Dans le duel qui oppose Jean-Marie Le Pen à sa fille Marine la troisième manche vient encore d’être gagnée par le patriarche. La cour d'appel de Versailles a confirmé mardi 28 juillet la suspension du congrès du FN, demandée par Jean-Marie Le Pen, après l'appel effectué par le parti de Marine Le Pen.
La justice continue de donner raison à Jean-Marie Le Pen. La cour d'appel de Versailles a confirmé mardi 28 juillet la suspension du congrès exceptionnel du Front national, convoqué par Marine Le Pen notamment pour en finir avec le poste de président d’Honneur à vie que son père occupait jusque là. Le parti avait fait appel de la décision, le 8 juillet dernier, du tribunal de grande instance de Nanterre.
Dans son arrêt, la cour "confirme en toutes ses dispositions" de cette première décision, "jusqu'à l’organisation d'une assemblée générale extraordinaire conforme aux statuts actuellement applicables". Début juillet, Jean-Marie Le Pen avait déjà remporté une première manche judiciaire contre sa fille : l'annulation de sa suspension du parti d'extrême-droite avant de gagner, en première instance, la suspension du Congrès du FN.
La solution qui reste à Marine Le Pen est donc de convoquer les militants dans un « vrai » congrès et de leur faire voter les nouveaux statuts. Le problème est que cette solution prend du temps, qu’elle est très lourde et qu’elle risque de polluer la campagne des élections régionales !...