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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 11:15
LE GOUVERNEMENT DU ROYAUME UNI TENTERAIT DE REPOUSSER LE « BREXIT »

 

Selon le « Sunday Times », des ministres ont prévenu en privé des responsables de la City de Londres que l'ouverture des négociations pourrait n'intervenir que fin 2017, ce qui reporterait la sortie du Royaume Uni de l'Union européenne d'un an.

 

Un départ en 2019

Le départ effectif de la Grande-Bretagne de l'Union européenne pourrait être reporté à fin 2019 en raison des difficultés que rencontre l'administration britannique et des élections en France et en Allemagne, selon le « Sunday Times ». Le gouvernement de la première ministre Theresa May a indiqué qu'il comptait invoquer l'article 50 du Traité de Lisbonne au début de 2017. Le recours à cet article ouvre une période de négociations de deux ans au terme de laquelle le pays concerné quitte l'Union. Ce qui pour un déclenchement début 2017 signifierait un départ effectif début 2019. Car les conséquences de la décision britannique commencent à se faire sentir : emploi, immobilier, consommation... Plus d'un mois après la décision surprise du Royaume-Uni de sortir de l'Union Européenne, les signes d'un ralentissement de l'économie britannique se multiplient..

 

Chute du nombre d'offres d'emploi

Le nombre de postes à pourvoir à la City à Londres a enregistré un fort recul de 12% sur le mois de juillet, selon une étude de la société de conseil Morgan McKinley. Cette baisse traduit le climat d'incertitudes après la décision des Britanniques de quitter l'Union Européenne, poussant à la prudence les entreprises, en particulier dans le secteur de la finance prédominant dans le centre des affaires de Londres.

Autre mauvaise nouvelle sur le front de l'emploi: une enquête sur l'insécurité de l'emploi démontre que les jeunes s'inquiètent de leurs perspectives d'embauche. Parallèlement, les entreprises qui recensent les offres d'emploi en ligne constatent une forte baisse du nombre d'annonces. Certains experts évoquent même une diminution de moitié du nombre d'offres, une situation inhabituelle et préoccupante selon eux.

 

Le marché immobilier plonge

Ce secteur fondamental de l'économie britannique, en plein boom ces dernières années, est lourdement pénalisé par le Brexit. Une enquête de la RICS (l'association représentante du secteur immobilier) rapporte que le nombre de potentiels acheteurs ne cesse de se restreindre. Après une baisse de 36% en juin, le nombre d'acheteurs a diminué de 27% en juillet par rapport à l'an passé. Le nombre de maisons mis en vente a lui aussi diminué, de 34% en juillet, et les prix des logements ont baissé de 5% par rapport à 2015. Un repli qui a atteint 6% concernant le secteur des bureaux à La City, selon une étude publiée par la société CBRE.

Parallèlement, les gels de fonds immobiliers se multiplient. Incapables de faire face aux demandes d'investisseurs apeurés désirant récupérer leurs parts, plusieurs fonds investis dans l'immobilier britannique ont été contraints de fermer temporairement. Signe inquiétant, ce phénomène n'avait plus été vu depuis la crise de 2008.

 

Les prix à la consommation augmentent

La livre a continué de reculer par rapport au dollar et à l'euro depuis le vote sur le Brexit. Un repli qui a pour conséquence de provoquer une inflation importée, en raison du renchérissement des nombreux produits achetés à l'étranger.

 

Baisse des dépenses des ménages

La consommation a souffert de cette décision: la fréquentation dans les centres commerciaux a diminué ainsi que les chiffres d'affaires des magasins. «Même si la météo était plus favorable l'an passé, la baisse combinée de la fréquentation et des ventes dans les magasins ne s'explique pas seulement par le mauvais temps», indique Diane Wehrle, spécialisée dans l'analyse de données sur les ventes au détail. La fréquentation des centres commerciaux reste très inférieure à son niveau de l'an passé.

 

De sombres perspectives

La BoE prévoit une «croissance nettement plus faible» maintenant que le pays se dirige vers la sortie de l'UE et table notamment sur une croissance de seulement 0,8 % en 2017, contre 2,3 % attendus auparavant. L'institution monétaire juge qu'avec les mesures annoncées, le pays devrait toutefois échapper à la récession.

Même pessimisme du côté des économistes. La majorité des 60 économistes interrogés par Reuters tablent sur une contraction de l'économie dans les deux prochains trimestres. Par ailleurs, la société des constructeurs et commerçants de véhicules affirment que ses membres sont pessimistes sur les perspectives de croissance, l'emploi et l'investissement. En outre, les enquêtes de conjoncture prévoient un ralentissement de l'économie dans les mois à venir.

 

Source : LeFigaro.fr  14-08-2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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