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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 11:00

 

 

Depuis que l’automobile existe c'est-à-dire quelques années avant 1900, les courses automobiles ont été organisées, sur routes ou sur circuits. L'histoire de la « Formule 1 » est plus récente. Elle trouve son origine dans les courses automobiles disputées en Europe dans les années 1920 et 1930. En 1946, la Commission sportive internationale de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) parvient à une uniformisation des règles qui aboutira finalement à la création de la « Formule de Course Internationale n°1 », pour indiquer la qualité optimale, que l’on baptisera, plus communément « Formule 1 ». Un championnat du monde de Formule 1 est créé en 1950 puis une coupe des constructeurs en 1958 (qui devient le Championnat du monde des constructeurs à partir de 1982).

 Ferrari va être un des grands acteurs de ce championnat auquel il va participer avec une grande régularité. C’est également la marque qui va tourner les plus belles pages de cette compétition mythique pour laquelle les constructeurs et les pilotes se surpassent pour tendre vers la perfection.

Alors que la saison 2013 va bientôt commencer les statistiques de FERRARI montrent bien l’implication de la marque italienne dans le championnat de « Formule 1 »

·         Participation à 851 « Grands Prix » en 63 saisons

·         219 victoires en Grands Prix et 668 podiums

·         16 titres de champion du Monde des Constructeurs

·         15 titres de Champion du Monde des pilotes

·         69 modèles de voitures

·         107 pilotes dont souvent les plus prestigieux du moment

·         97 066 tours de circuit parcourus dont 13542 en tête de la course

 

 

1978

  VOITURES DE LA SCUDERIA : FERRARI 312 T3 F1

 

 

 

 

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LA SUPREMATIE DES LOTUS

Pour la saison 1978 Ferrari a signé un contrat avec le manufacturier français Michelin  alors que jusqu’à présent les voitures de la Scuderia étaient chaussées par Goodyear. La monoplace de 1978 dénommée Ferrari 312 T3 va être mise au point avec les pneumatiques à carcasse radiale français. La voiture a pris un peu de poids : 25 kg  mais par contre le moteur a encore gagné quelques chevaux. Le V12 à 180° de 2992 cc développe désormais 510 ch. à 12.200 tr/min.

De nombreux détails ont été par ailleurs corrigés par rapport à la 312 T2 de la saison précédente notamment au niveau aérodynamique. Si Ferrari n’a pas succombé tout à fait à la mode des « wing-car » il s’en approche tout de même et l’on verra, en cours de saison, la 312 T3 se parer des jupes latérales..

Coté pilotes, Ferrari a bêtement perdu Niki Lauda parti en claquant la porte pour aller chez Brabham. Le Québécois Gilles Villeneuve, qui l’avait remplacé pour les deux derniers GP de la saison précédente, est confirmé pour 1978 aux côtés de Carlos Reutemann.

Chez les concurrents, le transfert le plus marquant est celui de Ronnie Peterson qui remplace son compatriote Nilsson chez Lotus, une équipe qu’il avait quitté au début de 1976. Considéré comme l'un des pilotes les plus talentueux de sa génération, Peterson ne s'est pas montré sous son meilleur jour au volant de l'erratique Tyrrell à six roues. Son coéquipier Mario Andretti sera le premier pilote de l’écurie. Il a, en effet, accompli un remarquable travail dans la mise au point de la révolutionnaire Lotus « wing car »

Tyrrell a abandonné le concept de voiture à 6 roues qui restera comme un semi-échec, et s'est tournée vers le débutant Didier Pironi. Avec Depailler, Tyrrell alignera donc un duo 100 % français.

La saison 1978 comporte 16 Grands Prix. Un de moins que l’année précédente car le GP du Japon n’a pas été reprogrammé. Deux grands favoris pour cette saison : Lotus qui a fait une très forte impression l’année dernière avec sa Lotus 78 et, bien évidemment, Ferrari qui est le tenant du titre Constructeurs.

Dès l’ouverture de la saison, le 15 janvier, les deux écuries vont vouloir abattre leurs cartes. A Buenos-Aires Mario Andretti mène la course de bout en bout sur sa Lotus mais deux semaines plus tard, au Brésil, c’est Carlos Reutemann qui riposte et apporte la première victoire en F1 au manufacturier Michelin. Au GP d’Afrique du Sud, course dominée par Ricardo Patrese au volant d’une monoplace de l’écurie Arrows, Lotus s’impose à nouveau mais cette fois avec son second pilote Ronnie Peterson. Avant le retour en Europe, Ferrari domine à nouveau la course au GP des Etats-Unis à Long Beach. Gilles Villeneuve se montre très agressif et son coéquipier Carlos Reutemann remporte sa deuxième victoire de la saison. Il est en tête du Championnat du Monde à égalité avec Mario Andretti.

Un mois plus tard, la F1 se retrouve sur le circuit mythique de Monaco et c’est la Tyrell de Patrick Depailler qui s’impose. Depailler, toujours aux avants poste depuis le début de saison, remporte sa première victoire en Grand Prix et prend la tête du Championnat.

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Lors du GP de Belgique apparait la nouvelle Lotus 79 sur laquelle le concept « effet de sol » est poussé encore un peu plus que sur la précédente. Mario Andretti est la vainqueur facile sur la nouvelle voiture devant son coéquipier qui a du se contenter de la Lotus 78. Depailler a du abandonner donc Andretti prend la tête du Championnat. La domination des Lotus se confirme lors du GP suivant en Espagne : doublé Andretti-Peterson. Déjà chez les concurrents on se fait beaucoup de soucis pour la suite de la saison. Mais personne ne baisse les bras. Brabham en particulier va réagir très rapidement. En « greffant » à l'arrière de sa voiture, la Brabham BT46B, une sorte de turbine destinée à aspirer l'air sous la voiture, créant ainsi un effet ventouse permettant à ses monoplaces d'atteindre des vitesses faramineuses en courbe.

Parti en seconde ligne, Niki Lauda décroche sa première victoire de l'année au terme d'une implacable domination, ce sera la seule victoire de celle qui restera dans l'histoire comme la « Brabham-aspirateur ». Quelques jours plus tard, la fédération internationale, tout en validant la victoire de Lauda, décide en effet d'interdire le système mis au point par Gordon Murray.

Débarrassés de la Brabham aspirateur, les pilotes Lotus retrouvent leur suprématie dès le Grand Prix de France avec un nouveau doublé Andretti-Peterson. Victimes de leur mécanique alors que s'annonçait un nouveau cavalier seul, les Lotus concèdent la victoire à Reutemann à au GP de Grande-Bretagne à Brands Hatch.  Mais Lotus s'impose à nouveau en Allemagne avec Andretti puis en Autriche avec Peterson, après qu’ Andretti soit parti à la faute en début de course sur une piste humide.  Nouvelle victoire aux Pays-Bas avec Andretti.

À ce stade du championnat, et alors qu'il ne reste que trois épreuves à disputer, Andretti compte 12 points d'avance sur Peterson, sachant que ce dernier, contractuellement, n'a pas la possibilité d'attaquer son coéquipier américain. Lotus et Mario Andretti ont donc pratiquement partie gagnée.

C’est à Monza que le Championnat du Monde va trouver son épilogue de la plus tragique des façons. Impliqué dans un carambolage général au premier départ de la course, Peterson est grièvement blessé aux jambes. Transporté à l'hôpital de Milan, son état de santé s'aggrave subitement dans la nuit en raison de complications post-opératoires. Peterson n'y survivra pas. Vainqueur de la course avant d'être déclassé pour avoir anticipé le deuxième départ, Mario Andretti devient néanmoins champion du monde, la victoire revenant à Niki Lauda. Très touché par la mort de son coéquipier et par les circonstances de son couronnement, Andretti tente de se remobiliser pour l'épreuve de Watkins Glen, chez lui aux États-Unis. Il remporte la pole position aux essais mais il connaît moins de réussite durant la course où il casse son moteur. Ce qui permet à Carlos Reutemann de s'imposer et d’apporter des points à Ferrari. Par contre au Canada, totalement hors du coup, Andretti laisse briller le français Jean-Pierre Jarier qui remplace Peterson sur la deuxième Lotus. Dominateur, Jarier est pourtant victime du manque de fiabilité de sa voiture ce qui permet à Gilles Villeneuve de décrocher à domicile sa toute première victoire en Formule 1.

Ferrari termine la saison en ayant remporté cinq GP et en étant troisième au Championnat du Monde des Pilotes avec Carlos Reutemann et deuxième au classement des Constructeurs.

 Principales victoires Ferrari :

GP du Brésil (Carlos Reutemann)

GP des Etats-Unis Ouest  (Carlos Reutemann)

GP de Grande-Bretagne  (Carlos Reutemann)

GP des Etats-Unis Est (Carlos Reutemann)

GP du Canada  (Gilles Villeneuve)

 

Le classement final  des pilotes:

1er Mario Andretti  Etats-Unis   (Lotus-Ford)  64 points

2e  Ronnie Peterson  Suède (Lotus-Ford)  51 points

3e  Carlos Reutemann  Argentine  (Ferrari)  48 points

Le classement des constructeurs

1er Lotus-Ford   Royaume-Uni  85 points

2e  Ferrari  Italie   58 points

3e  Brabham-Alfa Romeo   Royaume-Uni  53 points

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Champion du Monde des Pilotes : Mario ANDRETTI sur Lotus 

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Champion du Monde des Constructeurs : LOTUS  (79) _______________________________________________________________________________________________________________________________________

 

 

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Je recommande à tous les passionnés de l'automobile et de son histoire les remarquables sites (en anglais) cités ci-dessous. Ils présentent, outre des commentaires et données techniques très complètes, de magnifiques photos sur la production automobile mondiale

ultimatecarpage.com

supercar.net

f1-history.deviantart.com

mais il y a aussi un site en Hongrois sur lequel il faut se contenter de regarder les photos :

autogaleria.hu

 

Vous pouvez retrouver d'autres véhicules,  tout aussi exceptionnels,  dans la rubrique "VOITURES DE   LEGENDE" de ce blog  ou en vous inscrivant à la Newsletter (voir ci-contre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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