LE CHATEAU DE COURANCES
ESSONNE
Situé à quarante-sept kilomètres au sud-est de Paris dans le Gâtinais français et le département de l'Essonne, le château de Courances est classé Monument historique depuis le 27 juin 1983.
Courances tiendrait son nom du nombre de ses eaux courantes : 14 sources jaillissent de la terre et deviennent 17 pièces d’eau. Ces jardins d’eau, qui entourent le château, sont à ce point remarquables qu’on les a longtemps crus dessinés par Le Nôtre. Le domaine de Courances, qui n’a jamais cessé d’être réinventé, renferme ainsi le jardin d’eau Renaissance le mieux conservé en France.
Construit entre 1622 et 1630 par Claude Ier Gallard, le château de Courances a connu de nombreux changements au fil des siècles. Après avoir été laissé à l’abandon au cours du XIXème siècle, il fut entièrement restauré à partir de 1872 par le Baron Samuel de Haber, riche banquier suisse à la recherche d’une grande demeure. Aujourd’hui, c’est un château toujours privé et habité.
Au cœur du Gâtinais, le parc de Courances s’étend sur 75 hectares. Le parc est d’abord et avant tout un jardin d’eau de la Renaissance, style qui succéda au jardin clos médiéval et qui précéda le parc classique.
Le parc de Courances n’a cessé d’être modifié au fil des siècles, chaque propriétaire souhaitant y imprimer sa marque. Le parc classique français du XVIIème siècle, le style « à la française » du XIXème ou le japonisme cohabitent en un même lieu. Abandonné en 1830, puis restauré par les Duchêne, le domaine de Courances connut bien des péripéties. Mais nulle muséification ici ! Le parc reste en constante évolution.
Labellisé « Jardin Remarquable », le parc est ouvert au public tous les weekends et jours fériés.
Le parc qui compte une rivière (l’Ecole), 14 sources et 17 pièces d’eau dont les plus anciennes remontent au XVIème et les plus récentes au siècle dernier. Point de mécanismes dans ce parc, mais une subtile science des niveaux qui permet l’écoulement des eaux par les fameux « gueulards », têtes de dauphin à bouche béante, ponctuant les bassins. « Bois de Cély, Prés de Fleury, Eau de Courances, sont trois merveilles en France… » disait-on à la cour de Louis XIII. Ce dernier faisait venir son eau de table de la « Fontaine du Roy », source du parc, lorsqu’il séjournait à Fontainebleau.
CHATEAU DE COURANCES - Perron avec escalier en double fer-à-cheval façade côté cour
(Photo Patrick GIRAUD)
CHATEAU DE COURANCES - Perron avec escalier en double fer-à-cheval façade côté cour
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES - Perron avec escalier en double fer-à-cheval façade côté cour
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES - Coté cour
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES - Côté jardin.
(Photo Patrick GIRAUD)
CHATEAU DE COURANCES - Côté jardin.
(Photo Patrick GIRAUD)
CHATEAU DE COURANCES - Côté jardin.
(Photo Fitamant)
CHATEAU DE COURANCES - Côté jardin.
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES - Une allée bordée d'arbres majestueux prolonge la perspective du château
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES – Les douves
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES - Les douves à la limite du parc
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES – Les communs
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES – Grille du parc
(Photo D. VILLAFRUELA)
CHATEAU DE COURANCES – Vu du parc
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES - Un des bassins du parc du château
(Photo Pline)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Fitamant)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Fitamant)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES - Le parc
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Miwok)
CHATEAU DE COURANCES - Jardin japonais dans le parc
(Photo Philippe BAJCIK)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Esther WESTERVELD)
CHATEAU DE COURANCES - Dans le parc
(Photo Esther WESTERVELD)