», avait écrit le président. «J'ai lutté toute la journée pour trouver une réponse aux tweets et aux messages du président. Personnellement, j'ai une réaction viscéralement négative à ce genre de rhétorique incendiaire qui divise. Le moment exige l'unité et le calme, et nous avons besoin d'empathie pour les personnes et les communautés qui souffrent. Nous devons nous rassembler dans la quête de justice et rompre le cycle», a écrit Mark Zuckerberg, qui n'a toutefois pas voulu supprimer le message «en tant que leader d'une institution dédiée à la libre expression».

Selon le site Axios dimanche soir, Donald Trump a téléphoné à Mark Zuckerberg vendredi. Le patron de Facebook aurait répété au président qu'il était «personnellement» opposé à sa rhétorique et indiqué que les propos présidentiels mettaient Facebook en difficulté.

L'accumulation de polémiques alimente un début de fronde chez Facebook. «Mark a tort, et je vais faire en sorte de tenter de le faire changer d'avis le plus bruyamment possible», a par exemple écrit sur Twitter Ryan Freitas, directeur du design pour le fil info de Facebook.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – A New York, des manifestations et des pillages malgré le couvre-feu :

Des groupes de jeunes, souvent une dizaine, circulaient d'une rue à l'autre, tandis que des rues entières de ce quartier en temps normal très touristique mais déserté avec la pandémie, étaient bloquées par la police.

Certains sur les réseaux sociaux affirmaient que le célèbre grand magasin Macy's avait aussi été ciblé par les pillards, mais la police n'a pas immédiatement confirmé ces informations, indiquant simplement que de "nombreux commerces" avaient été ciblés et des personnes arrêtées "par centaines".

Le maire Bill de Blasio a jugé la situation "pas acceptable". Il a annoncé que le couvre-feu commencerait dès 20h mardi, au lieu de 23h lundi. "La ville est totalement sous contrôle, et pour l'essentiel calme et paisible", a-t-il néanmoins assuré sur la chaîne NY1.

L'imposition d'un couvre-feu avait été annoncée quelques heures plus tôt par le maire et le gouverneur Andrew Cuomo, après des manifestations et des pillages pendant le weekend, notamment dans le quartier branché de SoHo. La capitale économique américaine emboîtait ainsi le pas à une quarantaine d'autres villes, qui ont imposé des couvre-feux face aux émeutes qui ont embrasé le pays après la mort d'un homme non armé, George Floyd, lundi dans le Minnesota, nouveau symbole des brutalités policières envers la minorité noire.

Juste après 23 heures, une centaine de personnes se sont retrouvées dans le calme devant le Barclays Center à Brooklyn, théâtre de grandes manifestations ces derniers jours. Elles ont mis le genou à terre en hommage aux victimes de ces brutalités, selon une journaliste de l'AFP. Des policiers les ont observés à distance, sans les interpeller malgré cette violation formelle du couvre-feu.

Alors que New York était confronté à ces pillages, le président Donald Trump annonçait depuis Washington le déploiement de "milliers de soldats lourdement armés" et policiers à Washington pour mettre un terme "aux émeutes" et "aux pillages".Le maire De Blasio, un démocrate, a dénoncé "les termes belliqueux" et la "rhétorique polarisante" du président républicain, qui joue sa réélection en novembre. "Ce ne sont pas ses déclarations des dernières heures qui ont causé tout cela, c'est ce qu'il a fait ces dernières années qui y a contribué", a-t-il affirmé.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Bible à la main, Trump visite "l'église des présidents" dégradée :

 Le président des Etats-Unis Donald Trump s'est rendu en l'église Saint John, bâtiment emblématique proche de le Maison Blanche et qui a été dégradé dimanche soir en marge d'une manifestation contre le racisme.

Le président américain Donald Trump a effectué lundi soir une visite surprise devant l'église Saint John, bâtiment emblématique proche de le Maison Blanche et qui a été dégradé dimanche soir en marge d'une manifestation contre le racisme. A l'issue d'une déclaration dans les jardins de la Maison Blanche, il a annoncé, à la surprise générale, qu'il irait dans la foulée dans un endroit "très très spécial".

Il s'est ensuite rendu, à pied, devant le bâtiment emblématique, surnommé "l'église des présidents", où a eu lieu un départ de feu dimanche soir. "Nous avons un grand pays", a-t-il déclaré, une bible à la main. "C'est le plus grand pays du monde. Et nous allons garantir sa sécurité", a-t-il ajouté un peu plus tard, rejoint devant le bâtiment notamment par le ministre de la Justice Bill Barr et par la porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Mort de George Floyd : Barack Obama publie une tribune et salue "l'activisme" des jeunes :

L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama a publié une longue tribune sur Medium pour apporter sa contribution aux changements nécessaires dans une société américaine gangrénée par un racisme endémique.

Il ne cite jamais le nom de son successeur à la Maison Blanche, comme pour mieux se placer au-dessus des débats partisans. Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, a publié une longue tribune sur Medium, non pas pour stigmatiser la police ou les pilleurs, mais comme une contribution aux changements nécessaires dans une société américaine gangrénée par un racisme endémique. «Premièrement, les vagues de manifestations à travers le pays représentent une véritable frustration légitime face à l'échec de plusieurs décennies à réformer les pratiques policières et le système de justice pénale au sens large aux États-Unis. L'écrasante majorité des participants au manifestations ont été pacifiques, courageux, responsables et inspirants. Ils méritent notre respect et notre soutien, pas une condamnation - la police dans des villes comme Camden et Flint l'a bien compris.», explique-t-il tout d'abord. Il n'oublie pas qu'une «petite minorité de personnes a eu recours à la violence sous diverses formes, que ce soit par colère ou par simple opportunisme. Ils mettent en danger des innocents, aggravent la destruction de quartiers qui sont souvent déjà à court de services et d'investissements. et nuisent à la cause plus large.», sermonne-t-il. «J'ai vu une femme noire âgée interviewée aujourd'hui en larmes parce que la seule épicerie de son quartier avait été saccagée. (...) N’excusons pas la violence, ne la rationalisons pas et n’y participons pas.»

Barack Obama l'explique clairement. Seule la démocratie américaine peut changer le système : «Certains suggèrent que le problème récurrent des préjugés raciaux dans notre système de justice pénale démontrent que seules les protestations peuvent apporter des changements, et que voter et participer à la politique électorale est une perte de temps. Je ne pourrais pas être plus en désaccord.» Pour l'ancien président des Etats-Unis, «les aspirations (à plus de justice, Ndlr) doivent se traduire par des lois et des pratiques institutionnelles spécifiques - et dans une démocratie, cela ne se produit que lorsque nous élisons des représentants qui répondent à nos demandes.» Et Barack Obama d'expliquer ensuite qu'il faut non seulement se battre «pour nous assurer d'avoir un président, un Congrès, un ministère américain de la Justice et un appareil judiciaire fédéral qui reconnaissent réellement le rôle corrosif continu du racisme dans notre société» mais aussi au niveau local.

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Les Français se déconfinent, les peurs résistent :

Alors que le déconfinement se concrétise ce mardi, les Français interrogés par l'Ifop pour Societing mettent l'actualité politique à distance. Mais l'angoisse économique plane. L'analyse de la politologue Chloé Morin.

Ça y est ! Comme l’a dit le Premier ministre, «la liberté est redevenue la règle, et l’interdit, l’exception». Finis les 100 km, les parcs et jardins fermés, les terrasses tristement désertes. D’ailleurs, à voir les quais de Seine, parcs et jardins, et même les terrasses ce week end, les Français n’ont pas attendu ce mardi 2 juin pour accéder à la phase 2 du déconfinement… Et les masques étaient fort peu nombreux sur les visages rayonnants.

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase, une phase paradoxale, un entre-deux étrange : l’inquiétude sanitaire reste en arrière-plan, même si elle prend ses distances. L’angoisse économique, elle, plane au loin, mais n’a pas encore de traduction concrète dans la vie quotidienne de la plupart des Français interrogés –en dehors, bien sûr, des plus défavorisés, qui eux sortent essorés du confinement. Et dans cet entre-deux, les esprits s’égayent, on parle vacances, barbecues, dîners en famille. Et l’on est heureux de mettre l’actualité politique à distance, d’autant que le confinement a marqué des niveaux d’attention médiatico-politique sans précédent dans l’histoire récente.

Frisant l’overdose, les Français prennent leurs distances avec l’actualité gouvernementale. Le moindre faux pas n’est plus scruté, analysé, décortiqué et sanctionné par une opinion publique à fleur de peau, comme ce fut le cas pendant le confinement. Au temps compacté, dont nous parlions dès la mi-mars, succède un temps politique élastique, où chacun vient picorer dans l’actualité quelques évènements –le plan de relance pour l’industrie automobile, la condamnation des Balkany, la polémique lancée par les propos de Camélia Jordana sur les violences policières…

 

 

 

 

 

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Mardi 2 JUIN 2020 – Une chute du produit intérieur brut historique de -11% anticipée en France pour 2020 :

Le gouvernement a encore aggravé sa prévision de récession pour la France cette année, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) historique de -11%, au moment où l'économie tente de repartir doucement avec le déconfinement.

"Je n'ai jamais caché que le plus dur est devant nous" parce que "le choc de la crise a été extrêmement brutal", a affirmé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, en annonçant mardi cette nouvelle prévision sur la radio RTL. "Nous avons un énorme trou d'air" avec cette crise.

Le gouvernement entérinera cette nouvelle estimation de l'ampleur de la récession dans un nouveau projet de budget rectificatif qui doit être présenté en conseil des ministres le 10 juin. La semaine dernière, l'Insee avait indiqué que la chute du PIB serait largement supérieure au -8% anticipé par le gouvernement, car la reprise de l'activité depuis le début du déconfinement sera "au mieux progressive au second semestre". Au premier trimestre, le recul de l'activité a finalement atteint -5,3%, mais l'Institut national de la statistique anticipe un plongeon de -20% environ au deuxième trimestre. L'économie française "s'efforce (...) de reprendre son souffle", mais elle "refait surface dans un monde qui n'est plus exactement le même qu'avant la crise sanitaire", avait jugé l'institut national de la statistique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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