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18 juin 2020 4 18 /06 /juin /2020 07:00
LA MARCHE DU MONDE (1482) : 17 JUIN 2020

Mercredi 17 juin – point sur le Coronavirus le 16 Juin au soir :

La France a enregistré 38 décès supplémentaires liés au Covid-19 dans les dernières 24 heures dans les hôpitaux et le nombre de cas graves nécessitant une hospitalisation en réanimation continue de baisser, selon un bilan communiqué mardi par la Direction générale de la Santé (DGS).

Le pays a également enregistré 73 décès supplémentaires cette semaine en établissements sociaux et médico-sociaux, portant à 29.547 le nombre total de morts en France depuis le début de l'épidémie.

"Le solde reste négatif en réanimation, avec 26 malades de Covid-19 en moins par rapport à hier", selon la DGS confirmant la courbe descendante pour les cas les plus sévères depuis le pic atteint début avril (avec plus de 7.000 malades alors en réanimation en raison du coronavirus).

En tout, 820 malades sont encore atteints d’une forme sévère de Covid-19. Au total, 10.535 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19 soit 217 personnes de moins que la veille.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1482) : 17 JUIN 2020

Mercredi 17 juin – Fête de la Musique: à quoi s’attendre ?

Le ministère de la Culture dans un communiqué a donné des consignes pour la Fête de la musique, qui se déroulera le 21 juin.

Contraintes sanitaires et distanciation donnent le "la" de la Fête de la Musique, dimanche, avec un petit événement, puisque un public limité pourra assister à Bercy à un concert d'une quarantaine d'artistes pour un show télévisé. "Des concerts pourront se dérouler dans des lieux autorisés à accueillir du public dans le respect des règles sanitaires sous la responsabilité du dirigeant du lieu et en plein air sous la responsabilité d'un organisateur avec respect des distanciations physiques (sans) créer d'attroupement à proximité", détaille le ministère de la Culture dans un communiqué.

Ce sera le cas pour l'émission de France Télévisions, le 19 juin, "Tous ensemble pour la Musique" en direct de Bercy (Accor Arena) avec une quarantaine d'artistes de la scène française et des spectateurs. "Paris étant passé en zone verte, les salles de spectacle sont autorisées à accueillir jusqu'à 5.000 personnes dans des conditions sanitaires très strictes, explique Nicolas Dupeux, le patron de l'Accor Arena dans Le Parisien. Nous avons choisi d'être responsables et d'en recevoir 2.000 ce vendredi".

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Désarmer les forces de l'ordre est "une idée baroque", ironise Philippe :

Edouard Philippe a estimé mardi que "désarmer" les forces de l'ordre était une "idée baroque qui ne peut pas prospérer", en évoquant la "réalité insupportable" des tensions actuelles à Dijon. "Nous avons vu le rôle éminent une fois de plus des forces de l'ordre", a salué le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement.

"Forces de l'ordre que nous soutenons tous et dont nous nous disons qu'elles seraient dans les circonstances actuelles singulièrement démunies si elles étaient désarmées. Ce qui est une idée baroque qui ne peut pas prospérer, nous le savons", a-t-il poursuivi.

Le chef du gouvernement visait ainsi des récentes déclarations du chef de file des députés Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui avait estimé que "l'objectif" des forces de l'ordre "ne doit pas être de faire peur mais d'être respecté". "Il doit y avoir une police à peu près partout mais cela doit être une police organisée, disciplinée, obéissante à l'Etat républicain. (...) Une police aussi désarmée que possible afin qu'elle inspire le respect des citoyens", avait insisté M. Mélenchon.

S'insurgeant contre les "images insupportables" des incidents qui ont secoué Dijon depuis quatre jours et nécessité des importants renforts de police et gendarmerie, M. Philippe s'est ensuite repris: "ce ne sont pas les images qui sont insupportables, c'est la réalité qui est insupportable", a-t-il martelé.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – "En provoquant la Corée du Sud, Pyongyang envoie un signal aux Etats-Unis" :

 La Corée du Nord a démoli une partie du bureau de liaison installé à la frontière avec le Sud, le signe d’un coup d’arrêt dans le rapprochement entre les deux Corées. Juliette Morillot, historienne, journaliste et auteure* spécialiste de la Corée du Nord, décrypte la situation.

«  La télévision nord-coréenne a annoncé cela comme une explosion retentissante contre les Sud-Coréens. Pour l’instant, ce sont beaucoup de reportages et de chansons mettant en valeur le parti des travailleurs. Il y en a toujours, mais ce qui est particulièrement intéressant c’est que depuis quelques semaines, on fait référence au dangjungan, ce qui veut dire «le centre du parti». C’est une expression qu’on n’a pas entendue ou lue depuis vraiment longtemps et qui avait été utilisée en 1974, alors que Kim Jong Il était prévu comme successeur de son père. Il n’avait pas de titre mais on employait ce terme : petit à petit, on s’est aperçu que ce mystérieux «centre du parti» était Kim Jong Il qui a pris le pouvoir à la mort de son père. Pour Kim Jong Un, la succession a été plus rapide, on lui a tout de suite donné des titres. Là, cela correspond à la montée en puissance de Kim Yo Jong, la petite soeur. Je me demande si l’emploi de ce terme et le fait qu’on parle de plus en plus de ce dangjungan n'est pas pour prévoir une succession.

La crise du Covid pourrait expliquer que la Corée du Nord s’interroge sur une éventuelle succession, d’autant que les rumeurs non confirmées évoquent une maladie ou une mauvaise santé de Kim Jong Un. Kim Yo Jong est près de Kim Jong Un depuis longtemps, notamment en 2018, et était là à tous les sommets comme Hanoï. Elle grimpe en puissance avec des postes de plus en plus importants. Depuis 15 jours, elle semble l’interlocuteur de la Corée du Sud. Depuis 15 jours, trois semaines, elle fait des éditos dans le «Rodong Sinmun», qu’elle signe elle-même, ce qui est assez exceptionnel. Il y a une convergence de choses qui montre que Kim Yo Jong pourrait être vue comme le successeur de Kim Jong Un dans l’éventualité de son décès.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – La nièce de Trump va révéler des secrets de famille dans un livre :

 La nièce de Donald Trump s'apprête à publier des mémoires qui braquent "une lumière crue sur la sombre histoire" de la famille du président américain, selon sa maison d'édition. Ecrit par Mary Trump, "Too Much and Never Enough: How My Family Created the World's Most Dangerous Man" (soit "Trop et jamais assez: comment ma famille a créé l'homme le plus dangereux du monde" en français), sortira le 28 juillet, a précisé Simon & Schuster.

Alors que les ouvrages critiques sur l'élection et le mandat de M. Trump se sont multipliés, c'est la première fois qu'un membre de la famille Trump témoigne à charge sur l'ancienne vedette de téléréalité. Le livre paraît en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 3 novembre, au cours de laquelle Donald Trump briguera un second mandat.

Mary Trump, 55 ans, est la fille de Fred Trump Jr, le frère aîné du milliardaire républicain, décédé en 1981 à l'âge de 42 ans des suites d'alcoolisme. Dans ce livre de 240 pages, elle raconte des évènements dont elle a été témoin dans la maison de ses grands-parents à New York, où ont grandi les cinq enfants de Fred et Mary Anne Trump. "Elle décrit un cauchemar fait de traumatismes, de relations destructrices, et un mélange tragique de négligence et d'abus", assure la maison d'édition.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Les auditions de la commission d'enquête Covid-19 commencent à l'Assemblée :

Les travaux de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale ont démarré mardi après-midi, avec l'audition de Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.

La présidente de la commission d'enquête sur «l'impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie du Coronavirus-Covid-19», Brigitte Bourguignon, a lancé un avertissement mardi, lors de l'ouverture des auditions à l'Assemblée nationale. «Notre mission n'est, et ne sera pas, ni un tribunal populaire ni un feuilleton télévisé», a prévenu la députée LREM, assurant qu'il n'existe sur ce point «pas l'ombre d'une feuille de papier à cigarette» entre elle et le rapporteur de la commission, le député LR Eric Ciotti.

Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a été la première personne entendue dans le cadre de ces investigations. Très présent durant la crise, il a d'abord été sollicité par Brigitte Bourguignon sur une note adressée par Jérôme Salomon à l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron qui évoquait l'impréparation du système sanitaire français face à un risque majeur. «Dès mon arrivée, j'ai prôné une approche globale d'anticipation», a-t-il affirmé. Interrogé également sur les inquiétudes dont lui aurait fait part l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, il a expliqué qu'il existait «en permanence une veille syndromique». «Nous avons eu cette alerte qui a été confirmée par les autorités chinoise à la fin du mois de décembre», a-t-il poursuivi à propos du nouveau coronavirus.

Le rapporteur Ciotti a ensuite pris la parole. L'élu LR a estimé que «la gravité de la situation impose et commande la vérité». «Nos travaux viseront à identifier les failles (...) et les éventuelles fautes», a-t-il noté. «Vous avez été un transmetteur essentiel de la politique de l'exécutif», a souligné Eric Ciotti à l'endroit de Jérôme Salomon. «Vous avez souvent été un lanceur d'alerte», a encore déclaré le député, qui a rappelé que dans son message à l'équipe du candidat Macron, Jérôme Salomon avait souligné avec prescience que «la France [n'était] pas prête» à faire face à un événement sanitaire majeur. «Estimez-vous monsieur le directeur général que notre pays était prêt en décembre 2019 lorsque l'information de l'apparition de ce virus (...) est parvenue à la France?», a interrogé le parlementaire.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Manuel Valls estime que "la lutte des classes disparaît au profit de la guerre entre 'races'" :

Dans un entretien à Valeurs actuelles, l'ex-Premier ministre estime que "la lutte des classes disparaît au profit de la guerre entre 'races'".

"La lutte des classes disparaît au profit de la guerre entre 'races'", estime l'ancien premier ministre PS Manuel Valls dans un entretien à Valeurs actuelles à paraître jeudi, dans lequel il dénonce aussi l'émergence d'une "logique de la victimisation". "La mort d'Adama Traoré est un drame", qui est "instrumentalisé par (sa) soeur, Assa, et le collectif de soutien", affirme Manuel Valls, après les manifestations des 2 et 13 juin. "J’établis évidemment une distinction entre les organisateurs de (ces) manifestations et ceux qui s’y rendent en toute bonne foi, qui sont indignés par le racisme et veulent le dénoncer. C’est un mouvement planétaire qui est plutôt sain", ajoute-t-il. Mais "les comparaisons avec le meurtre raciste et ignoble de George Floyd (aux Etats-Unis) sont inacceptables car elles servent à accuser la France d’être raciste, à démontrer un supposé racisme d’Etat". "La police, comme la gendarmerie, est profondément républicaine", soutient l'ancien ministre de l'Intérieur.

Selon lui, "cette logique de la victimisation est renforcée grâce aux liens entre le mouvement indigéniste et une partie de la gauche: le NPA, des écologistes, une frange de La France insoumise, du PC, voire une minorité du Parti socialiste".

Pour Manuel Valls, "la lutte des classes disparaît au profit de l’affrontement, de la guerre entre 'races'. Cette guerre est terrible, car elle essentialise en fonction de la couleur de peau. Elle s’agrège mais elle est aussi en concurrence avec l’islam politique. C’est un cocktail explosif".

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Foule et gaz lacrymo : une promotion sur la PS4 dans un Lidl des Yvelines tourne mal :

Les forces de l'ordre ont dû intervenir mercredi matin pour disperser une foule de 500 personnes agglutinées devant un magasin qui proposait une promotion sur la console PS4 à Orgeval (Yvelines), a appris l'AFP auprès de la gendarmerie.

Dès 8h00, les gendarmes sont intervenus pour gérer l'afflux progressif de clients devant le supermarché Lidl censé ouvrir une demi-heure plus tard. "C'était tendu au moment de l'ouverture, on a engagé 70 personnes pour rétablir l'ordre et il a fallu repousser la foule", a précisé la gendarmerie.

L'enseigne, qui propose régulièrement des promotions sur des produits non-alimentaires, commercialisait la PS4 au prix de 95 euros au lieu de 300. Dans l'espoir d'en profiter, certains clients avaient même campé devant l'établissement, selon la gendarmerie.

Diffusées sur les réseaux sociaux, des images de la foule massée devant l'entrée du magasin montrent l'usage de gaz lacrymogènes, qui "fait suite à un jet de bouteille sur un gendarme", selon la gendarmerie. L'enseigne Lidl a indiqué à l'AFP qu'"aucune communication émanant de Lidl n'a été faite sur cette vente" et qu'une "photo prise à titre privé annonçant la vente de PS4 à Orgeval a été malencontreusement relayée de façon très virale".Le magasin a été fermé et la vente de PS4 définitivement annulée, a précisé Lidl.

Dans la cohue, une personne a fait un malaise et un gendarme a été blessé par un jet de bouteille. A 10H30, environ 150 personnes étaient encore sur place selon les autorités et la situation était revenue à la normale.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – L'arrestation musclée d'une infirmière fait polémique :

Les images de l'arrestation d'une infirmière mardi en marge de la manifestation des soignants ont suscité la polémique sur les réseaux sociaux.

Un rassemblement s'est tenu mardi soir devant le commissariat du VIIème arrondissement, à Paris. Il réclamait la libération d'une infirmière, arrêtée quelques heures plus tôt en marge d'une manifestation des soignants qui a donné lieu à quelques échauffourées dans la capitale. Des images de l'arrestation de cette femme quinquagénaire, infirmière dans le Val-de-Marne, ont suscité la polémique sur les réseaux sociaux. Sur certaines d'entre elles on la voit être tirée au sol par un agent de police ou encore réclamer sa ventoline, un médicament utilisé par les personnes souffrant d'asthme, alors qu'elle est entourée de plusieurs policiers.

Pourquoi cette manifestante en blouse blanche a-t-elle été arrêtée par les force de l'ordre? Une source policière a fait savoir à l'AFP qu'elle avait été «interpellée pour outrage et jet de projectiles sur les forces de l'ordre». Sur des images de BFMTV, tournée quelques minutes avant son interpellation, on voit cette femme jeter des projectiles et faire des doigts d'honneur en direction des policiers. Soucieux de «rétablir la vérité» après cette arrestation, le syndicat indépendant des commissaires de police a diffusé cette vidéo de la chaîne d'info en continu sur Twitter. «La gentille infirmière, qui avait besoin de sa ventoline, et qui est présentée comme une victime de la police. Elle jetait des projectiles, juste avant son interpellation», a réagi le syndicat. «Un policier atteint par un de ces projectiles déposera plainte» mercredi, a fait savoir une source policière à l'AFP.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Coronavirus : le maire de Londres réduit son salaire et appelle le gouvernement à l'aide :

Le maire de Londres, Sadiq Khan, a annoncé mercredi avoir réduit son salaire de 10% en raison de la pandémie, appelant le gouvernement britannique à soutenir les autorités locales en difficulté financière pour éviter des coupes dans les services publics.

L'élu travailliste, dont le salaire annuel s'élève à 152 734 livres (170 000 euros), a également gelé les salaires de 15 membres de son équipe alors que la métropole risque un trou de 493 millions de livres (550 millions d'euros) dans son budget sur les deux prochaines années. "Le Covid-19 a eu un impact dévastateur sur les finances publiques de Londres, qui étaient en grande forme avant la pandémie", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Les revenus de l'opérateur des transports londoniens (TfL) ont plongé de plus de 90% durant la pandémie, et les recettes des taxes locales et professionnelles se sont effondrées, a-t-il précisé, de nombreux ménages ou entreprises n'étant plus en mesure de s'en acquitter. Sadiq Khan met en garde: sans soutien du gouvernement, dirigé par son prédécesseur conservateur à la mairie de Londres, Boris Johnson, des coupes seront nécessaires dans les budgets de la police, des pompiers ou des transports en commun. "C'est le pire moment pour retourner à l'austérité - juste quand nous devons investir pour la reprise à Londres", a-t-il estimé.

A travers le Royaume-Uni, les collectivités locales sont confrontées aux mêmes défis financiers, a-t-il souligné. Le financement qui leur est alloué par l'Etat, lui-même confronté à un sombre horizon économique, a fortement baissé au cours des dix dernières années en raison des mesures d'austérité mises en place par les gouvernements conservateurs successifs. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour persuader les ministres de ne pas imposer une nouvelle période d'austérité aux gouvernements régionaux et locaux", a insisté Sadiq Khan.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Sortie de ses mémoires : l'administration Trump porte plainte contre John Bolton :

À une semaine de la publication, coup de pression sur John Bolton. Mardi, la Maison-Blanche a porté plainte contre l'ancien conseiller à la sécurité nationale, l'accusant d'avoir divulgué des informations classifiées dans son livre à paraître, estimant que «cela causerait des dommages sévères, voire exceptionnellement graves, à la sécurité nationale des États-Unis». Selon la plainte, John Bolton a signé, quelques jours avant d'être renvoyé en septembre dernier, un accord de confidentialité certifiant qu'il «continuerait d"être interdit de révéler des informations classifiées ou confidentielles" et qu'il ne "pourrait pas utiliser ou divulguer d'informations non publiques" définies comme des "informations obtenues par son poste fédéral" et qui n'aurait pas "été rendue publique"», rapporte NPR.

La maison d'édition de John Bolton -qui a publié cette semaine le livre d'une journaliste du «Washington Post» sur Melania Trump- a défendu son auteur dans un communiqué publié la semaine dernière, rappelant qu'il avait «travaillé en collaboration avec le Conseil de sécurité nationale pour inclure les changements qui avaient soulevé des inquiétudes» : «La version finale et publiée de ce livre inclut ces changements», a assuré Simon & Schuster. Selon les éditeurs, ce livre de près de 600 pages «montre un président accro au chaos, qui a adopté nos ennemis et rejeté nos amis».

Dans «The Room Where It Happened», John Bolton revient sur ses 16 mois passés à la tête du conseil de sécurité nationale. Le livre, dont la publication initiale était prévue en avril, avait déjà fait l'objet d'une attention particulière en janvier dernier car des extraits avaient été publiés alors que le Sénat était en plein procès en destitution de Donald Trump. Dans un extrait révélé par le «New York Times», John Bolton confirmait l'existence du donnant-donnant entre le président américain et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, assurant qu'il avait bien mis en suspens l'aide promise à l'Ukraine pour faire pression et obtenir du pays l'ouverture d'une enquête sur son rival Joe Biden. Les révélations retentissantes, que John Bolton avait accepté de confirmer lui-même au Sénat lors d'une audition, n'avaient pourtant pas suffi à briser le bloc formé par les sénateurs républicains pour éviter la destitution à Donald Trump. Les élus conservateurs avaient voté contre l'audition de témoins et ont tous voté -à l'exception de Mitt Romney- pour déclarer le président non coupable d'abus de pouvoir et obstruction à la bonne marche du Congrès.

Selon un autre extrait, John Bolton aurait été particulièrement inquiet à propos du comportement du président américain envers des dirigeants de régimes autoritaires, notamment les présidents chinois Xi Jinping et turc Recep Tayyip Erdogan. John Bolton aurait craint que Trump ne cède face à des autocrates soucieux de lui arracher des avantages, évoquant plusieurs actes du milliardaire, notamment lorsqu'il a levé les sanctions imposées contre la société chinoise de télécommunication ZTE, qui a reconnu avoir enfreint les règlementations américaines interdisant le commerce avec l'Iran, la Corée du Nord et d'autres pays.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Coronavirus : un sas de désinfection avant d'approcher Poutine :

 Vladimir Poutine travaille depuis le début de la pandémie essentiellement dans sa résidence de Novo-Ogariovo, près de Moscou. Afin de protéger le président de toute contamination, les visiteurs doivent passer à travers un appareil qui les asperge de tous côtés de produit désinfectant, selon une vidéo publiée mardi soir sur Twitter par des journalistes de l'agence publique Ria Novosti qui couvre la présidence russe.

Selon les autorités de la région de Penza, où l'appareil a été fabriqué, ce sas "assure la sécurité du chef de l'Etat et de tous ceux qui lui rendent visite".

Le porte-parole du président, Dmitri Peskov, a de son côté indiqué aux journalistes que "de tels appareils de désinfection sont aussi installés au Kremlin, il y en a même deux là bas". "Ils ont été installés au pic de l'épidémie et aujourd'hui encore, le régime de restrictions reste en place" pour les visiteurs souhaitant s'entretenir avec M. Poutine, a-t-il dit, évoquant des mesures de sécurité "justifiées et compréhensibles".

Le fabriquant de l'engin est spécialisé dans les appareils de nettoyage automatisé à destination des industries. L'appareil installé dans la résidence de M. Poutine est aussi capable de mesurer la température des visiteurs et est équipé d'une technologie de reconnaissance faciale, selon le fabriquant.

 

 

 

 

 

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Mercredi 17 juin – Biens mal acquis : l'oncle de Bachar al-Assad condamné à quatre ans de prison :

Dans cette affaire de "biens mal acquis", Rifaat al-Assad, 82 ans, absent du procès pour "raisons médicales" mais représenté par ses avocats, est notamment reconnu coupable de blanchiment en bande organisée de détournement de fonds publics syriens, entre 1996 et 2016.

Rifaat al-Assad, l'oncle du dirigeant syrien Bachar al-Assad, a été condamné mercredi à Paris à quatre ans de prison pour s'être bâti frauduleusement dans l'Hexagone un vaste patrimoine immobilier estimé à 90 millions d'euros, dont le tribunal a prononcé la confiscation.

Rifaat al-Assad, résident britannique à la tête d'un empire immobilier en Europe qui se présente aujourd'hui comme un opposant à son neveu Bachar al-Assad, est également condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée ainsi que pour le travail dissimulé d'employés de maison.

Parmi les biens confisqués par la justice en France figurent deux hôtels particuliers dans les beaux quartiers parisiens, une quarantaine d'appartements, un château, des haras dans le Val-d'Oise... Une propriété a aussi été saisie à Londres.

Dénonçant une décision "qui ne s'appuie sur aucun élément objectif", ses avocats ont indiqué qu'ils allaient "immédiatement interjeter appel". Aux yeux du tribunal, qui a pointé des faits "d'une exceptionnelle gravité" nonobstant l'âge de M. Assad, "des éléments concordants accréditent l'existence de détournements de fonds publics aux dépens de l'Etat syrien et au profit exclusif de Rifaat al-Assad".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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