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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 12:24
TRUMP ELU : IL FAUDRA BIEN FAIRE AVEC !....

 

Déjouant tous les pronostics, Donald Trump a été élu mercredi 45e président des Etats-Unis. Un séisme sur la scène internationale. Une déroute pour les instituts de sondage qui, apparemment n’avaient pas vu venir :. Changement climatique, Syrie, Russie, opérations extérieures… Quelle sera la politique de Donald Trump ? .Ses interventions lors des meetings de la campagne électorale nous en dévoile quelques aspects..

 

Trump et le changement climatique :

Durant la campagne électorale, Donald Trump a multiplié les déclarations contestant l'existence du réchauffement climatique et le rôle de l'homme dans ce phénomène. "Je suis à Los Angeles et il gèle, le réchauffement est un canular total", tweete-t-il ainsi un soir de décembre 2015. Au-delà des petites phrases dont il est coutumier, il affiche, en mai dernier, son intention "d'annuler" l'accord mondial obtenu à Paris fin 2015. Des propos évidemment inquiétants, étant donné le rôle central des Etats-Unis, second pollueur mondial, dans ce dossier.

Dans une interview au JDD dimanche 6 novembre dernier, Laurent Fabius, artisan de l'accord de Paris, avait d'ailleurs mis en garde contre un tel scénario. Evoquant un "candidat à la présidentielle qui nie l'impact de l'activité humaine sur le climat, glorifie le charbon et déclare que le réchauffement est une invention des Chinois pour pénaliser l'Amérique", il avait ajouté : "Si les Etats-Unis, demain, revenaient sur l'engagement du président Obama, l'ensemble de l'architecture de l'accord de Paris pourrait être mis en cause." L'accord, en vigueur depuis vendredi dernier, prévoit que les pays ayant ratifié le texte, dont les Etats-Unis, ne pourront le dénoncer avant quatre ans, dont une année de préavis. Un dispositif qui n'empêche toutefois pas un pays de "quitter" l'accord. Le Canada avait ainsi quitté le Protocole de Kyoto. L'accord de Paris ne prévoit pas de sanction. Les observateurs craignent surtout un statu quo sur le dossier climat pendant quatre ans, alors que le temps presse.

 

Trump et l'Etat islamique

Donald Trump en est sûr : la menace représentée par l'Etat islamique "disparaîtra rapidement, très très rapidement" s'il est élu président. "J'ai un message simple : leurs jours sont comptés", a-t-il ainsi promis. Que compte-t-il faire concrètement? Le républicain est resté plutôt évasif. Il souhaite toutefois que les alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient envoient davantage de troupes au sol pour combattre l'Etat islamique.

 

Trump et la Syrie

A plusieurs reprises, Donald Trump a dénoncé la politique menée par Barack Obama dans le dossier syrien, qualifiée de "folle et idiote", à savoir négocier une transition politique avec Bachar el-Assad d'un côté, et combattre l'Etat islamique de l'autre. "Je pense qu'on ne peut pas lutter en même temps contre deux parties qui se combattent (…) il faut choisir l'une ou l'autre", a-t-il ainsi déclaré. Concrètement, il souhaite la création d'une "zone de sécurité" pour les Syriens à l'intérieur des frontières de leur pays, zone qui serait financée par les monarchies du Golfe.

 

Trump et la Russie

Vladimir Poutine a été le premier président mercredi 9 novembre au matin à réagir à la victoire de Donald Trump. Il l'a félicité et dit espérer "un dialogue constructif". Par le passé, le locataire du Kremlin a qualifié le républicain de "leader talentueux". De son côté, Donald Trump estime que les Etats-Unis et la Russie "ne sont pas condamnés à être adversaires". Après un débat entre les candidats à l'investiture républicaine, le milliardaire avait précisé son point de vue : "Ils disent 'Donald Trump aime Poutine'. Je ne l'aime pas, je ne déteste pas, nous allons voir comment cela fonctionne."

 

Trump et les opérations extérieures

Donald Trump l'a dit et répété durant toute la campagne : les intérêts américains doivent primer sur toute forme d'opération extérieure. C'est la traduction de son slogan : "L'Amérique d'abord". Mais le propos est ambigu. Car il souhaite aussi renforcer l'armée américaine, au nom d'une grandeur des Etats-Unis prétendument perdue. Il se dit toutefois adepte de "la prudence et (de) la retenue (…) véritables signes de force". "Nous ne pouvons avoir de politique étrangère sans diplomatie", a-t-il ainsi déclaré. Il entend en revanche en finir avec la mission "démocratique" des Etats-Unis à travers le monde, loin des standards néoconservateurs défendant l'idée d'une Amérique omniprésente et porteuse de valeurs universelles. Pour résumer, il souhaite réduire le champ des interventions américaines à l'extérieur, mais il maintient l'option ouverte en cas de nécessité. Une sorte d'isolationniste réaliste en fait.

 

Trump et la Corée du Nord

Le milliardaire s'est également prononcé sur la Corée du Nord. Il juge ainsi acceptable un scénario dans lequel le Japon disposerait de son propre arsenal nucléaire face à Pyongyang. Il a en revanche menacé de retirer les troupes américaines en Corée du Sud et au Japon si les deux partenaires des Etats-Unis n'augmentaient pas leurs contributions au budget. Son élection a de quoi inquiéter Séoul et Tokyo.

 

Trump et la Chine

Sur la scène internationale, Donald Trump a une obsession : la Chine. Obsession liée à sa "préoccupation" principale, à savoir la restauration de la puissance économique américaine. Durant la campagne, il a multiplié les petites phrases contre Pékin, dans lequel il voit essentiellement un rival économique. "La Chine s'est enrichie grâce aux Etats-Unis", a-t-il notamment déclaré sur CNN, accusant Pékin d'avoir fait "disparaître des millions d'emplois productifs sur le sol américain". Le milliardaire reproche aussi au régime chinois de manipuler le cours du yuan pour "affaiblir la base industrielle des Etats-Unis". Donald Trump ne supporte pas le déficit de la balance commercial avec la Chine, qui s'élevait à 365,7 milliards de dollars en 2015. En mai dernier, il avait tout simplement déclaré : « On ne peut pas continuer à laisser la Chine violer notre pays. »

 

Trump et les instances internationales

Donald Trump a multiplié les critiques contre l'ONU ou l'OTAN. Pas tant pour leur inefficacité que pour la manière dont ces instances internationales sont financées. Il juge que la part des Etats-Unis est bien trop élevée. "Les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense. Sinon, les États-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes", a-t-il notamment menacé.

 

Trump et les accords de libre-échange

Donald Trump est connu pour son opposition à la diplomatie commerciale multilatérale. C'est la raison pour laquelle il entend dénoncer le traité Nafta avec le Canada et le Mexique ou encore le TPP avec certains pays d'Asie. Il souhaite aussi stopper les négociations sur le sujet avec l'Union européenne.

 

Trump et Israël

Donald Trump a accusé Barack Obama d'avoir abandonné certains alliés, parmi lesquels Israël. "Nos amis doivent pouvoir compter sur les accords que nous avons passés avec eux. L'Amérique va redevenir un ami et un allié fiable", a-t-il déclaré.

 

Source : leJDD.fr 09-11-2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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