Sébastien ABADIE (photo), talonneur de Montesquieu-Volvestre se confie à Matthieu Gherardi dans la Dépêche du 1^er décembre dernier. Nous reproduisons ici ses propos :

Arrivé la saison dernière à Montesquieu-Volvestre en provenance de Mazères, Sébastien Abadie, 26 ans, s'est rapidement imposé comme le titulaire numéro un au poste de talonneur. Devenu champion de France, ce véritable horloger de la touche, à l'état d'esprit exemplaire, revient sur l'excellent début de saison du promu et se projette sur le déplacement à Tartas, sorti par l'ASM au printemps dernier en quarts de finale (15-13).

Comment jugez-vous les débuts à l'échelon supérieur ?

Ils sont bons dans une poule qui est assez relevée. Maintenant, il faut rester à notre place car on a reçu quatre fois et sur nos deux déplacements, on prend 40 points à Miélan et passons à côté à Rion. Il faut confirmer sur les trois prochains matchs en gagnant une fois à l'extérieur et en confirmant contre Argelès à la maison. Parce même en étant promus, notre survie passera par une invincibilité à domicile.

Qu'est-ce qui a changé entre l'Honneur et la Fédérale 3 ?

Les équipes sont beaucoup plus organisées. Tout le monde sait ce qu'il a à faire. Et puis cela va plus vite, les impacts et les gabarits ont changé.

Le pack ne semble pas en souffrir. Comment l'expliquez-vous ?

On poursuit dans la lignée des dernières phases finales, d'autant que le groupe s'est étoffé. Cela met de la bonne concurrence et tire tout le monde vers le haut. On rivalise également grâce à notre condition physique, qui paye au cours des secondes mi-temps. Après, c'est aussi une question de bonne ou mauvaise position qui explique le fait que l'on bouge des packs à qui l'on rend parfois cent kilos.

Que vous inspirent les retrouvailles face à Tartas ?

Pour eux, c'est le match de leur saison. L'an dernier, c'est l'équipe qui nous a le plus inquiétés et il ne faudrait pas qu'on aille lui donner sa première victoire. On part pour y faire quelque chose mais il faudra mettre d'autres ingrédients que ceux mis lors des deux premiers déplacements. Ce n'est pas le match de la peur car je préfère être à notre place plutôt qu'à la leur avec six défaites. Il est certain que le contexte sera particulier. Je m'attends à un match d'hommes, engagé pendant vingt minutes où il ne faudra pas s'échapper. À nous de faire le dos rond et de développer le jeu qu'on sait faire.

Source : LaDépêche.fr  1^er décembre 2011 Propos receuillis par  Matthieu Gerardi