Lorsque Monsieur Dejean, Maire de Montesquieu-Volvestre et son Conseil Municipal ont décrété la mise en place d’une zone bleue sur les deux rues principales de la ville et les deux places de la Halle et de la Mairie, sans aucune concertation avec les riverains, ils ont commis une ERREUR.

Lorsqu’ils ont laissé croire aux commerçants de Montesquieu-Volvestre que cette mesure allait résoudre un certain nombre de leurs problèmes, ils ont commis une FAUTE.

Si l’année 2012 a vu s’ouvrir à Montesquieu-Volvestre trois  ou quatre magasins nouveaux il ne faut pas croire pour autant que la situation du commerce de proximité dans notre village est en train de s’améliorer. La crise est là. Elle frappe tout le monde. Le pouvoir d’achat de la très grande majorité des Montesquiviens a diminué et les commerçants en subissent bien évidemment les conséquences. Bon nombre d’entre eux tirent le diable par la queue, ont des fins de mois difficiles et s’accordent des salaires excessivement bas…

Si Monsieur le Maire était un peu plus à l’écoute de ses administrés il saurait que le commerce local est en train de vivre une phase décisive et que sa survie est en jeu.

Si Monsieur le Maire s’intéressait au commerce local autant qu’il s’intéresse aux boulistes ou aux rugbymen il saurait que des mesures urgentes sont à prendre si l’on ne veut pas que Montesquieu devienne, à court terme, une ville morte.  

Bien sur, ce n’est pas la Municipalité qui peut se substituer aux commerçants mais des mesures pourraient être prises rapidement pour tenter de leur apporter un peu de l’aide dont ils ont besoin. Il faudrait évidemment en discuter avec eux mais certaines mesures qui s’imposent et qui relèvent du bon sens pourraient être mise en œuvre rapidement pour peu que le Maire et son équipe municipale se « bouge » un peu :

·         Demander à tous les Présidents d’Associations de Montesquieu-Volvestre (il y en a près de 60 dont certaines importantes) en particulier ceux qui organisent des repas, tombolas, lotos, buvettes, concours avec remises de lots.. de faire au moins une partie de leurs achats chez les commerçants de Montesquieu. S’ils le font déjà et bien qu’ils augmentent un peu la proportion cela n’aura pas une incidence énorme sur leur budget (qui, pour la plupart d’entre elles, est fait de subventions).

·         Rappeler au Directeur d’Ecole, au proviseur du Collège, à la Directrice de la Maison de retraite, etc.. qu’ils peuvent eux aussi faire de même et au moins partager, de temps en temps, certains de leurs achats avec les commerçants.

·         Faire en sorte que la Mairie pour ses besoins propres, pour la crèche, pour les « pots » divers et pour ses petits travaux sous traités soit elle aussi cliente des commerçants et artisans de Montesquieu. Une façon de donner l’exemple.

·         Rappeler aux Montesquiviens qui sans doute n’en ont pas pris tous conscience que les commerçants de proximité rendent des services appréciables, sont disponibles et par définition sont proches. Ces commerçants et artisans ne sont pas toujours plus chers que les grandes surfaces plus éloignées et que, même si c’était le cas, il faut tout de même partager ses achats. C’est une affaire de SOLIDARITE.

Il ne sera plus temps de venir se lamenter lorsque l’un ou l’autre de ces commerçants mettra la clef sous la porte parce qu’il n’aura pas trouvé d’autre solution. Dans peu de temps il sera peut être trop tard

Jean-Pierre ECHAVIDRE

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