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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 12:00

 

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Il ne ratera pas une occasion de faire de la provocation. C’est une stratégie qui, jusqu’à présent ne lui a pas mal réussi. Il en use mais ne va-t-il pas en abuser ? Invité de l'interview politique d'Europe 1, Jean-Luc Mélenchon a une nouvelle fois vivement critiqué Nicolas Sarkozy, fer de lance d'une droite qui "castagne le peuple", et Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI. Avant que l'entretien mené par le journaliste Nicolas Demorand ne vire à l'affrontement entre les deux hommes.

 

Et si en 2011, le mot "castagne" devenait le terme préféré de Jean-Luc Mélenchon. Après l'avoir clamé haut et fort sur son blog lors de ses "vœux" le 31 décembre, le co-président du Parti de gauche a réaffirmé mercredi 5 janvier au soir sur Europe 1 que l'année à venir sera bien celle de "la castagne". Et pour cette première sortie médiatique, le tribun s'est montré en grande forme, n'hésitant pas à tacler plusieurs de ses adversaires politiques. Nicolas Sarkozy d'abord, qui "est ainsi fait qu'il ne peut pas faire autrement que d'être en mouvement et d'agresser les conquête des travailleurs". Le gouvernement dans sa globalité ensuite, qui va "castagner le peuple" – il a déjà commencé avec le dossier des retraites, selon lui – et qui s'apprête à lui "taper dessus en leur prenant de l'argent sur les heures supplémentaires", en référence à l'actuel débat sur les 35 heures.

 

Mais outre la droite, Dominique Strauss-Kahn, régulièrement brocardé par le chef de file du Parti de gauche, a une nouvelle fois été la cible de critiques. Après avoir récemment déclaré qu'il était "capable d'emmener le peuple français mieux que ne le ferait jamais le directeur du FMI" – pourtant plébiscité dans les sondages –, Jean-Luc Mélenchon a cette fois-ci assuré que "la politique du FMI est, dans certains domaines, pire que celle de Nicolas Sarkozy en France". Et, selon lui, "l'intérêt général, ce n’est pas que l’actuel grand parti de gauche soit représenté par quelqu’un qui représente si mal la gauche". Le leader du PG a toutefois ajouté que les "qualités personnelles" de Dominique Strauss-Kahn n'étaient pas en cause.

 

"C'est de votre faute"

 

Jean-Luc Mélenchon, connu pour ses vives critiques à l'encontre des médias, a une nouvelle fois respecté la donne, les accusant notamment d'être "un appareil idéologique dominant" qui empêche le pouvoir d'être à gauche depuis le début de la société industrielle. "C'est de votre faute", a-t-il clamé, véhément, face à Nicolas Demorand. Et la fin de l'entretien a tourné à l'affrontement entre les deux hommes. Enervé par une réflexion du journaliste sur le fait qu'il n'ait jamais été élu au suffrage universel direct, le leader du Parti de gauche a rappelé qu'il avait élu par deux fois conseiller général, puis député européen. Avant d'ajouter: "Remballez vos grands airs de mépris à l'égard des élus du peuple! (…) Vous passez les bornes (…) Vous n'avez pas le droit de me parlez comme ça, vous ne m'impressionnez pas parce que vous êtes derrière votre micro."

 

Juste le temps pour Nicolas Demorand de poser une dernière question, essentielle, sur les attentes présidentielles de Jean-Luc Mélenchon. Sera-t-il devant le peuple en 2012? "Je l'espère, ne serait-ce que pour vous clouer le bec!" Un face-à-face tendu qui vient confirmer que 2011 ne sera pas de tout repos sur le plan politique. Il avait prévenu: la castagne!

 

 

 

Source : lejdd.fr  06-01-2011

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